Le Jeu de la Mémoire

Paris 17e
du 27 avril au 30 mai 2010

Le Jeu de la Mémoire

Bienvenue dans le monde magique du septième art. Découvrez l’envers du décor, où pour raconter son histoire et se faire un nom, il faut en payer le prix, affronter ses démons au risque de se perdre définitivement…Ou d’en sortir différent ?
  • La pièce

Sur un plateau de cinéma, une comédienne tourne un film sous l'œil attentif du réalisateur. Bienvenue dans le monde magique du septième art. Découvrez l’envers du décor, où pour raconter son histoire et se faire un nom, il faut en payer le prix, affronter ses démons au risque de se perdre définitivement… Ou d’en sortir différent ?

Vous l’avez compris, à vous de jouer. Qu’avez-vous occulté, oublié, enterré, dans les coulisses de votre mémoire ? Que se passe–t-il quand les portes s’ouvrent sur votre hippocampe secret, muselé depuis trop longtemps ?

Le jeu de la mémoire, un thriller sensoriel qui vous oblige à vous rappeler votre histoire.

  • Note de mise en scène

Le plateau est nu, seul un fauteuil « metteur en scène » occupe l’espace. Un cyclo blanc est tendu sur toute la surface du mur du fond. La comédienne évolue dans cet espace clos et dans les images projetées qui, quelquefois l’enveloppent. Ces images, pétries de ses souvenirs ou de ses fantasmes, viennent se mêler insidieusement à celles du film qu’elle tourne.

Etrange mélange qui entraîne l’actrice dans un tourbillon douloureux. Le metteur en scène, omniprésent dans l’histoire, est une voix off. Il en est de même pour tous les autres personnages intervenant dans l’histoire. Toutefois, certains d’entre eux apparaissent parfois à l’écran.

Le metteur en scène lui, n’est jamais visible. La bande son (bruits de plateau, gare, rue, chant) est une part importante du spectacle. Elle sert les ruptures de ton, et d’action. De même que la musique (originale).

  • Note d'intention de l'auteur

"A quoi ai-je donc pensé en écrivant le jeu de la mémoire? Si je le savais peut-être que je n’écrirais plus. Ce serait sûrement mieux ainsi. Je veux dire par là que lorsque l’écriture me prend, je vois toujours ou plutôt j’imagine, un homme, détaché de tout, assis (par force des longs jours), face à la mer, sans ne plus jamais rien dire, ni écrire (si l’idée lui en était venu un jour), là presque sans bouger, devant cette immensité toujours en mouvement, le regard (j’allais dire « vague ») porté au plus loin mais sentant l’écume à ses pieds et ainsi jusqu’au bout de sa vie.

L’homme seul face à la mer. Et cette image revient chaque fois lorsque l’écriture me prend, avec son flot de questions. De l’essentiel de cette « action » d‘écrire, de l’utilité de cet « état ». Une raison de vivre ? Comme d’autres vont à la messe, au Temple, au casino ou au bistrot. Pour retenir l’instant ? Celui qu’il faut. Pour la mémoire. Comme une archive. Pour exorciser. Oublier. Paradoxe.

Pour reculer l’instant ? Pour les seuls mots véritables. Les mots d’amour. La seule expression véritable qui justifie notre présence, qui justifie tout. Pour ne pas mourir tout à fait. Quoique."

Gérard Vantaggioli

  • Note d'intention de la comédienne

"Je découvre le Jeu de la mémoire et je veux chausser mes pieds comme avant, je veux m’inviter à la révolte car c’est une pièce qui dit non : la comédienne dit non à son réalisateur tyrannique et paternaliste ; en même temps elle dit non à la routine de cette vie centrée autour de son travail et de sa carrière, mais qui l’étouffe puisque sans amour. Elle s’invite à se rappeler, à lâcher prise.

Gérard Vantaggioli invite le spectateur, le nomade à stopper sa caravane, à s’asseoir un instant sur l'herbe verte et folle du souvenir. Se rappeler le premier baiser, la première main tendue, le premier mot d’amour, la première larme, le premier adieu, la première mort. Eprouver le coeur bondissant, le flux et le reflux du sang qui bat dans les tempes, coupe le souffle, rosit les joues, inonde le bas-ventre, chavire les jambes, tremblotte les mains – éclatement du corps.

Rendre à la terre, au ciel et aux astres la part qui nous est dévolue : être humain, n’être rien puis renaître à nouveau. Ressusciter dans la dignité retrouvée, l’homme qui dans son entier peut danser à nouveau mais de sa danse symbolique, la sienne, qui ne ressemble à aucune autre et parle à tous."

Stéphanie Lanier

 

 

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Informations pratiques

Petit Hébertot

78 bis, boulevard des batignolles 75017 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Batignolles Librairie/boutique
Spectacle terminé depuis le dimanche 30 mai 2010

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