Le Bain / L’Apprentissage

Paris 1e
du 16 février au 27 mars 2010
1 heure

Le Bain / L’Apprentissage

Une nuit et un jour pour apprivoiser la douleur de la séparation, pour affronter la maladie, la transformation du corps aimé, la mort, la vie qui se poursuit... Un récit de chair et d’amour.

Récit de chair et d’amour
Dyptique théâtre et vidéo
Ce lien entre les vivants et les morts
Extrait
Réception

  • Récit de chair et d’amour

Une nuit et un jour pour apprivoiser la douleur de la séparation, pour affronter la maladie, la transformation du corps aimé, la mort, la vie qui se poursuit... Un récit de chair et d’amour. Une parole subtile accompagnée d’images, où l’eau se fait témoin d’un monde englouti et résonnance d’une présence encore tangible…

Le Bain est suivi de la projection de L’Apprentissage, le récit d’une renaissance.

Adaptation : Daniela Labbé Cabrera.

  • Dyptique théâtre et vidéo

"L’Apprentissage et Le Bain sont deux textes qui ont une résonnance toute particulière pour moi. La nécessité de les faire entendre s’est vite imposée dès que je les ai découverts.

L’Apprentissage raconte le lent retour à la vie d’un homme ayant frôlé la mort. Cette renaissance m’est apparue tout de suite sous la forme d’un film où des images du réel refont surface, accompagnées par une voix qui témoigne.

Je n'avais jamais pensé mettre en scène auparavant, ni filmer. Je me suis donc emparée d’une caméra avec un ami, et nous sommes partis ensemble recueillir ces images qui m’apparaissaient en rêve. C’est ainsi que le projet a commencé : ce dyptique théâtre et vidéo d’après deux récits de Jean-Luc Lagarce…

Pour Le Bain je voulais retrouver mon premier amour, le théâtre et y faire résonner le cinéma, comme un possible « hors-champ » et comme les traces d’un inconscient perceptible.

J’ai filmé des sensations, des impressions, des couleurs ; l’engloutissement des souvenirs, les traces de nos absents. Et j’ai demandé à Cécile Coustillac, avec qui j’avais travaillé en collectif, de m’accompagner à la direction d’acteur et à la mise en scène." Daniela Labbé Cabrera

"J’ai voulu accompagner Daniela sur ce projet car j’ai senti que sa proposition partait d’une nécessité intime. Et c’est comme cela que nous avons abordé le travail.

Nous avons cherché comment cette parole simple (du moins en apparence), lucide, douce et tranchante, pouvait naître d’un espace à la fois quotidien et onirique, où les objets, les images sont porteurs de mémoire, font appel à nos sensations. Tout en inventant avec Daniela le dispostitif du « bain », j’ai posé avant tout mon regard de comédienne, cherché avec elle la manière de redécouvrir chaque fois, avec le public, cette histoire, de faire resurgir le souvenir, la pensée, les gestes, les images, tout cela participant du mêmen mouvement.

Nous avons souvent parlé du « corps de la pensée..."

Cécile Coustillac

  • Ce lien entre les vivants et les morts

Jean-Luc Lagarce cherche les mots pour dire l’indicible : L’adieu à "G" dans ce peu de temps qui lui reste : une nuit et un jour. C’est peu. C’est beaucoup.

Nous nous sommes emparées de ce récit autobiographique comme on s’empare d’un témoignage, pour essayer de dire, de comprendre quelquechose qui est au delà du language : ce vertige, ce depouillement de l’être face à l’irrémédiable et en même temps, parler de ce rituel que représente le bain : l’accompagnement dans ce passage de l’autre côté du miroir.

Nous avons voulu questionner ce lien entre les vivants et les morts, à travers un dispositif où le texte, les images vidéos, les paysages sonores, les objets et le corps entrent en étroite résonnance, pour créer des « Correspondances », dans lesquelles le spectateur navigue entre présent et passé , aussi bien qu’entre le rêve et le réel.

Sur le plateau, une femme cherche. Et cela ressurgit tout entier, avec son présent intact. Les derniers moments de cet amour, l’être aimé disparu. Cet amour là, rapporté doucement par la voix claire de cette femme, très près de nous.

