
Le Théâtre des Champs-Elysées est sans conteste l’un des plus beaux lieux de spectacle parisiens. Construit en 1913, il a la particularité d’avoir été conçu par un groupe d’artistes : les architectes Henry Van de Velde puis Auguste Perret, le peintre et sculpteur Antoine Bourdelle, le peintre Maurice Denis, ainsi que le cristallier René Lalique pour ne citer que les principaux d’entre eux. Il fut le premier théâtre parisien à être entièrement construit en béton armé.
La restauration de la Grande Salle consacrée aux représentations lyriques, aux concerts symphoniques et à la danse fut décidée en 1985. Deux ans plus tard, le 23 septembre 1987, le Théâtre rouvrait ses portes, entièrement rénové. Quinze ans après ces importants travaux il a été décidé d’entreprendre une nouvelle campagne de rénovation, mais afin d’éviter la fermeture complète du théâtre pendant une saison entière, les travaux s’effectuent désormais par étape pendant la période estivale. Il s’agit alors de remplacer des équipements vieillissant, de remédier à l’usure de certaines parties importantes du théâtre et d’améliorer le confort des spectateurs et des artistes lors de leur venue. Ainsi ces dernières années, les travaux ont notamment concerné la rénovation du marbre de la façade, le remplacement de la moquette de la salle par du parquet et l’installation d’un nouveau décor de concert entièrement en bois, permettant une très nette amélioration de l’acoustique.
Le Théâtre des Champs-Elysées est désormais un outil de travail moderne recevant chaque année près de 300.000 spectateurs et quelques milliers d’artistes et de collaborateurs.
Le Théâtre des Champs-Elysées, fleuron de l’architecture française du XXème siècle, fut dès 1953, avec sa salle de 2000 places, l’un des premiers édifices du patrimoine architectural contemporain à être classé parmi les Monuments Historiques. En 1970, la Caisse des Dépôts et Consignation devient propriétaire de l’ensemble du bâtiment du 15 avenue Montaigne et actionnaire principal du Théâtre des Champs-Elysées dont il soutient l’ensemble de la programmation.
Selon un calendrier trimestriel, les visites sont ouvertes aux individuels.
Ce sont plus de 200 levers de rideaux qui émerveillent sans retenue les spectateurs, chaque saison.
La programmation éclectique et exigeante propose de nouvelles productions d’opéras mis en scène, des spectacles de danse allant du ballet classique aux créations chorégraphiques contemporaines, des concerts de variété ou même pop, des oratorios et opéras en version de concert, des récitals de chant, des récitals d’instruments rassemblant toutes les générations de pianistes virtuoses, des concerts symphoniques, les mythiques Concerts du Dimanche Matin et bien-sûr des représentations de spectacles Jeune Public à savourer en famille.
Pour ne citer qu’eux, et ils sont si nombreux, voici quelques artistes qui aiment le Théâtre des Champs-Elysées :
Metteurs en scène : Sasha Waltz, Olivier Py, Olivier Mears, Christof Loy, Krzysztof Warlikowski.
Chanteurs et Chanteuses : Freddie De Tommaso, Philippe Jaroussky, Julia Lezhneva, Patricia Petibon, Natalie Dessay, Vanina Santoni, Jakub Josef Orlinski, Ana Netrebko…
Instrumentistes : Adam Laloum, Bertrand Chamayou, Nemaja Radulovic, Edgar Moreau, Elisabeth Leonskaya, Alexandra Dovgan, Grigory Sokolov, Evgeny Kissin, Anne Queffélec…
Chefs d’Orchestre : Lahav Shani, Daniele Gatti, Emmanuelle Haïm, Christophe Rousset, Thomas Hengelbrock, Karina Canellakis…
Chorégraphes : Carolyn Carlson, Chrystal Pite, Akram Khan, Mats Ek, Jin Xing…
Sa naissance reste marquée par le scandale de la création du Sacre du Printemps de Stravinsky interprété par Nijinsky, une œuvre qui choqua tout autant par sa musique que par sa chorégraphie. « Je les ai fait venir à Paris des quatre coins du monde, ces chevaliers errants. », ainsi s’exprimait Gabriel Astruc, premier directeur du Théâtre. Ses successeurs ont tous affiché la même ambition.
L’aventure artistique du Théâtre des Champs-Elysées est illustrée par la présence, depuis plus de 100 ans, des artistes les plus prestigieux de l’histoire de la musique, de l’opéra et de la danse.
