Irma la Douce ou la jalousie d'un fripé

Paris 19e
du 9 au 30 août 2009
1h15

Irma la Douce ou la jalousie d'un fripé

C'est l'histoire d'un tendre amour entre une prostituée et un voyou, une histoire drôle, aventureuse et absurde, en textes et en chansons...

Introduction
Une comédie musicale à Montmartre

L'Histoire qu'on va vous raconter, c'est l'histoire d'un ménage à deux : on ne voit pas ça tous les jours ! C'est par cette déclaration sentimentale qu'Alexandre Breffort commence le récit des aventures d'Irma la douce, car c'est avant tout une histoire d'amour.

Non loin du pont Caulaincourt, au Bar des Inquiets, s'agite le petit monde du milieu. Ce sont de petites gens, innocemment persuadées malgré leurs mauvaises habitudes que rien de très fâcheux ne peut leur arriver s'elles échappent à la police. Plus candides encore, Irma la douce et Nestor le Fripé s'imaginent qu'une fille et son homme n'ont qu'à s'aimer pour que tout s'arrange. Mais il suffit au contraire de s'aimer pour que les ennuis commencent et la jalousie… la jalousie…

On ne peut énumérer les malheurs et les joies de Nestor et d'Irma sans déflorer le sujet même de la pièce, mais ce qu'on peut dire, c'est qu'après les pires complications, les amants heureux s'en iront la main dans la main quand le rideau tombe.

Extrait du programme de la création

  • Une comédie musicale à Montmartre

Irma-la-douce règne sur les trottoirs de Montmartre, tandis que Nestor-le-fripé, petit truand encore méconnu, s'efforce de mériter la considération du " Milieu " .

Sous le regard complice de Bob-le-hotu, taulier du fameux Bar des Inquiets, Irma et Nestor vont avoir " la touche " , le béguin l'un pour l'autre.

Nestor le Fripé devient jaloux des " harengs " , il se déguise en M.Oscar, vieil homme riche qui paie Irma pour devenir son unique client. Mais Nestor se fatigue à travailler énormément pour entretenir son double, et décide de " tuer " son alter ego ...

  • Note d'adaptation

Irma au commencement était l’un des nombreux personnages de la galerie gouailleuse inventée par Breffort dans ses deux recueils Les contes du Grand-père Zig et Les nouveaux Contes du grand-père Zig.

L’une des nouvelles de ces ouvrages s’intitule La jalousie du Fripé : elle ne fait que quelques pages, mais contient toute l’histoire, la vraie histoire du Fripé. Comme la nouvelle est courte, le rythme y est plus vif, les dialogues plus simples, voire simplistes, et cependant toutes les blagues et les jeux de mots y sont déjà. Est-ce l’expérience de Breffort comme chroniqueur au Canard enchaîné que l’on ressent dans cette économie, cette recherche de la réplique qui fait mouche, de la chute drolatique et légère qui conclut quasiment chaque dialogue ? En tous cas c’est ce ton-là qui m’a séduit et que j’ai tenté de conserver dans cette adaptation.

Nous avons commencé à improviser sur les personnages d’Irma et de Nestor, et sur la trame de l’histoire, construisant une narration très elliptique, les quelques dialogues servant uniquement à introduire les chansons. Nous avions le sentiment de travailler sur une légende, un mythe faisant partie du patrimoine dont nous nous sommes emparés comme nous l’aurions fait de Peau d'Âne.

La nouvelle intitulée La jalousie du Fripé ou les harengs terribles qui devait devenir plus tard la fameuse Irma la douce, est écrite sous forme de récit et ne comporte quasiment pas de dialogues. Un deuxième texte, intitulée cette fois Les harengs terribles, est la forme théâtralisée du premier texte.

Je me suis basée sur les trois textes, la jalousie du Fripé, Les harengs terribles et Irma la douce. J’ai essayé de garder certaines phrases lapidaires et jeux de mots absurdes du premier, tout en me servant du second pour les textes de Bob, plus riches, et du dernier pour les dialogues entre Irma et Nestor.

On y entend le cabaret parisien, son humour provocant et frondeur. En voulant rester au plus près de cet esprit, mon travail à consisté à retrouver une place aux chansons, qui datent, elles, de la version la plus tardive, et à théâtraliser le texte narratif, par plusieurs procédés.

Les chansons ont déterminé la structure du texte : presque chaque scène trouve son point culminant ou sa conclusion dans une chanson.

