Alors qu’il vient de terminer ses études, Dorante revient à Paris, bien résolu à profiter des plaisirs de la capitale. En compagnie de son valet, il rencontre deux jeunes coquettes aux Tuileries et s’invente une carrière militaire pour les éblouir. S’ensuit un imbroglio diabolique mêlant : jeunes femmes, père et ami. Faisant fi de l’honneur, des serments d’amitié et d’amour, Dorante s’enferre dans un engrenage de mensonges qui déclenche d’irrésistibles quiproquos. Les jeunes femmes n’étant pas en reste de supercherie, on se demande qui sera le vainqueur de ce jeu de dupes.
Ce chef-d’œuvre en alexandrins ramène sur la scène le joyeux et brillant Corneille, auteur de L’Illusion comique.
« AuThéâtre de Poche-Montparnasse, Marion Bierry met en scène avec fantaisie et grâce la dernière comédie de Corneille, poussée jusqu’à l’absurde à force de légers décalages et d’entêtantes chansonnettes. Une belle distribution mène la farandole. Un spectacle charmant qui démontre que l’auteur du « Cid » savait aussi être drôle... » Les Échos
« Marion Bierry a eu l’excellente idée de métamorphoser cette comédie classique en alexandrin, en théâtre musical. ses ajouts ne dénaturent en rien l’œuvre originale. Au contraire, ils l’allègent, marquent l’intemporalité de son sujet et accentuent le génie de l’auteur. Dans un esprit très XIXe, jouant sur le romantisme, les airs de Strauss, Offenbach..., s’appuyant sur le décor mouvant et efficace de Nicolas Sire, maîtrisant à merveille le plateau intime du lieu, la metteuse en scène déroule une ronde infernale qui nous emporte dans les folies de ce Menteur. Et sans mentir, c’est du très beau théâtre. » L’Oeil d'Olivier
« Marion Bierry s’empare de cette pièce-phare de Corneille avec une espièglerie ravissante dans une façon de tornade fantaisiste et rafraichissante. Un vif plaisir de spectacle ! » Spectatif
Ce spectacle est d’ores et déjà un incontournable de ce début de saison. Ne passez surtout pas à côté ! Au sortir du Poche, ma très enthousiaste voisine de siège me confiait « Ça, c’est du théâtre ! ». Elle ne mentait pas ! » De la cour à jardin
« Autour d’Alexandre Bierry époustouflant dans le rôle-titre du beau causeur naviguant à l’aise entre gasconnade à la poitevine, hâblerie et imposture, Benjamin Boyer, le serviteur confident néanmoins toujours abusé, Serge Noël le paternel clément, Brice Hillairet, l’ami sans rancune aux mimiques parfois luchiniennes, Anne-Sophie Nallino et Mathilde Riey en circonspectes pimbêches délivrent de manière émérite cette comédie qui ressort à la tartufferie sans grave conséquence, au jeu de dupes et à la ronde amoureuse. Un brillant et joyeux divertissement. » Froggy's Delight
« Mêlant Le Menteur et La Suite du Menteur, au tout début et à la fin du spectacle, Marion Bierry a su, merveilleusement, sublimer les alexandrins raffinés de Corneille, en créant une comédie enjouée et irrésistible. » Fou d'Art
« Marion Bierry adapte et met en scène une comédie écrite par Corneille en 1644. Elle la fait précéder de La suite du Menteur, un opus dans lequel l’auteur de L’Illusion Comique se parodiait lui-même par une habile mise en abîme. Une équipe de comédiens voltigeurs se prête au jeu de l’illusion théâtrale, avec une maestria impressionnante et en chansons comme dans une opérette : réjouissant. » Artistik Rezo
« Dans cette adaptation du Menteur de Corneille, la mise en scène joue sur l’ardeur des mots. Le texte en rimes et en vers s’amuse du public par les alexandrins qui se font régulièrement l’écho de titres musicaux connus. On a même le plaisir d’entendre d’autres titres encore qui s’insèrent parfaitement dans les échanges.Ainsi, un « Revoir Paris » de Charles Trenet ravit nos oreilles. » Le monde du ciné
« Marion Bierry a su trouver le rythme, la fantaisie, l'humour de cette valse des mensonges qui remporta un triomphe en 1644. » Télérama TT
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