Le commencement du bonheur

Bobigny (93)
du 27 mars au 16 avril 2008

Le commencement du bonheur

Convoquer sur la scène du théâtre la philosophie lorsqu’elle se vêt de ses plus beaux atours, lorsqu’elle flirte avec la poésie et qu’elle s’amuse d’elle-même… C’est à cela que s’est employé Giacomo Leopardi, l’un des plus grands écrivains italiens du XIXe siècle, poète, romancier, philosophe illustre en Italie. Jacques Nichet met en scène ce théâtre entre ciel et terre qui met l’homme au centre de ses préoccupations.

Convoquer sur la scène du théâtre la philosophie lorsqu’elle se vêt de ses plus beaux atours, lorsqu’elle flirte avec la poésie et qu’elle s’amuse d’elle-même… C’est à cela que s’est employé Giacomo Leopardi, l’un des plus grands écrivains italiens du XIXe siècle, poète, romancier, philosophe illustre en Italie. Un théâtre entre ciel et terre qui met l’homme au centre de ses préoccupations, l’homme en tant qu’être de passage qui se nourrit d’illusions.

Extrêmement lucide sur la condition de cet homme prétentieux qui veut asservir la nature mais est asservie par elle, qui ne cesse de gémir dans une recherche du plaisir et du bonheur toujours insatisfaite. L’univers est convoqué, le Soleil ne veut plus se fatiguer à tourner autour de la Terre et convoque Copernic pour changer les choses, un elfe et un gnome dissertent sur la disparition du genre humain, avant que des momies ne se mettent à chanter et ne se soumettent aux questions de l’homme qui veut savoir ce qu’est le passage de vie à mort… Il n’est pas dupe de ses propres dialogues philosophiques le poète Leopardi, car il est lucide, extrêmement lucide, sur la nature humaine, et son pessimisme est cependant réjouissant puisqu’il le met en jeu dans le monde de l’illusion qu’est la scène de théâtre.

Jacques Nichet accompagne l’écriture du poète en devenant une sorte de magicien qui saute à cloche-pied entre humour et mélancolie, comme un enfant plein d’imagination, qui se perd entre passé et présent. Fidèle en somme à l’auteur des Dialogues philosophiques lorsqu’il écrit : « Pour secouer ma pauvre patrie et mon siècle j’emploierai les armes du sentiment, de l’enthousiasme, de l’éloquence, de l’imagination et de la poésie ». Ne serait-ce point aussi les armes du théâtre ?

D’après Les operette morali de Giacomo Leopardi, texte français de Michel Orcel. Dix petites pièces philosophiques de Giacomo Leopardi est édité par Le temps qu’il fait.

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Spectacle terminé depuis le mercredi 16 avril 2008

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