Laisse flotter les rubans

du 21 octobre au 30 décembre 2007

Laisse flotter les rubans

Le parcours de Lucie, dans une subtile évolution empreinte d’émotions, de sensibilité et de découvertes… sous l’œil ironique de l’oiseau.

Avec une infinie délicatesse, une grande tendresse et une lucidité sans faille, Jacqueline de Romilly nous entraîne dans l’univers de Lucie qui, par sensations successives, va se découvrir. D’enfant protégée à femme choyée, elle a gardé jusqu’ici un comportement enfantin.

La disparition de son mari va l’amener à la révélation d’elle-même en tant que femme. Femme qui va s’accomplir, femme qui va se confronter aux réalités et peu à peu les dominer comme une adulte responsable de son destin.

Le parcours intérieur de Lucie se trace ainsi sous nos yeux, dans une subtile évolution empreinte d’émotions, de sensibilité et de découvertes. L’anémone, l’olivier, la nature vont contribuer à l’évolution toute sensitive de ce personnage fait de fragilité et de force, de dépendance et de volonté.

Le style pur et simple mais d’une très belle qualité d’écriture met en relief les controverses subtiles de Lucie qui sortira vainqueur de cette quête, pour son repos intérieur.

Mais aura-t-elle eu raison ?

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Sous la forme d’un monologue, non d’un récit, le personnage de Lucie vit devant nous son parcours intérieur qui, bien que femme accomplie, la transforme en adulte responsable. Fait de successions de réactions sensibles, ce parcours évolue dramatiquement par le changement qui s’opère en elle.

Il s’agit donc d’un monologue, non pas le monologue adressé au public, mais comme une voix intérieure qui se parle, se contredit, se souvient, réagit… C’est un magnifique parcours pour une comédienne qui peut ainsi donner beaucoup de couleurs aux émotions du personnage en quête de soi-même. D’autant que la qualité à la fois simple et élaborée de l’écriture permet de donner une dimension à l’interprétation, autant qu’à l’écoute du spectateur.

Puisqu’il s’agit du cheminement intérieur du personnage, je n’ai pas souhaité de réalisme sur scène. Je préfère rester dans le symbole ; la lumière, les heures du jour - ou de la vie - l’ambiance, l’ombre de la maison.

Du plein soleil au soir tombant, c’est aussi l’apaisement intérieur qui nous est montré, pour trouver une sérénité qui la rassure, même si elle est imposée par la raison. Et c’est en quoi elle devient adulte.

Seul, l’oiseau n’est pas dupe du monde des humains ni de leurs compromissions, si innocentes soient-elles.

Philippe Rondest

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Sélection d’avis du public

Laisse flotter les rubans Le 1er février 2004 à 12h24

Excellent texte, merveilleuse actrice qui sait faire partager des émotions vraies, en résumé c'est très bien et pourtant il n'y a personne dans la salle (!?)

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Laisse flotter les rubans Le 1er février 2004 à 12h24

Excellent texte, merveilleuse actrice qui sait faire partager des émotions vraies, en résumé c'est très bien et pourtant il n'y a personne dans la salle (!?)

Informations pratiques

Théâtre des Mathurins

36, rue des Mathurins 75008 Paris

Bar Madeleine Saint-Lazare Salle climatisée Vestiaire
  • Métro : Havre-Caumartin à 141 m, Saint-Lazare à 201 m, Madeleine à 298 m
  • RER : Haussmann Saint-Lazare à 296 m, Auber à 319 m
  • Bus : Havre - Haussmann à 86 m, Pasquier - Anjou à 94 m, Gare Saint-Lazare à 155 m, Paris Saint-Lazare à 252 m, Anjou - Chauveau Lagarde à 295 m, Gare Saint-Lazare - Rome à 312 m, Saint-Augustin à 339 m, Madeleine à 368 m, Opéra à 393 m
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Plan d’accès

Théâtre des Mathurins
36, rue des Mathurins 75008 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 30 décembre 2007

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