Et jamais je n'invente

Trois corps dessinent un espace de parole qui veut créer l’écho aux mots de Charlotte Delbo.

La voix de la témoin d’Auschwitz se fait ainsi entendre : habitée par les autres pour lesquelles elle témoigne, elle façonne son arme pour donner à voir les camps. Porter cette arme sur la scène signifie redécouvrir le plateau comme lieu de l’échange tragique. Y résonne un espace suspendu entre le temps où le passé interroge le présent et où défilent les images d’une histoire laissée en héritage pour une mémoire future.