Julie

du 9 au 13 janvier 2010
1h15

Julie

Entre Julie, l’aristocrate en quête de perdition, et Jean, le valet arriviste, la rencontre prend des allures de combat à la vie à la mort. Pendant une nuit brûlante, ils vont se découvrir, s’affronter et se perdre… Les feux tragiques de Strindberg, mis en musique par Philippe Boesmans dans un opéra de chambre incandescent !

Opéra de chambre en un acte, sous la direction musicale de Jean-Paul Dessy.

  • " Donnez-moi un ordre, j'obéirai comme un chien ! "

C’est la nuit de tous les feux : celle de la Saint-Jean. Dans la cuisine du château, mademoiselle Julie, la fille du comte, s’amuse à provoquer Jean, le valet. Entre l’aristocrate en quête de perdition et le domestique ambitieux, la rencontre éclate comme un incendie. Pendant les quelques heures que durera leur face à face, ils vont se séduire et se résister, se livrer et se trahir, s’affronter et se détruire…

Dans le drame de Strindberg se croisent deux trajectoires fatalement opposées, le rêve d’une chute et celui d’une ascension. Luc Bondy et Marie-Louise Bischofberger en ont tiré un livret en douze tableaux, subtilement taillé dans la chair du texte pour laisser toute sa primauté à la musique.

Le metteur en scène Matthew Jocelyn retrouve ici pour la troisième fois le compositeur Philippe Boesmans, avec un opéra de chambre " où le chant et l’orchestre ensemble sondent les profondeurs d’une histoire qui ne devrait pas avoir lieu ". " Philippe Boesmans, écrit encore Matthew Jocelyn, navigue allègrement et librement sur les eaux de cette tragédie domestique : soixante-dix minutes sans interruption d’un huis-clos finement orchestré, d’une mise à mort inévitable. "

  • La presse

"Sur le plateau [...] se déroule un passionnant huis clos de soixante-dix minutes. Musique et parole s'y harmonisent à merveille, sur un tempo haletant. [...] on ne peut que saluer la présence du baryton Alexander Knop dans le rôle de Jean, artiste campant avec bel engagement la froide animalité de son rôle. Splendide Julie en la personne de Carolina Bruck-Santos. [...] Agnieszka Slawinska, une Kristin qui apporte à cette oeuvre la violence de l'émotion." La République du centre

"la direction d'acteur, très cinématographique, mène les chanteurs à un niveau rare d'engagement, de virtuosité et d'impact. La direction de Jean-Paul Dessy suit la même tendance. [...] on se trouve ici devant un drame de portée universelle, où contenu et contenant se renforcent." Libre Belgique

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Spectacle terminé depuis le mercredi 13 janvier 2010

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