- Une réflexion philosophique
Entre un philosophe et « le plus bizarre personnage de ce pays » s'engage une conversation étincelante, drôle et explosive signée Diderot.
Dans un théâtre plein de charme et d'histoire, s'engage une conversation étincelante, drôle et explosive. « Ce dialogue éclate comme une bombe au beau milieu de la littérature française » en dira Goethe. Un texte d'une grande modernité qui, sur le mode du dialogue philosophique, revient sur le sens de la vie.
En 1891 – plus d'un siècle après la mort de Diderot - le manuscrit autographe du Neveu de Rameau est retrouvé par hasard chez un bouquiniste : dans un café du Palais-Royal, un philosophe rencontre le neveu du célèbre compositeur Rameau. Le génie, l’éducation, la morale, la flatterie comme art de vivre ou la musique sont autant de thèmes abordés lors de cette joute verbale... Cette adaptation donne la pleine mesure de cette réflexion philosophique. En 200 ans, elle n’a pas pris une ride !
La caractéristique de mon Neveu de Rameau est l’incarnation. La priorité est la chair, l’expression des acteurs qui donnent vie aux idées. Une des phrases de l’oeuvre, prononcée par le Philosophe, a été mon fil d’Ariane pour ce travail : « Mes pensées ce sont mes catins. » Les pensées vues comme des prostituées ! Le culot de Diderot ! Les idées, faites de chair, dont on se sert pour fréquenter, selon son humeur, des sentiments sublimes ou des lieux infâmes. Jouir intellectuellement, sans barrière, en toute liberté, assouvir les fantasmes de l’esprit, voilà ce qui a guidé cette mise en scène dont la volonté est d’habiller les idées abstraites d’un corps de sueur, d’énergie débridée et de mouvements. Les acteurs, Nicolas Vaude et Gabriel le Doze, ainsi que le claveciniste Olivier Baumont, ont adhéré sans réserve à ce point de vue, et ont insufflé à leurs personnages une vitalité, une jeunesse et une modernité à la mesure de ce texte unique, génial.
Jean-Pierre Rumeau
« Sublime chef d’oeuvre » Le canard enchaîné
« Nicolas Vaude flamboie littéralement sur scène » Télérama
« Impressionnant » Les Echos
« Un échange subtil, léger, profond, d’une criante modernité » Le Figaro
« À voir et revoir » France Info
« De la joie pure ! » Elle
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