Combat

Paris 6e
du 17 septembre au 16 novembre 2014

Combat

C’est le parcours d’un homme qui cherche un souffle en endossant une faute qui n’est pas la sienne. C’est un thriller qui nous parle d’un amour infini. C’est une chanson douce amère  : Le temps des cerises.

C’est le parcours d’un homme qui cherche un souffle en endossant une faute qui n’est pas la sienne. C’est un thriller qui nous parle d’un amour infini. C’est une chanson douce amère : Le temps des cerises.

  • Note de l'auteur - Autour de la thématique

« La thématique de la fratrie traverse plusieurs de mes dernières pièces. Sous des formes différentes, le sujet est très présent dans des textes comme Trois femmes descendent vers la mer , L’envolée ou Ma mère qui chantait sur un phare . La relati on frère - soeur réussit à s’extraire de son milieu familial, de sa banlieue, l’autre pas. De ce grand écart social qui se creuse naît le drame entre admiration absolue du frère pour sa sœur et culpabilité de la jeune femme de retour sur les lieux de son enfance.

Relisant le texte, il m’apparaît que le sacrifice, vieux sujet de la littérature dramatique, traverse toute la pièce. Il s’agit là d’un homme qui donne sa vie par amour. Un choix qui nous apparaît déraisonnable mais qu’il appuie sur une argumentation solide : comme toutes les vies ne se valent pas, sauver la plus belle, c’est donner un sens aux plus modestes. J’ai voulu écrire Combat comme un thriller, un drame contemporain où le cloisonnement social joue pleinement son rôle. J’en arrive au mot que je voulais écrire depuis le début : « prolétariat » ! Parce que c’est un plaisir de l’employer aujourd’hui : c’est un mot banni ! Ne plus nommer c’était faire disparaître ! Le prolétariat, qui existe aujourd’hui comme hier, comment on en sort, comment on y reste, c’est aussi ça, Combat . »

Gilles Granouillet

  • Note de mise en scène - La dimension Expressionniste des Situations

« C’est au sein d’un dispositif scénique modulable suggérant les lieux (la maison du frère, la salle du comité d’entreprise des abattoirs, le quai de gare, le parloir de la prison) que se racontera cet imbroglio familial, ces histoires enchevêtrées, cette ca tastrophe «annoncée». La véracité de la représentation des lieux m’importe moins que l’évocation de l’univers « étrange » de l’enfermement mental et physique dans lequel se trouvent les personnages.

Ainsi j’explorerai la dimension expressionniste des situations, des enjeux et des états de tension en travaillant sur le clair - obscur, le visible et l’invisible, le fantomatique, le fantasmatique et en mettant en scène un personnage omniprésent qui prendra tour à tour les apparences d’un maître de cérémonies, d ’un machiniste - plateau, de l’homme sur le quai de gare, de l’employé des abattoirs, du policier, d’une ombre. Je montrerai ainsi les entrailles de cette famille comme le chirurgien vétérinaire fait lorsqu’il examine les organes, viscères et boyaux dans le ventre de la bête. »

Jacques Descordes

  • Extrait

Le Frère : « Monsieur le policier, si vous avez deux pieds de tomates dans un petit pot, un pot tellement petit qu’ils ne pourront plus grandir ensemble, vous arrachez le vilain ou le beau ?

Ben voilà, vous avez la réponse, sans détour, vous êtes un homme pratique, c’est le vilain qu’on arrache et comme en plus vous êtes intelligent, vous comprenez qu’en l’arrachant on le sauve parce qu’il ne sera plus le vilain, il devient celui qui a permis au beau de continuer à grandir, il trouve un souffle, il trouve une place dans le Lego et toute sa vie redevient mouvement ! Il n’y a pas beaucoup d’hommes qui ont suffisamment souffert pour être capable de comprendre ça ! Il y en a même très peu qui puissent imaginer qu’une chose pareille existe.

Je vous le dis du fond du cœur, j’ai de la chance de tomber sur vous ! En poussant la porte, même si ce n’est pas une porte qui se pousse vu qu’elle s’ouvre toute seule, à qui vas - tu parler, je me suis dit. A qui vas - tu parler ? Parce que je ne suis pas un habitué, moi, je sais que vous avez vos réguliers qui reviennent souvent, j’en connais, on est voisin mais moi je n’en suis pas, pas de casier, peu de bêtises quand j’étais petit, alors quand on s’y met à mon âge c’est pour en faire une grosse, quand je suis rentré donc, j’aurai pu faire demi - tour, dire que rien, que je m’étais trompé, mais je suis rentré, j’ai dis que j’avais quelque chose à dire, je me suis assis, j’ai attendu mon tour et puis la chance, je tombe sur vous. »

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Spectacle terminé depuis le dimanche 16 novembre 2014

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