Carte blanche à l'estampe

du 4 au 14 octobre 2000

Carte blanche à l'estampe

Nathalie Pubellier, compagnie L’Estampe, en résidence au Vingtième Théâtre présente cette saison trois pièces d’un cycle de travail, Botia Macracantha, Une touche de silence, et Thetys.

Le travail chorégraphique de L’Estampe cherche à interroger les racines des corps, leurs façons d’exister, de se mouvoir et de surgir. Nathalie Pubellier pratique une danse élaborée sur le corps à l’état pur utilisé comme de la matière en mouvement. Elle travaille l’événement d’être dans le temps et l’espace, interroge le senti, le perçu et l’émouvant des corps ; une expression où recherche musicale et chorégraphique sculptent la matière de la danse.

Cet ensemble de pièces met en avant un univers où le langage des corps s’épure des conventions scénographiques spectaculaires, et interroge le regard en puisant dans l’écoute intime d’une chorégraphie sensible et poétique.

Cette recherche l’a peu à peu amené à sortir des formes de représentations habituelles du corps pour s’intéresser spécifiquement aux particularités physiques de ses danseurs, jusqu’à isoler chez chacun d’eux un langage singulier et troublant, tant la qualité gestuelle, l’énergie et la prise d’espace nous ramènent à une perception animale et archaïque des corps.

Botia Macracantha. L’osmose qui caractérise cette pièce résulte de la même curiosité des deux interprètes dans la recherche du mouvement. Poésie de l’abysse et du corps amphibie : quand l’organique passe tour à tour de l’émergé à l’immergé, de la vie aquatique à la vie terrestre, s’accompagnant ainsi de modifications morphologiques. Botia Macracantha sonde les métamorphoses du corps et redécouvre l’espace, faisant de l’instant spectaculaire un lieu de mémoire archaïque.

Une touche de silence interroge l’expression interne des corps en s’efforçant d’atteindre le langage chorégraphique jusque dans ses parcelles élémentaires, dans ses vibrations corpusculaires et dans ses phénomènes ondulatoires. Elle cherche à rompre avec les lignes et les formes des corps auxquelles nos sens sont habitués pour déconstruire ce qui est reconnu jusqu’à toucher cet instant du vide, "cette touche de silence" duquel le geste essentiel peut renaître. Cette pièce marque une étape dans la recherche de Nathalie Pubellier. Dans ce trio, la musique est au coeur du mouvement pour donner naissance à un univers rempli de poésie suggérant avec une infinie douceur un ailleurs qu’elle cherche à transmettre avec générosité.

Thétys, c’est l’océan primitif de la mythologie grecque et des sciences les plus modernes : l’imaginaire et l’observation rationnelle peuvent parfois se mettre d’accord sur les origines de l’homme et nous rappeler qu’entre inconscient collectif et réalité contemporaine se trouve notre mémoire ancestrale.

C’est cette mémoire qu’interroge Nathalie Pubellier et la Compagnie L’Estampe, à travers une gestuelle de l’originel, celle du mouvement articulaire, musculaire et ligamentaire. C’est à partir de cette écoute que les corps tracent dans l’espace une poétique du mouvement et tissent ce fil sensoriel et charnel entre les ondes corporelles et musicales.

Le travail chorégraphique de L’Estampe cherche à interroger les racines des corps, leurs façons d’exister, de se mouvoir et de surgir. Nathalie Pubellier pratique une danse élaborée sur le corps à l’état pur utilisé comme de la matière en mouvement. Elle travaille l’événement d’être dans le temps et l’espace, interroge le senti, le perçu et l’émouvant des corps ; une expression où recherche musicale et chorégraphique sculptent la matière de la danse.

Cet ensemble de pièces met en avant un univers où le langage des corps s’épure des conventions scénographiques spectaculaires, et interroge le regard en puisant dans l’écoute intime d’une chorégraphie sensible et poétique.

Cette recherche l’a peu à peu amené à sortir des formes de représentations habituelles du corps pour s’intéresser spécifiquement aux particularités physiques de ses danseurs, jusqu’à isoler chez chacun d’eux un langage singulier et troublant, tant la qualité gestuelle, l’énergie et la prise d’espace nous ramènent à une perception animale et archaïque des corps.

Botia Macracantha. L’osmose qui caractérise cette pièce résulte de la même curiosité des deux interprètes dans la recherche du mouvement. Poésie de l’abysse et du corps amphibie : quand l’organique passe tour à tour de l’émergé à l’immergé, de la vie aquatique à la vie terrestre, s’accompagnant ainsi de modifications morphologiques. Botia Macracantha sonde les métamorphoses du corps et redécouvre l’espace, faisant de l’instant spectaculaire un lieu de mémoire archaïque.

Une touche de silence interroge l’expression interne des corps en s’efforçant d’atteindre le langage chorégraphique jusque dans ses parcelles élémentaires, dans ses vibrations corpusculaires et dans ses phénomènes ondulatoires. Elle cherche à rompre avec les lignes et les formes des corps auxquelles nos sens sont habitués pour déconstruire ce qui est reconnu jusqu’à toucher cet instant du vide, "cette touche de silence" duquel le geste essentiel peut renaître. Cette pièce marque une étape dans la recherche de Nathalie Pubellier. Dans ce trio, la musique est au coeur du mouvement pour donner naissance à un univers rempli de poésie suggérant avec une infinie douceur un ailleurs qu’elle cherche à transmettre avec générosité.

Thétys, c’est l’océan primitif de la mythologie grecque et des sciences les plus modernes : l’imaginaire et l’observation rationnelle peuvent parfois se mettre d’accord sur les origines de l’homme et nous rappeler qu’entre inconscient collectif et réalité contemporaine se trouve notre mémoire ancestrale.

C’est cette mémoire qu’interroge Nathalie Pubellier et la Compagnie L’Estampe, à travers une gestuelle de l’originel, celle du mouvement articulaire, musculaire et ligamentaire. C’est à partir de cette écoute que les corps tracent dans l’espace une poétique du mouvement et tissent ce fil sensoriel et charnel entre les ondes corporelles et musicales.

Du 4 au 7 octobre : Botia Macracantha et Une touche de silence
Du 11 au 14 octobre : Thetys

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Vingtième Théâtre

7, rue des Plâtrières 75020 Paris

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  • Bus : Henri Chevreau à 66 m, Julien Lacroix à 190 m, Pyrénées - Ménilmontant à 392 m
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Plan d’accès

Vingtième Théâtre
7, rue des Plâtrières 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 14 octobre 2000

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Spectacle terminé depuis le samedi 14 octobre 2000