Flamenco, 2006

Des flamencos à danser, relevés comme tanguillo ou rumba, voire plus sombres comme taranta ou seguiriya pour une gala flamenca, l'une de ces fameuses soirées où les meilleurs solistes se succèdent. Les noms d’Eva Yerbabuena, Tomatito, Mayte Martín, Belén Maya, José Mercé, Esperanza Fernández suffiront à convaincre amateurs éclairés ou simples gourmands de la qualité de cette programmation flamenca.

Tous le(s) flamenco(s)
Calendrier

  • Tous le(s) flamenco(s)

Art « nomade » que les musiciens gitans d’Andalousie hissèrent au niveau de l’excellence bien après leur arrivée en Espagne au XVe siècle, le flamenco, danse, chant et musique mêlés, reste aujourd’hui encore cette passion qui se consume entre allégresse et gravité. Traversant les épreuves mais ne reniant jamais son essence, l’improvisation comme la filiation dont il est fait, le flamenco va connaître plusieurs âges d’or : on le découvre puro à la fin du XIXe siècle, puis il se théâtralise porté par les grands noms du genre.

Dansé ou joué dans les fêtes de village, puis dans les cafés chantants ou sur les plus grandes scènes, le flamenco n’a jamais cessé d’impressionner les publics. Aujourd’hui plus vivace que jamais, le flamenco reste fidèle à cet esprit de bravoure avec ses talents bruts. Après tout, il n’y a peut-être pas « un » flamenco mais autant de couleurs que d’interprètes. Au fil des saisons le Théâtre National de Chaillot a su lui faire une place entière : proposer un festival Flamenco dans la grande salle Jean Vilar est une juste reconnaissance.

Autant dire que tout ce que compte l’Espagne de danseurs, de voix et de musiciens ne voudra manquer cette fête du zapateado (les pieds qui frappent le sol), du compas (la nature du rythme des différents chants) et du duende (une sorte de transe provoquée par la danse flamenco). On nous promet des flamencos à danser, relevés comme tanguillo ou rumba, voire plus sombres comme taranta ou seguiriya. Une gala flamenca, ces fameuses soirées exceptionnelles où les meilleurs solistes se succèdent, nous est même promise. Quelques noms dont ceux d’Eva Yerbabuena, Tomatito, Mayte Martín, Belén Maya, José Mercé, Esperanza Fernández suffiront à convaincre amateurs définitivement éclairés ou simplement gourmands de la qualité de cette programmation flamenca.

Philippe Noisette

  • Calendrier (sous réserve de modifications)

Ballet Nacional de España : 3, 4 et 5 mai 2006
Mayte Martín (chant) et Belén Maya (danse) : 6 mai 2006
Esperanza Fernández (chant) / Inés Bacán (chant) : 7 mai 2006
Gala de Andalucía (danse), avec Merche Esmeralda, Manolo Marín, Javier Barón, Adela et Rafael Campallo : 9 mai 2006
Ballet Flamenco Eva Yerbabuena : 10 et 11 mai 2006
José Mercé (chant) : 12 mai 2006
Compañía Antonio el Pipa (danse) : 13 mai 2006

  • Ballet Nacional de España

En 1978, la direction générale du Théâtre et des Spectacles du ministère espagnol de la Culture crée le Ballet Nacional de España dont Antonio Gades est nommé directeur artistique. Dès l’origine, l’intention de Gades est de redonner vie aux morceaux les plus représentatifs des chorégraphes espagnols. C’est ainsi qu’il constitue un répertoire avec Diez Danzas Vascas ; Fandango del Padre Soler de Mariemma ; Fantasia Galaica de José Antonio ; Concierto de Aranjuez de Pilar López ; Rango de Rafael Aguilar et Bodas de Sangre de Gades lui-même.