L’ambition de cette collection de Chroniques est de mettre en regard une actualité de programmation au cours de la saison avec l’histoire du Théâtre au travers d’un artiste, d’une œuvre, d’un répertoire ou d’une thématique. Chaque ouvrage comporte un texte et une préface confiés à des auteurs reconnus dans leur domaine et à des artistes, une riche iconographie et une série d’archives audio grâce à une collaboration avec l’Ina. Les Chroniques sont en vente auprès des Caisses du Théâtre, sur leur site internet ou en librairie.
La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite, merci de le préciser avant votre commande au 01 40 13 84 65 (pour vérification des disponibilités).
Un bar avec restauration légère vous accueille 1 heure avant le spectacle.
Après Blanche Neige et Roméo et Juliette, Angelin Preljocaj renoue avec le ballet narratif et son goût pour les histoires. Mêlant le chef-d’œuvre musical de Tchaïkovski à des arrangements plus contemporains comme il aime à le faire, il s’empare du mythe de la princesse-cygne, enrichi d’un regard innovant et contemporain. Époustouflant.
La truculente poésie d’Offenbach servie par le tandem Marc Minkowski – Laurent Pelly. Chanté en français, surtitré en français / anglais.
Trois créations françaises Crystal Pite, Medhi Walerski et Johan Inger par les danseurs du Ballet BC (British Columbia) de Vancouver.
L’adaptation pour le jeune public de l’histoire de Roméo et Juliette d’après Gounod. À partir de 5 ans
Un spectacle onirique pour petits et grands imaginé par la cheffe et réalisatrice Alondra de la Parra et la clown Gabriela Muñoz. À partir de 6 ans
La grande fantaisie zoologique de Saint-Saëns qui enchante petits et grands. À partir de 5 ans
Evgeny Kissin en pleine maturité face à ses fondamentaux.
Une fête de famille des Casadesus pour un anniversaire en fanfare.
L’une des plus « brûlantes » figures romantiques imaginée par Cherubini. Chanté en français, surtitré en français / anglais.
À l’heure où les humains puisent les dernières ressources de la Terre, Carolyn Carlson lui lance un cri d’amour. La chorégraphe américaine met en scène les quatre éléments pour rendre hommage à notre planète, à travers une réflexion poétique sur l’humanité et la nature.
Un moment de fête et de partage mêlant chefs-d’œuvre classiques parmi les plus festifs et une sélection des plus beaux chants de Noël.
Le traditionnel rendez-vous de Radio Classique pour célébrer l’arrivée de l’été en musique.
Chen Sa est la grande pianiste classique chinoise de sa génération et trop rare en France.
Francesco Piemontesi à l’assaut de deux sommets du clavier de Schubert et Liszt.
David Fray et son cher Bach puis en terres romantiques.
Edgar Moreau et David Kadouch explorent des pages méconnues de Rachmaninov, Dvořák et Chopin.
Saint-Saëns revisité par le jazz. À partir de 5 ans
L’Ascanio juvénile de Mozart et déjà toutes les promesses de la maturité à venir. Chanté en italien, surtitré en français / anglais.
La version vivaldienne de l’histoire du Prince Tamerlano incarné par Carlo Vistoli. Chanté en italien, surtitré en français / anglais.
Yannick Nézet-Séguin poursuit son épopée wagnérienne avec Siegfried. Chanté en allemand, surtitré en français / anglais.
Le concert des lauréats des Diapason d’Or 2025.
Jonas Kaufmann dans l’opérette viennoise, un moment de plaisir à déguster sans modération.
L’Enlèvement où règnent faux exotisme et esprit juvénile caractéristique du jeune Mozart. Chanté en allemand, surtitré en français / anglais.
Toute la délicatesse de Purcell et le lamento de Didon incarné par Véronique Gens. Chanté en anglais, surtitré en français
Le Messie ou toute la splendeur de l’écriture chorale de Haendel. Chanté en anglais, surtitré en français.
S'il ne devait rester qu'un opéra de Haendel, nul doute qu'Ariodante aurait toutes les faveurs. Chanté en italien, surtitré en français / anglais.
Doté d’une époustouflante technique, le pianiste sud-coréen Seong-Jin Cho, rare en France, n’en reste pas moins un interprète sachant mêler sobriété et poésie.
Toute la splendeur du timbre de Pretty Yende pour célébrer Noël en chansons.
Récital piano-chant pour la Diva russe.
Le souvenir du séjour italien de Haendel dans l’exercice de la cantate. Chanté en italien, surtitré en français / anglais.
Effet miroir aux résonances contemporaines où Poulenc « dialogue » avec le compositeur Thierry Escaich. Chanté en français, surtitré en français / anglais
Le Quatuor Diotima en bonne compagnie avec le violoncelliste Victor Julien-Laferrière.