Daniela Labbé Cabrera et Cécile Coustillac

  • Extrait

« On prend un long bain, lui, posé sur moi comme un enfant malade, son corps superbe en train de se défaire. Je l’aide à entrer doucement dans la baignoire, son corps de vieillard, détruit, je le porte à peine et je le laisse très lentement glisser pour qu’il s’asseye enfin. C’est difficile (...) Je me suis glissé sous lui et il est posé sur moi et on somnole ainsi longtemps, l’après-midi, à remettre régulièrement un peu d’eau chaude, doucement. On dort enlacés. »

  • Réception

« J’ai accueilli le Bain à ses débuts au Relais. Une représentation unique y a été donnée. Ce fut un moment de grande émotion pour toutes les personnes présentes. La voix de Daniela Labbé Cabrera touche sans conteste une zone intime que chacun reconnaît immédiatement. Le spectacle se prolonge comme un moment de dialogue avec cette part de nous qui parle avec les morts. Sans fard et sans complainte, presque brutalement, la comédienne ouvre un espace à la fois de calme et d’inquiétude. Moment de confrontation sans complaisance avec les peurs et les violences que provoquent la disparition d’un être cher, le pressentiment de la sienne propre. De tels moments sont rares. Etrangement, le spectacle crée un bien-être qui donne le désir de continuer à fréquenter ce lieu intime qui pourtant est de souffrance. Comme une prière, ou une réflexion, une méditation. » Vincent Lacoste

« Avoir un compagnon, au sens des maîtres compagnons d’antan, c’est accompagner une jeune artiste, Daniela Labbé Cabrera que j’ai mise en scène et dont je suis le parcours depuis de nombreuses années. C’est un réel plaisir, mais aussi un engagement vis-à-vis de cette artiste, l’engagement d’une équipe, celle du Théâtre du Labrador, dont je suis la directrice artistique. La parrainer, la former, le but étant de lui donner des moyens, des armes pour mener à bien ses propres projets et faire en sorte que son travail soit vu et visible par d’autres créateurs, d’autres structures professionnelles, afin qu’elle puisse continuer son chemin de théâtre. J’ai accompagné et vu cette maquette du Bain et de l’Apprentissage . C’était un travail de grande qualité. L’interprétation, la mise en scène, la scénographie, l’univers sonore ainsi que le film qui participait de cette présentation étaient d’une grande sensibilité et intelligence tout en étant respectueux de l’écriture de Jean-Luc Lagarce. Grâce à l’approche personnelle de ces textes, se dégageaient une émotion déjà palpables lors de ces présentations d’un spectacle en devenir. » Stéphanie Loïk

"Cette pièce fut pour moi une respiration enivrante. On sort du bain, on se sèche, et on a grandit." Ibrahim Maalouf, Les Inrocks

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Sélection d’avis du public

Le Bain / L’Apprentissage Le 17 mars 2010 à 15h12

Spectacle étonnant... résonnant...d'une immense générosité. J'aimerai dire aux futurs spectateurs qu'il ne faut surtout pas s'arrêter au sujet traité par Lagarce dans ces deux magnifiques récits... Oui, il s'agit de la maladie, de la mort, de l'amour et alors ? nous savons tous qu'il s'agit de la vie ! et c'est ce que fait magnifiquement Daniela Labbé-Cabrera sur scène. Allez les voir ! Elle et Lagarce ! bon sang, quel couple !

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Le Bain / L’Apprentissage Le 17 mars 2010 à 15h12

Spectacle étonnant... résonnant...d'une immense générosité. J'aimerai dire aux futurs spectateurs qu'il ne faut surtout pas s'arrêter au sujet traité par Lagarce dans ces deux magnifiques récits... Oui, il s'agit de la maladie, de la mort, de l'amour et alors ? nous savons tous qu'il s'agit de la vie ! et c'est ce que fait magnifiquement Daniela Labbé-Cabrera sur scène. Allez les voir ! Elle et Lagarce ! bon sang, quel couple !

Informations pratiques

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3, rue des Déchargeurs 75001 Paris

Bar Châtelet Lieu intimiste Salle climatisée
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  • Bus : Rivoli - Châtelet à 94 m, Rivoli - Pont Neuf à 96 m, Châtelet à 171 m, Pont Neuf - Quai du Louvre à 265 m, Châtelet - Quai de Gesvres à 341 m, Châtelet / Coutellerie à 399 m
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Plan d’accès

Déchargeurs
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 27 mars 2010

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