A partir de 1980, Antonio Gades inscrit ses propres chorégraphies au répertoire El Sombrero de Tres Picos, El Amor Brujo, Sonatas de Padre Soler et Estampas flamencas. En 1983, la direction générale du Théâtre et des Spectacles fusionne deux compagnies permanentes : le Ballet Nacional de España et le Ballet classique espagnol, confiant sa direction à María de Ávila qui introduit au répertoire de nouvelles pièces avec des chorégraphies et des musiques originales : Ritmos d’Alberto Lorca, Medea sur un scénario de Miguel Narros et une chorégraphie de José Granero, Danza y Tronio de Mariemma.

En septembre 1986, María de Ávila quitte la direction et la compagnie se sépare de nouveau en deux ballets distincts. José Antonio, danseur étoile et chorégraphe, qui était avant directeur adjoint, devient directeur artistique du Ballet Nacional de España. De 1986 à 1992, il crée 17 chorégraphies, parmi lesquelles Laberinto, Con mi soledad, Fandango de Soler, Zarabanda, une nouvelle version de El Sombrero de Tres Picos avec le décor original de Picasso, Soleá , La vida breve et Don Juan.

En 1993, l’Institut national des Arts de la scène nomme une direction artistique coordonnée par Aurora Pons, Nana Lorca et Victoria Eugenia. Cette nouvelle équipe ajoute au répertoire La Gitanilla de José Granero, Romance de Juanjo Linares, Concierto de Malaga de Manolo Marin, Bailaora de Ciro, A mi aire de Victoria Eugenia, A ritmo y a compas de Currillo et Grito d’Antonio Canales.

En 1998, le ministère de l’Education et de la Culture, sur proposition de l’Institut national des Arts de la scène, nomme la danseuse Aida Gómez directrice artistique du BNE. De 1998 à 2001, le BNE produit Poeta de Javier Latorre ; Oripandó créé par Isabel Bayón, Currillo, Israel Galván et Adrián Galia ; une nouvelle version du mythique Carmen de José Antonio ; deux pièces sur une musique originale de Dorantes Semblanzas de Aida Gómez et A ciegas d’Antonio Canales pour Aida Gómez ; Nereidas d’Antonio Najarro ; et Estamos Solos de José Granero présentée en 1982 et reprise par le BNE.

De mars 2001 à juin 2004, avec Elvira Andrès comme directrice artistique, le BNE a repris Concierto de Aranjuez de Pilar López et créé plusieurs chorégraphies : Fuenteovejuna d’Antonio Gades, Entreverao de Manolete, De Azabache y Plata de Mayte Bajo, Mareas de Teresa Nieto et Florencio Campo, Ilusiones FM de María Pagés, Taranto d’Antonio Canales, ainsi queMujeres et Colores d’Elvira Andrés. En 2004, le ministère de la Culture a nommé José Antonio directeur artistique du BNE.

Grito

Chorégraphie, Antonio Canales
Musique, José Maria Bandera, José Carlos Gómez, José Jiménez “el Viejín”
Lumière, Sergio Spinelli
Costumes, Pedro Moreno

La Leyenda

Chorégraphie, José Antonio
Musique, José Antonio Rodríguez
Lumière, Juan Gómez Cornejo (AAI), Paloma Contreras
Costumes, Pedro Moreno

Parmi les artistes et le public qui fréquentent nos théâtres, bien peu ont vu danser en chair et en os Carmen Amaya. Ceux qui ont eu ce privilège la définissent en un seul mot : « la force ». Sa danse est effectivement forte, intense, vive, profondément sérieuse. Elle est ainsi particulièrement fidèle aux images qui ont contribué à forger le mythe du flamenco, symbole universel du tempérament espagnol. Ceux qui l’ont connue dans l’intimité, comme José Antonio, loin des clameurs de la scène, connaissent aussi la fragilité et l’humanité de cette femme nerveuse qui mesurait à peine 1m50.

