
Bienvenus en 1900, entrez dans la Maison Close ! Vous rencontrerez son petit monde, celui des bas-fonds, celui des mal nés, mais haut en couleur et ses prostituées pétillantes, drôles, au verbe haut. À partir de 10 ans.
À partir de 10 ans.
Été 1900. Louise débarque chez Léonie et découvre les rouages de cette maison close où gravite son petit monde fait de gens mal nés mais flamboyants dont ses prostituées pétillantes, drôles, au verbe haut.
Cet établissement bien rôdé est tenu de main de maîtresse par sa tenancière, jusqu'à ce qu'un accident tragique vienne tout bouleverser, le livrant au chaos et à la menace de la police.
Entre exaltation et désillusion mais toujours en quête de liberté, les filles voient leur destin basculer et n'ont qu'un seul choix : s'unir face à l'adversité.
Ce spectacle envoûtant est rythmé par une musique originale et des chorégraphies sublimant ainsi les personnages et l'intrigue.
« Pièce aux dialogues succulents. À voir d’urgence. » La Provence
« Les comédien·nes sont impressionnant·es de talent. Le résultat est édifiant. » Toute la culture
« Originalité, audace et qualité exceptionnelle de ses interprétations. » Les Arts Liants
« Un manifeste féminin très original » Sudart-Culture
« J’ai adoré. » Théatrothèque
La Nuit du 14, chez Léonie est une comédie dramatique, une fresque sociale et politique.
Nous explorons l’univers des maisons closes du début du XXesiècle pour illustrer une terrible réalité : l’asservissement du corps des femmes. Les prostituées sont maltraitées par la tenancière, elle-même victime d’une société où le seul moyen pour une femme d’être indépendante est de vendre son corps, puis de vendre celui des autres.
Victimes, elles le sont toutes, assurément, maltraitées par les clients, leurs amants, la police, la société, la vie… mais elles traversent les drames avec une force et une rage de vivre nourries par l’espoir.
Loin d’une vision édulcorée de la maison close, nous avons voulu écrire sur ces prostituées « en numéro » (chaque fille était déclarée à la préfecture de police qui lui attribuait un numéro), leur donner la parole. La solidarité et la générosité de ces femmes envers leurs semblables étaient exceptionnelles. Nous avons voulu mettre en avant cette sororité que l’on retrouve dans tous les mouvements féministes actuels, pour raconter une belle histoire de femmes.
L’écriture, la composition musicale, les chorégraphies et la scénographie ont été pensées en même temps, nous permettant de privilégier l’une ou l’autre, au service de la narration. Cela apporte une cohérence et une puissance à la pièce que je n’avais pas imaginées. Les chorégraphies et la musique transcendent le texte et nous plongent dans une émotion brute.
Aussi bien à l’écriture qu’à la mise en scène, il y a eu une volonté de ne pas s’apitoyer sur ces femmes, de ne pas en faire des victimes. Elles pouvaient être soumises ou indépendantes, amoureuses ou libres, pleines de rêves ou ancrées dans le réel mais toujours résilientes.
Odile Huleux
Nous désirions écrire une pièce sur la discrimination des femmes située à une époque qui me passionne à savoir en 1900 à La Belle Époque. Ce sont les artistes de cette période qui m’ont permis de découvrir cette société en pleine mutation, notamment l’écrivain Émile Zola qui, tel un clinicien, l’a décrite jusque dans ses entrailles.
La maison close, cadre évident pour symbolis l’enfermement, lieu emblématique de cette période, est idéale pour parler des rapports hommes-femmes, illustrant parfaitement l’asservissement de ces dernières, puisqu’en 1900 ces établissements fonctionnaient comme de véritables geôles qui enfermaient les travailleuses, dans une grande promiscuité, sans intimité avec le droit d’une sortie de temps en temps, sous la coupe de la tenancière qui régnait en mère matrone. Elles n’avaient aucune échappatoire, chacune prisonnière de sa condition inextricable de femme dans les mœurs de l’époque.
Une pièce fouillée
Afin d’être au plus près de notre propos, Odile et moi nous sommes énormément documentées. Des enquêtes de sociologues de l’époque, des romans, des biographies de cocottes, ces « grandes horizontales » comme La Belle Otéro, La Goulue, Liane de Pougy, La Païva et bien d’autres, nous ont permis de nous immerger dans cette réalité et d’y trouver des sources d’inspiration.
La richesse de nos recherches et notre regard de femmes d’aujourd’hui nous ont permis d’écrire une pièce au passé pour réfléchir au présent. La direction d’acteur, la scénographie, la musique rendent cette pièce très actuelle et les spectateurs peuvent y projeter des situations qui leurs sont connues.
L’érotisme inhérent au lieu est suggéré avec pudeur grâce à la danse : La danse au service du charme afin d’esthétiser les mouvements.
Agnès Chanak
Nous suivons le fonctionnement quotidien d'une "maison de tolérance" du XIXeme siècle. Tous les comédiens, talentueux au possible, nous offrent un aperçu d'une misère et d'un désespoir normalisé aux contraintes d'une société. Mention spéciale au comédien qui assume plusieurs rôles avec crédibilité... Un compte-rendu lucide sur ... "la belle vie d'antan" ! ...
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Nous suivons le fonctionnement quotidien d'une "maison de tolérance" du XIXeme siècle. Tous les comédiens, talentueux au possible, nous offrent un aperçu d'une misère et d'un désespoir normalisé aux contraintes d'une société. Mention spéciale au comédien qui assume plusieurs rôles avec crédibilité... Un compte-rendu lucide sur ... "la belle vie d'antan" ! ...
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