Catherine Diverrès - Blowin

Bobigny (93)
du 12 au 13 mai 2007
1h10

Catherine Diverrès - Blowin

A la recherche d'un nouveau type de relation entre musique et danse, Catherine Diverrès a mis en place un processus d'improvisation élaboré à partir de principes formels communs - unité, opposition, accumulation, transformation, terre, ciel... Au gré des thèmes choisis, des corps à corps, des mouvements de meute, des instants de solitude dessinent des fugues abstraites - traversées de moments rituels, quotidiens ou imaginaires. Scandant ces lignes, le saxophoniste et le batteur se déplacent, ils voyagent dans l'espace et la matière sonore, passant de l'énergie extatique à la méditation.

À la recherche d’un nouveau type de relation entre musique et danse, Catherine Diverrès a mis en place un processus d’improvisation élaboré à partir de principes formels communs - unité, opposition, accumulation, transformation, terre, ciel - mais révélant les différences de perception sensorielles, sémantiques ou culturelles de chacun. L’opposition - entre lenteur et vitesse, ligne droite et courbe, visible et invisible. L’accumulation, un resserrement d’énergie dans le corps en même temps qu’une prolifération dans l’espace... Chaque principe engage une organisation spatiale et un mode de composition singulier, qui mobilise un nouvel apprentissage.

Il faut apprendre à voir, à déchiffrer, à se situer, à se transformer - à perdre, à trouver une place dans le groupe. Corps à corps, mouvements de meute, instants de solitude dessinent des fugues abstraites traversées de moments rituels, quotidiens ou imaginaires. Scandant ces lignes, le saxophoniste et le batteur se déplacent, ils voyagent dans l’espace et la matière sonore, passant de l’énergie extatique à la méditation.

Le regard suit le déploiement des thèmes, apprenant lui aussi les chemins à emprunter, les lieux où se perdre. « Blowin’, explique Catherine Diverrès, est un événement orienté, balisé, mais qui chaque fois prendra des directions différentes dans l’organisation des durées et des articulations ». En effet, ce n’est pas seulement la relation entre musiciens et danseurs qui est remise en jeu, mais l’ensemble des relations impliquées dans la forme chorégraphique : la durée des thèmes, la relation au public, sa place dans l’espace - jusqu’au choix des thèmes traités, laissés au programmateur. C’est au terme de ces décisions et de ces hasards que la construction émerge, la possibilité d’une totalité organique...

Musique : Seijiro Murayama (percussions), Jean-Luc Guionnet (saxophone)

Gilles Amalvi

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MC93
9, bd Lénine 93000 Bobigny
Spectacle terminé depuis le dimanche 13 mai 2007

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