C’est de ce souvenir, comme un modeste hommage personnel, qu’est née La Leyenda. Une oeuvre que José Antonio a créée avec affection et admiration. Ce projet n’a pas de prétentions biographiques ni imitatives, Carmen était unique et il serait absurde de chercher à l’imiter. Il vise à restituer en images certains moments de sa vie et de sa danse, de sa force et de sa délicatesse, de sa grandeur et de sa solitude. Conscient de ce problème, le chorégraphe a eu recours à la dualité, à la gémellité, à la séparation de la femme en deux personnages, à la fois opposés et complémentaires : Ella, la femme charnelle, et Ella l’artiste intemporelle qui est passée des petites scènes barcelonaises aux grands théâtres américains, pour une disparition soudaine et inattendue, laissant derrière elle une traînée de poussières d’étoile

  • Mayte Martín (chant) et Belén Maya (danse)

Reconnaissance et admiration mutuelles. Une symbiose totale entre le chant et la danse. Tel est le point de départ de ce spectacle de flamenco sobre et délicat. L’histoire d’une rencontre entre Belén Maya, révélation du film Flamenco de Carlos Saura, danseuse racée et touchante, et Mayte Martin la catalane d’origine andalouse à la voix exceptionnelle.

Deux guitares, un violon, deux palmas accompagnent ce récital où alternent soléa, tintos, alegrias, taranto , dansés et chantés, et des chants flamenco pour voix et guitare ou voix seule comme la Seguiriya dont l’interprétation de Mayte donne la chair de poule. Il s’agit d’un spectacle total où tous les éléments sont aussi importants les uns que les autres : la danse, la musique, les lumières, le rythme, le son, la scène, l’interprétation, avec pour lien, la sobriété, la sensibilité, la délicatesse et la simplicité.

Flamenco de Cámara est l’univers intime de deux femmes qui se servent d’un langage commun pour donner libre cours à leurs sentiments et transmettre leurs émotions.

  • Esperanza Fernández (chant) / Inés Bacán (chant)

Esperanza Fernández
C’est en 1994 que sa carrière commence : elle joue avec Enrique Morente dans A Oscuras, un spectacle qui a remporté un énorme succès à la VIIe Biennale de Flamenco de Séville (Teatro de la Maestranza). L’année suivante, Esperanza Fernández se plonge dans le répertoire de Manuel de Falla qui restera pendant de longues années étroitement associé à sa carrière : elle enregistre l’oeuvre complète du compositeur espagnol sous la direction de Juan Udaeta (ces enregistrements recevront le Premio andalucía jovén de flamenco remis par le conseil culturel d’Andalousie).

Elle chante en particulier et pendant plusieurs années le chef d’oeuvre de Manuel de Falla, El Amor Brujo. Elle puisera dans le répertoire de Manuel de Falla (El Sombrero de Tres Picos) jusqu’en 2004, à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de Salvador Dali.

Esperanza Fernández s’implique également dans les enregistrements studio. En 2001, elle enregistre son premier disque solo (Esperanza Fernández) qui reste à ce jour un des plus gros succès de la musique flamenca. La versatilité de sa voix, alliée à son envie de découvrir d’autres cultures et d’autres genres musicaux lui permettent également de sortir du registre purement flamenco. En 2003, elle collabore à plusieurs projets fusionnant flamenco et jazz, notamment avec Jean-Marc Padovani.

Inés Bacán
Gitane andalouse, née à Lebrija en 1958, Inés Bacán a grandi entourée de maîtres de chant. Elle est arrière-petite-fille de Pinini, petite-nièce de la Perrata, nièce de Fernanda et Bernarda de Utrera, cousine d’El Lebrijano, soeur du défunt guitariste Pedro Bacán. Pressentant son extraordinaire
personnalité cantaora, c’est lui qui la révèle au grand public, au Festival d’Avignon en 1992 dans son spectacle Nuestra Historia al Sur.

