
Le théâtre La Flèche, établissement culturel de la ville de Paris et soutenu par la Mairie du 11ème, a ouvert ses portes au public le 20 septembre 2018, pour sa première saison théâtrale et musicale, au sein des anciens locaux du théâtre de La Loge, dans le onzième arrondissement de Paris.
Flavie Fontaine, metteure en scène, directrice de compagnie et programmatrice de La Flèche, a fait le pari de reprendre le site, et désire poursuivre et approfondir la démarche culturelle du théâtre de la Loge, en proposant un lieu de création et de diffusion, au 77 rue de Charonne.
Pour sa première saison, ce théâtre de quartier, disposant de 49 places, a accueilli 11 projets artistiques différents sur un total de 69 dates pour 2400 spectateurs.
En mai 2018, le spectacle Dans ma chambre adapté du roman de Guillaume Dustan et interprété par Hugues Jourdain se voit repris au théâtre du Petit St Martin, après trois prolongations à La Flèche.
Les projets de La Flèche sont simples. Il s’agit de promouvoir une structure qui favorise l’émergence de jeunes compagnies en proposant l’accueil et l’accompagnement des équipes. Ces démarches ont pour but de contribuer à l’apparition de nouveaux gestes artistiques et de développer l’accès aux pratiques culturelles. La création d’un lien privilégié avec le public et l’attention portée aux spectateurs sont des valeurs primordiales. Afin de promouvoir et étendre les différents projets, La Flèche a développé des partenariats avec le JTN et la Compagnie Guild. Dans le futur, elle souhaite en mettre d’autres en place. La recherche de partenaires s’inscrit dans la volonté de multiplier et d’enrichir le processus de création.
Adaptée du texte de Claudia Shear, immense succès à Broadway, Ma vie en biais est le récit poignant et drôlissime d’une victoire contre la précarité.
Une enquête intime sur la place de la religion dans les rapports amoureux.
L’irrémédiable, c’est le monologue d’un enfermement physique et mental. Incarcérée et isolée, condamnée à errer dans sa souffrance, Laurence se livre et les retours sur son passé dévoilent les traumatismes qui ont engendrés « la monstre ».
Une nuit, à Calais. Un migrant entre chez un marchand de kebabs, du nom d'Homère. On apprend qu'il vient d'Algérie et qu'il a traversé la Méditerranée.
Paris. Septembre 1827. Berlioz sort du théâtre après une représentation d’Hamlet avec l’actrice Harriet Smithson. Quarante lettres lui sont envoyées et restent sans réponse.
Un couple de quadras, façonné par les mirages d’une société malade, voit ses rêves tourner au désastre et sombre dans la guerre conjugale. Leur petite fille, retranchée dans le silence, cristallise la profondeur du malaise.
La journée aurait pu bien commencer si la bête n’était pas tombée en panne.
Impératrice Gaya, anti-héroïne, superwoman ratée, sans pouvoirs, qui a des problèmes de mémoire et d'élocution est la maîtresse absolue de la planète Azgard. Après y avoir éradiqué tous les hommes, elle a pour projet d'en faire autant dans la Galaxie toute entière en commençant par la planète Terre.
C’est l’histoire de quelqu’un qui veut nous dire quelque chose. Mais non, en fait, c’est l’histoire de quelqu’un qui est en colère parce qu’il n’arrive pas à nous le dire.
Bonjour, je m’appelle Paul Toucang, j’ai 30 ans. J’adore passer l’aspirateur dans mes cheveux, et parfois je danse nu chez moi.
4 septembre 1998, Stade de France. Un concert historique se prépare, mais la pluie s’invite. À travers le regard d’un fan inconditionnel et les figures qui ont façonné la légende, Je ne suis pas Johnny dépeint le monde fascinant des idoles et des adorateurs. Une réflexion fiévreuse sur la célébrité, la foi et notre besoin éternel de transcendance.
77 rue de Charonne 75011 Paris