
L’irrémédiable, c’est le monologue d’un enfermement physique et mental. Incarcérée et isolée, condamnée à errer dans sa souffrance, Laurence se livre et les retours sur son passé dévoilent les traumatismes qui ont engendrés « la monstre ».
L’irrémédiable, c’est le monologue d’un enfermement physique et mental. Incarcérée et isolée, condamnée à errer dans sa souffrance, Laurence se livre et les retours sur son passé dévoilent les traumatismes qui ont engendrés « la monstre ».
Cette fiction carcérale transmet la solitude d’une femme prisonnière de sa folie et, en filigrane, questionne la criminalisation de la maladie mentale ainsi que le système pénitentiaire en général.
« Une performance époustouflante. » La Parizienne
« Très troublante, très fougueuse et très exaltée interprétation de Delphine Grandsart. » Science Infused
« C'est fort, émouvant, Delphine Grandsart est bouleversante. » Fréquence Protestante
« La mise en scène de Delphine Grandsart traduit ce vertige avec une sobriété bouleversante.Son interprétation fait de Laurence non pas un monstre, mais une femme irrémédiablement vivante. » L'Autre Scène
Delphine Grandsart est bouleversante. Seule sur scène, elle porte haut et fort la voix de cette femme réfractaire aux lois de la société.
Quand je suis entré dans la salle, j’ai pensé à Dogville de Lars Von Trier : une scène dessinée à la craie au sol. Delphine Grandsart nous attendait dans le noir, de dos. La lumière s’est éteinte, et en quelques mots, nous avons plongé dans la conscience d’une femme enfermée, en quête de quelqu’un d’important. On la dira meurtrière plus tard, mais elle est seule, Laurence. Elle se parle à elle-même, façonne une figure, la cherche, la recrée. L’actrice s’efface, le personnage reste. La pièce, L’irrémédiable, est le monologue d’un enfermement physique et mental. Laurence, isolée, livre ses blessures, et questionne la criminalisation de la maladie mentale. Mais ce soir-là, une phrase m’a bouleversé : « Il partait toujours en éclaireur. » J’ai basculé. Vers une autre folie, celle de Marie Madeleine cherchant Jésus dans chaque être vivant. Même traitée de folle, elle sait ce qu’elle voit : l’amour partout. Le talent de l’actrice, de l’autrice Delphine Gustau, du musicien Pascal Trogoff, tout fonctionnait. La pièce m’a ouvert des portes insoupçonnées. La dernière fois que j’ai ressenti cela, c’était en 2000 avec La Nuit juste avant les forêts de Koltès. Rarement le théâtre me plonge aussi profondément. Tentez l’aventure : vous en ressortirez purifié, le corps rempli de vie.
Devant nous , une comédienne intense et vraie, d’une bouleversante sincérité, partage le drame qui a confisqué sa vie. Il faut qu’elle se raconte pour comprendre, voire tenter un futur, mais les chemins de la libération ne sont pas ceux que l’on imagine… Dans une mise en scène des plus pertinentes, on reçoit un message fort, touchant, qui résonne longtemps dans nos cœurs après que les lumières se sont rallumées. À voir absolument.
On sort de l'Irrémédiable un peu sonné... On pleure, on rit aussi, on est embarqué par une immense comédienne, Delphine Grandsart, seule en scène, dont le jeu à fleur de peau nous bouleverse. Quelle performance ! La mis en scène est sobre, sans artifice, et nous amène à l'essentiel. On ressent de l'empathie pour cette femme qui sombre dans la folie. Le texte est dense et fort, la musique, très cinématographique, donne un rythme à l'ensemble. Ne manquez pas ce grand moment de théâtre !
Delphine Grandsart signe ici une performance saisissante. Dès les premières minutes, on ressent la tension, l’enfermement, la solitude de ce personnage qu’elle incarne avec une vérité bouleversante. C’est un spectacle qui nous prend à la gorge, sans effets superflus. Tout repose sur la force du jeu, la précision des émotions et une mise en scène d’une sobriété percutante. On sort de la salle un peu sonnée, comme après avoir traversé quelque chose d’essentiel. Un très beau moment de théâtre contemporain, fort et habité.
Pour 5 Notes
Delphine Grandsart est bouleversante. Seule sur scène, elle porte haut et fort la voix de cette femme réfractaire aux lois de la société.
Quand je suis entré dans la salle, j’ai pensé à Dogville de Lars Von Trier : une scène dessinée à la craie au sol. Delphine Grandsart nous attendait dans le noir, de dos. La lumière s’est éteinte, et en quelques mots, nous avons plongé dans la conscience d’une femme enfermée, en quête de quelqu’un d’important. On la dira meurtrière plus tard, mais elle est seule, Laurence. Elle se parle à elle-même, façonne une figure, la cherche, la recrée. L’actrice s’efface, le personnage reste. La pièce, L’irrémédiable, est le monologue d’un enfermement physique et mental. Laurence, isolée, livre ses blessures, et questionne la criminalisation de la maladie mentale. Mais ce soir-là, une phrase m’a bouleversé : « Il partait toujours en éclaireur. » J’ai basculé. Vers une autre folie, celle de Marie Madeleine cherchant Jésus dans chaque être vivant. Même traitée de folle, elle sait ce qu’elle voit : l’amour partout. Le talent de l’actrice, de l’autrice Delphine Gustau, du musicien Pascal Trogoff, tout fonctionnait. La pièce m’a ouvert des portes insoupçonnées. La dernière fois que j’ai ressenti cela, c’était en 2000 avec La Nuit juste avant les forêts de Koltès. Rarement le théâtre me plonge aussi profondément. Tentez l’aventure : vous en ressortirez purifié, le corps rempli de vie.
Devant nous , une comédienne intense et vraie, d’une bouleversante sincérité, partage le drame qui a confisqué sa vie. Il faut qu’elle se raconte pour comprendre, voire tenter un futur, mais les chemins de la libération ne sont pas ceux que l’on imagine… Dans une mise en scène des plus pertinentes, on reçoit un message fort, touchant, qui résonne longtemps dans nos cœurs après que les lumières se sont rallumées. À voir absolument.
On sort de l'Irrémédiable un peu sonné... On pleure, on rit aussi, on est embarqué par une immense comédienne, Delphine Grandsart, seule en scène, dont le jeu à fleur de peau nous bouleverse. Quelle performance ! La mis en scène est sobre, sans artifice, et nous amène à l'essentiel. On ressent de l'empathie pour cette femme qui sombre dans la folie. Le texte est dense et fort, la musique, très cinématographique, donne un rythme à l'ensemble. Ne manquez pas ce grand moment de théâtre !
Delphine Grandsart signe ici une performance saisissante. Dès les premières minutes, on ressent la tension, l’enfermement, la solitude de ce personnage qu’elle incarne avec une vérité bouleversante. C’est un spectacle qui nous prend à la gorge, sans effets superflus. Tout repose sur la force du jeu, la précision des émotions et une mise en scène d’une sobriété percutante. On sort de la salle un peu sonnée, comme après avoir traversé quelque chose d’essentiel. Un très beau moment de théâtre contemporain, fort et habité.
77 rue de Charonne 75011 Paris