Discographie : Pasión (2004), Soledad Sonora (1998), Marisma (1996), De viva voz (1995), Noches Gitanas en Lebrija (1991), Pedro Bacán et le Clan des Pinini : En public à Bobigny (1977)

  • Gala de Andalucía (danse)

Merche Esmeralda
Artiste dès le berceau, la sévillane Merche Esmeralda fait ses premiers pas non avec des chaussures à talons, mais pieds nus, se familiarisant avec les palmas grâce à Adelita Domingo. Elle débute à seize ans comme danseuse soliste et ose chanter devant le maître Antonio Mairena, ce qui lui ouvrent les portes des principaux festivals de flamenco des années 70 et des scènes madrilènes les plus emblématiques.

Manolo Marín
Né à Séville en 1936, Manolo Marín a commencé à danser dès sa plus tendre enfance, dans le Guajiro. Bien plus tard, après avoir forgé son talent à Barcelone, il monte sa propre compagnie avec laquelle il réalise des tournées mondiales. En 1974, il ouvre même sa propre école de flamenco à Séville, en plein quartier de Triana : de nombreux professionnels de la danse, venant d'Espagne et de l'étranger, sont venus y parfaire leur art.

Au cours de sa carrière, il réalise des chorégraphies pour de grands ballets, mais aussi pour la télévision et les compagnies de danse. Le maître Manolo Marín domine parfaitement les quatre groupes qui constituent la danse espagnole : la danse régionale, l'école bolera, le flamenco et la danse espagnole classique, comme il l'a démontré pour la clôture des Jeux olympiques, en 1992, dans la création Azabache.

Javier Barón
Né à Alcalá de Guadaira (Séville), il fait partie des compagnies de Luisillo, Rafael de Córdoba, Ciro, Rafael Aguilar et du Ballet Nacional de España, avant de créer sa propre compagnie en 1997. En 1988, il gagne le Giraldillo de danse flamenca au Théâtre Lope de Vega de Séville, un prix décerné tous les six ans par la Biennale de Flamenco de Séville.

Rafael Campallo
Rafael Campallo est né à Séville et commence à étudier à onze ans avec José Galván, poursuivant ensuite sa formation avec Manolo Marín et participant à ses côtés au spectacle A Contratiempo. A seize ans, il se produit déjà en soliste et comme artiste invité en Espagne et au Japon. Mais c’est en 1996 qu’arrive la consécration avec Por Aquí te Quiro Ver de Manuel Soler et La Raíz del Grito de Manuela Carrasco.

Adela Campallo
Adela Campallo est née à Séville en 1977, plus précisément dans le quartier extrêmement flamenco du Cerro del Águila. Elle commence sa formation au sein de l’académie de Manolo Marín et elle l’a poursuit avec José Galván au côté duquel elle finit de se forger en tant que danseuse. Elle est une des figures montantes dans l’univers flamenco d’aujourd’hui.

  • Ballet Flamenco Eva Yerbabuena

La vie est une possibilité d’exister. La création est une manière de durer. L’art est l’existence de la création qui dure éternellement. C’est quand notre temps nous est compté que nous nous rendons compte de sa signification, et de l’importance qu’il peut avoir pour les autres. C’est peut-être cela, en un sens, le vide se transforme en tranquillité quand on sait que l’on a eu l’opportunité de laisser une trace indélébile, décisive pour continuer à croire.

Nous avons tiré notre inspiration de nous savoir en sécurité dans une forteresse, ce qui nous a conduit à faire un compromis avec nous-mêmes et à chercher une perfection qui n’existe pas. Ce qui nous coûte le moins, c’est de juger les autres. Ce qui nous semble difficile, c’est d’être jugés nous-mêmes. Je retourne à la force, à la perfection, à l’inspiration, au compromis. C’est maintenant que je vois ces quatre poètes et leur travail.

L’art c’est la création qui dure éternellement. Je serai toujours reconnaissante envers ceux qui durent et ceux qui sèment les graines qui permettent de durer.

