
Le jeu d'échecs comme moyen de survie... Un monologue interprété par Alexandre Durand d'après la nouvelle de Stefan Zweig.
Un membre de l'ancienne aristocratie autrichienne, ayant aidé à exfiltrer d'Allemagne des biens et des documents diplomatiques, est arrêté et interrogé par les nazis.
Ces derniers emploient sur lui une méthode diabolique pour le casser psychologiquement et l'obliger à donner les informations qu'ils souhaitent. Comment réussir à y résister ?
Très bon monologue. Le jeu du comédien est bluffant. Les lumières aussi.
Un monologue qu'Alexandre Durand, seul en scène, défend avec une belle énergie malgré la chaleur et quelques hésitations fort habilement rattrapées. Cette "visualisation" d'un être face au néant sur l'échiquier de sa propre existence apporte un éclairage intéressant sur la résistance face à la torture psychologique, dans un contexte de nazification, sur l'aspect salvateur des échecs sur l'enfermement jusqu'à toutefois la dérive monomaniaque intoxicante. Le contraste du clair obscur des forces antagonistes est judicieusement mis en lumière par des jeux d'éclairages bien étudiés. Une partie parmi tant d'autres déjà jouées qui force le respect. Une performance du comédien qui nous évite la vacuité du vide. J'ai également apprécié un détail d'importance par sa symbolique/le gant noir …
Pour 2 Notes
Très bon monologue. Le jeu du comédien est bluffant. Les lumières aussi.
Un monologue qu'Alexandre Durand, seul en scène, défend avec une belle énergie malgré la chaleur et quelques hésitations fort habilement rattrapées. Cette "visualisation" d'un être face au néant sur l'échiquier de sa propre existence apporte un éclairage intéressant sur la résistance face à la torture psychologique, dans un contexte de nazification, sur l'aspect salvateur des échecs sur l'enfermement jusqu'à toutefois la dérive monomaniaque intoxicante. Le contraste du clair obscur des forces antagonistes est judicieusement mis en lumière par des jeux d'éclairages bien étudiés. Une partie parmi tant d'autres déjà jouées qui force le respect. Une performance du comédien qui nous évite la vacuité du vide. J'ai également apprécié un détail d'importance par sa symbolique/le gant noir …
13, rue du Faubourg Montmartre 75009 Paris