Philippe Jaroussky au cœur de la cantate italienne baroque.
Nouveau rendez-vous en toute complicité pour Les Siècles et Bertrand Chamayou.
Le nouveau rendez-vous dominical du trio Wanderer en terres françaises.
Le phénomène Yoav Levanon pour un programme Chopin, Rachmaninov, Schumann et Couperin.
Le « tube » de Vivaldi pour une expérience immersive et participative inédite. À partir de 5 ans
Soirée haute en couleurs et vocalises avec Marina Viotti et ses invités « surprise ».
L’invitation de Jean-Christophe Spinosi à explorer les chemins de la musique de Cordoue à Jérusalem.
Catherine Trottmann et Alex Vizorek nous convient à un bal viennois.
Le clavier d'András Schiff pour célébrer Haydn, Mozart et Schubert.
Le Quatuor Diotima pour une exploration du quatuor au XXe siècle et au-delà !
Le clarinettiste Pierre Genisson en compagnie du Quatuor Strada pour un programme aussi original qu’ambitieux.
Après son hommage à Ravel de l’automne, retour au récital en solitaire pour Nikolaï Lugansky.
Bach et les Quatre Saisons de Vivaldi pour fêter l’été à venir.
Alice Sara Ott nous invite à (re)découvrir John Field, le compositeur à l’origine de la forme du nocturne.
Andrea Marcon pour une soirée miroir où dialoguent Bach fils et Beethoven.
L’insolent talent de la jeune Alexandra Dovgan.
Un festival consacré à Hans van Manen par la troupe du Dutch National Ballet d’Amsterdam.
Le « classique » de Prokofiev raconté par Alex Vizorek et illustré par Grégoire Pont. À partir de 5 ans
Le Père Noël viendra-t-il au Pays des Éléphants ? A partir de 5 ans
Sunwook Kim en solitaire pour célébrer Haydn, Schumann et Schubert.
Une soirée tout en apesanteur spirituelle avec Haendel et Vivaldi menée par Marc Minkowski. Chanté en latin, surtitré en français / anglais.
Gautier Capuçon et ses Jeunes protégés de son Académie pour des premiers pas forcément pas comme les autres.
Haendel et l’Arioste pour l’une des plus émouvantes pages de Haendel. Chanté en italien, surtitré en français / anglais
Le retour de l’Orchestre de Birmingham pour deux pages majeures du répertoire russe.
L’attachant Bertrand Chamayou en terres romantiques.
Le répertoire en majesté de Bach à Franck Martin sous la baguette de Thomas Hengelbrock.
La Saint-Matthieu, l'autre grande page sacrée de Bach après la Saint-Jean. Chanté en allemand, surtitré en français / anglais.
Un nouveau récital avenue Montaigne de Dmitry Masleev, étoile montante de l’école russe du piano.
Ning Feng, Edgar Moreau et Nelson Goerner pour une belle démonstration de complicité musicale.
Une Grande Voix, Sonya Yoncheva, pour une soirée dédiée à Puccini et Verdi.
Nelson Goerner pour un voyage européen du clavier.
Lea Desandre et Huw Montague Rendall, la jeunesse et le talent réunis pour Mozart et Rossini.
Rafał Blechacz en parfaite osmose musicale avec Mozart, Beethoven et naturellement Chopin.
Le Quatuor Diotima et Beethoven à l’acmé de son art chambriste.
Somptueux point d’orgue de l’oratorio classique, La Création rayonne également par les frémissements du préromantisme à venir. Chanté en allemand, surtitré en français / anglais.
Kristina Mkhitaryan et Aigul Akhmetshina, deux voix complices déjà brillantissimes.
La pianiste Anna Vinnitskaya entre la virtuosité de Scriabine et les couleurs de Ravel.
Nikolay Khozyainov avec Chopin, Scriabine et ses propres compositions.
Le rendez-vous annuel avec Grigory Sokolov. Programme à découvrir plus tard, mais toujours le rituel des 6 bis.
Le piano d’Anne Queffelec aux côtés du Quatuor Hanson et de la contrebasse d'Etienne Durantel.
Un Broadway family show pour Natalie Dessay et Laurent Naouri.
L’Orchestre de chambre de Paris retrouve Maxim Emelyanychev pour une soirée 100% française.
Le solaire Pene Pati en chanteur napolitain.
L’alto de Tabea Zimmermann et la baguette de Gábor Káli pour célébrer le centenaire Kurtág.
Un « tube » et une légende du baroque italien honoré par un duo rompu à ce répertoire exigeant.
15, avenue Montaigne 75008 Paris