Introduction : Rail de travesaños

Première voix : Miguel Hernández, Llanto de madres
Danse 1 : Hembre (Clair de lune, Debussy)
Danse 2 : Tórtola (serrana)
Danse 3 : (seguirilla)
Transition : Pensado (toná)

Deuxième voix : Vicente Aleixandre, Velintonia, 3
Danse 1 : Ayer, hoy, siempre (fandangos)
Danse 2 : Desde niños (soleá por bulería)

Troisième voix : Blas de Otero, Fieramente ángel
Danse 1 : Quien fuese ! (alegrías)

Quatrième voix : Federico García Lorca, Huerto de lo escrito
Danse 1 : Escrito por él (fantasía) (« Asesinato », Poeta en Nueva York, de Federico García
Lorca. Musique de Juan Carlos Romero)
Danse 2 : Rotura de aguas (tientos – tangos) (chorégraphie d’Eduardo Lozano et Eva
Yerbabuena)
Danse 3 : Ahora más que nunca (bulería)

Silence de la fin : A cuatro voces
Danse 1 : Retrato (soleá)
Danse 2 : Yo

  • José Mercé

José Soto Soto (José Mercé) est né à Jerez dans le quartier de Santiago, dans la « Calle de la Merced », le 19 avril 1955. C’est dire si il était prédestiné. Petit fils de Paco Luz et neveu de Manuel Soto Sordera, il doit son nom de scène au fait qu’il ait chanté au sein de la chorale de la basilique de la Merced de six à douze ans.

A treize ans, il monte à Madrid, et dans le Tablao de Torres Bermejas, accompagne des danseurs de l’envergure de Mario Maya, Carmen Mora et El Güito. Il n’a pas encore dix-huit ans lorsqu’Antonio Gades l’engage dans sa compagnie. Il y restera de 1973 à 1983. Pendant cette période, il participe à des tournées en Europe et aux Etats-Unis, et tourne dans le film Bodas de Sangre.

Après cette expérience, il est programmé dans tous les festivals d’Andalousie. La vision renouvelée du flamenco que représente Del Amanecer se poursuit avec Aire (une oeuvre pleine de vaillance et de fraîcheur) et Lío.

  • Compañía Antonio el Pipa (danse)

Antonio El Pipa a créé sa propre compagnie après l’invitation du Théâtre Lope de Vega de Séville, en février 1997, pour son cycle « Noches de Flamenco ». Elle rassemble de jeunes artistes de la région de Jerez et des artistes reconnus dans cet art pour laisser une empreinte du patrimoine de la culture gitaneé : le flamenco.

Première création auto-produite : Vivencias à la mémoire de la grand-mère d’Antonio, matriarche du baile flamenco, Tía Juana la del Pipa, dans laquelle est racontée une histoire d’amour toute simple et la vie quotidienne des gitans paysans de Jerez, les travaux des champs, la convivialité des familles et les fêtes d’antan…

Avec ce premier travail, Antonio gagne les éloges unanimes du public et de la critique et est invité par les plus grands théâtres : le Gran Teatro de Cordoue, Falla de Cádiz, Cervantès de Malaga, Principal de Vitoria, la ville de Madrid. Il présente sa compagnie à l’étranger : Le Trianon de Paris, Simphony Space de New York, l’Opéra de Graz (Autriche) et du Caire (Égypte), sur invitation de l’Institut Cervantès d’Espagne. Avec ce spectacle il obtient le premier prix de la compagnie, la Copa Pavón, décerné par le Círculo de Bellas Artes de Madrid, en tant que révélation de l’année.

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

Chaillot - Théâtre national de la Danse

1, Place du Trocadéro 75016 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Librairie/boutique Restaurant Salle climatisée Tour Eiffel Vestiaire
  • Métro : Trocadéro à 96 m
  • Bus : Trocadéro à 31 m, Varsovie à 271 m, Pont d'Iéna à 297 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Chaillot - Théâtre national de la Danse
1, Place du Trocadéro 75016 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 13 mai 2006

Pourraient aussi vous intéresser

Spectacle terminé depuis le samedi 13 mai 2006