- D'une extraordianaire modernité
Guerre est l’adaptation théâtrale sous forme de monologue de l’incroyable roman inédit de Louis-Ferdinand Céline. Entre récit autobiographique et œuvre d’imagination, l’auteur du célèbre Voyage au bout de la nuit dénonce l’absurdité et l’atrocité de la guerre.
À travers la convalescence du jeune Ferdinand Destouches, il nous livre son expérience traumatisante de soldat, sa vie à tout jamais bouleversée et sa rage de vivre dans le chaos du monde. Puissant, violent, dérangeant, le récit se fait aussi émouvant, burlesque et poétique. Tout le génie littéraire de Céline y est présent dans une écriture argotique, outrancière et jubilatoire d’une immense beauté. Céline nous parle aussi bien de mort, de sexe, de trahison que de la folie des hommes et de la monstruosité de nos sociétés.
Immense succès en librairie, ce véritable chef d’œuvre est porté à la scène pour la première fois par Benoît Lavigne et incarné avec virtuosité par Benjamin Voisin. Ce spectacle nous frappe par sa résonance actuelle et son extraordinaire modernité.
« Une belle claque théâtrale. La langue crue et fignolée à la fois, y va droit au but pour dire la peur, le sang, l’odeur de la mort, le désir et le sexe. […] Avec une splendide plasticité, le comédien Benjamin Voisin […] incarne la voix du jeune brigadier découvrant la dévastation autour de lui, comme tous les autres personnages, stylisées par l’écrivain dans leurs gestes, leurs accents, leurs pulsions. » Télérama TTT
« Une performance d’une intensité troublante. » Le Parisien
« Une présence époustouflante. L’étoffe des plus grands Acteurs. » L’Obs
« Benjamin Voisin joue magistralement la partition de Céline […] On sort de là toute chose. Tout sonné. » Le Figaro
« Il nous sidère. Il a la grâce. […] c’est cru, cocasse, atroce. Un grand moment. » Le Canard enchaîné
« Sa gouaille de joli cœur fait merveille. » La Terrasse
« Dans ce récit où autobiographie et imagination se confondent, Benoît Lavigne et Bérangère Gallot saisissent la quintessence de la langue crue et impitoyable de Céline, que Benjamin Voisin incarne avec bravoure et intensité. » Les Echos
« Benjamin Voisin s’empare de cette riche matière textuelle et la restitue avec une aisance hallucinante. […] La mise en scène d’inspiration picturale propose une belle esthétique qui se présente comme un véritable contrepoint à l’écriture crue et radicale du romancier. » Sceneweb
« La scénographie et les lumières de Seymour Laval offrent un décor de toute beauté à cette confession d’un enfant du siècle, auquel Benjamin Voisin offre la piquante et romantique séduction d’un Gavroche effronté, cabot au milieu des chiens. » Catherine Robert, La Terrasse
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