  • Note de mise en scène

Le « Bar des Inquiets », que l’on peut imaginer dans la nuit Montmartroise des années 50, est la matrice. C'est là que les hommes prennent racine et où les femmes viennent apporter la comptée. C'est là aussi que l'on peut entendre les histoires de truands mythiques, brandir victorieusement le journal qui relate le dernier braquage d'un confrère, là où les auteurs et scénaristes des années 50 ont puisé l'inspiration de leurs meilleurs personnages, là enfin où Breffort a passé beaucoup de temps… Ce bar est le dépositaire de la légende de Irma la Douce. De celui-ci surgit Bob le Hotu, qui sait tout, entend tout, raconte et met de l'ordre dans cette histoire folle. Mais peut-être invente-t-il tout ce qui se passe sur le plateau…

A jardin, un angle de bar qui se serait échappé d'une photo de Doisneau. A cour, un objet hétéroclite, constitué d'un réverbère noir collé à un tabouret de bar, est posé là, comme un îlot où deux images du Paris nocturne auraient échoué ensemble. Les éléments de décor sont dans des nuances de noir, gris et blanc qui rappellent à la fois les vieilles photos et la nuit : dessus ressortent des lumières colorées qui s'allument au rythme de l’action. Elles clignotent même parfois, évoquant les objets-souvenirs pour touristes...

Le côté " recomposé " de ce décor marque que cette époque est un souvenir imprécis, fait de photos, d’images de films et de phrases de romans. On croit qu’on la connaît parce qu'on a vu les films d'Audiart. Nous taquinons le légendaire.

Le spectacle commence comme un conte pour adultes, on comprend que Bob le Hotu, patron du bar, sera le narrateur et le démiurge de la représentation. Il installe les protagonistes dans leurs rôles. Naïfs et emportés, Irma et Nestor s’aiment, se disputent, poussent leurs cris du coeur dans les chansons, et sont parfois si submergés par le tourbillon des évènements que Bob les reprend, comme un metteur en scène. Musicien, commentateur caustique et tendre, on peut le voir comme un double de l’auteur. L'accordéon à lui seul peut faire comprendre que le temps s'écoule sur plusieurs mois ou rendre compte de l'état intérieur d'un personnage.

Beaucoup de scènes sont construites sur le principe du cabaret : tour de magie dans le public, chansons chorégraphiées, solos, jeux de vêtements et d’accessoires… et même numéro de transformiste !

Sophie Plattner

Sélection d’avis du public

Comdédie musicale chaude et intimiste... Le 18 août 2009 à 10h34

Pleins de jolie rengaine qui nous restent dans la tête en sortant de ce spectacle. Pour ceux qui ne connaissent pas encore Irma la douce est une comédie musicale pleine de chansons de Paris et a l'effet d'une fenêtre sur le montmartre des années 30'

RE: Super spectacles, drôle et émouvant! Le 18 août 2009 à 10h30

oui, je confirme, c'est vraiment un spectacle à voir. C'était réjouissant. ça fait du bien dans ce mois d'août à Paris!

Super spectacles, drôle et émouvant! Le 1er août 2009 à 18h43

Merci à ces trois comédiens talentueux de nous avoir fait redécouvrir ces textes de Breffort. Merci pour toute l'émotion qu'ils nous ont communiqué. Un spectacle à voir absolument!

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Comdédie musicale chaude et intimiste... Le 18 août 2009 à 10h34

Pleins de jolie rengaine qui nous restent dans la tête en sortant de ce spectacle. Pour ceux qui ne connaissent pas encore Irma la douce est une comédie musicale pleine de chansons de Paris et a l'effet d'une fenêtre sur le montmartre des années 30'

RE: Super spectacles, drôle et émouvant! Le 18 août 2009 à 10h30

oui, je confirme, c'est vraiment un spectacle à voir. C'était réjouissant. ça fait du bien dans ce mois d'août à Paris!

Super spectacles, drôle et émouvant! Le 1er août 2009 à 18h43

Merci à ces trois comédiens talentueux de nous avoir fait redécouvrir ces textes de Breffort. Merci pour toute l'émotion qu'ils nous ont communiqué. Un spectacle à voir absolument!

Informations pratiques

Deux Rêves

5, passage de Thionville 75019 Paris

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  • Bus : Ourcq - Jean Jaurès à 199 m, Jean Jaurès - Lorraine à 228 m
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Plan d’accès

Deux Rêves
5, passage de Thionville 75019 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 30 août 2009

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