Frédéric Ferrer est auteur, metteur en scène, géographe et acteur. Il construit depuis 2008, un Atlas de l'anthropocène, cycle de conférences théâtrales qui jettent un pont entre matière géographique et fictionnelle, entre les arts de la scène et les connaissances scientifiques.
En bon géographe, il part du terrain, dresse un état des lieux, traque les glaciologues et océanographes, puis nous livre ses réflexions sur ses investigations : où sont passés les canards en plastique jaune que la NASA a lâchés en 2008 pour mesurer la vitesse du réchauffement climatique dans l’Arctique ? Le Groenland des Vikings était‑il plus vert à leur époque ? Comment l’humanité peut‑elle se protéger du moustique‑tigre ? La morue, ce poisson, emblématique de la folie destructrice de l’espèce humaine, est parti depuis 25 ans !
Progressivement, on suit ce chemin buissonnier qui nous fait renouer avec le plaisir de la rhétorique, de l’absurde et du gai‑savoir !
Cartographie 1 : A la recherche des canards perdus le 10 avril
Cartographie 2 : Les Vikings et les satellites le 12 avril
Cartographie 3 : Les déterritorialisations du vecteur le 16 avril
Cartographie 4 : Pôle Nord le 18 avril
Cartographie 5 : Wow ! le 20 avril
Cartographie 6 : De la morue les 11, 13, 17 et 19 avril
« C'est vraiment très intéressant, comme le disait Patrick Topaloff. Sauf que si ça frôle parfois l'absurde, tout est scientifiquement exact. Documents, photos, courbes et graphiques à l'appui. » Thierry Voisin, Télérama TT
« Passionnantes, déroutantes, prenant appui sur l’observation et l’analyse du réel pour mieux dériver vers des contrées poético-absurdes, Ces cartographies nous happent dès la première seconde pour ne plus nous lâcher d’un iota. » Marie Plantin, Première, 15 février 2012
« À sa manière, ironique et poétique, Frédéric Ferrer contribue à l'éclosion d'un genre d'art, plus réflexif que directement politique. » Jade Lindgaard, Mediapart, 20 septembre 2010
« Frédéric Ferrer nous embarque, et le voyage qu’il nous propose en vaut la chandelle. C’est loufoque à souhait et super calé, léger et savamment documenté, osé et savamment dosé. » Pariscope
« Une digression toujours aussi brillante, confirmant que la vraiefausse conférence théâtrale reste dans l’air du temps. » Gilles Renault, Libération
106, rue Brancion 75015 Paris