Buenos Aires Tango 3

du 7 au 18 juin 2006

Buenos Aires Tango 3

  • Avec : Roberto Herrera, Esteban Moreno, Claudia Códega, Noelia Moncada, Gustavo Beytelmann, Julio Balmaceda, Corina de la Rosa, Juan-José Mosalini, Enrique de Fazio, Guillermo de Fazio, Néstor Marconi, Raúl Garello, Julio Oscar Pane, Mauricio Marcelli, Tamara Bisceglia, Andrés Linetzky, Esteban Riera, Lidia Borda, Silvana Grill, Tomás Howlin, Adriana Varela
Tous les tangos seront d’une façon ou d’une autre à l’affiche de la troisième édition du Buenos Aires Tango 3, entre tradition et modernité, espoirs et talents confirmés. Déjà s’annonce une affiche à donner le vertige.

La leçon de tango
Tango
Calendrier
Détail des programmes
Autour des spectacles…
Glossaire
Bibliographie

  • La leçon de tango

En arrivant à Buenos Aires, on comprend mieux comment le tango a survécu à tant d’épreuves - de dictatures en crises économiques. Aux origines troubles, entre bordel des bas-fonds et compadritos des débuts, ces malfrats à la petite semaine, cet art, aujourd’hui devenu noble, est depuis toujours prisé des Porteños, le surnom des habitants de Buenos Aires, jeunes et moins jeunes.

Le tango c’est une danse avec des racines africaines, parfois hymne du « macho » argentin qui est aussi une forme de politesse. On la pratique aussi bien à la Glorieta, un rendez-vous dans le parc Barrancas de Belgrano sous un kiosque à musique où des dizaines de danseurs se retrouvent, que dans les dernières milongas - les clubs où danser -, mélange de styles et de personnalités. Un enchantement. Le tango, c’est une musique avec ses maîtres, de Carlos Gardel à Aníbal Troilo, compositeur et bandonéoniste virtuose, ou Osvaldo Pugliese, pianiste. Une mémoire vivante.

Tous « ces » tangos seront d’une façon ou d’une autre à l’affiche de la troisième édition du Buenos Aires Tango 3, entre tradition et modernité, espoirs et talents confirmés. Déjà s’annoncent Gustavo Beytelman, El Arranque avec les maîtres Néstor Marconi, Raúl Garello, Julio Pane et Mauricio Marcelli, le sextuor Vale Tango avec Esteban Riera et Lidia Borda, Adriana Varela. Autant dire une affiche à donner le vertige. Et parce que le tango reste une fête à partager, Chaillot se transformera en milonga d’un soir pour des bals et des démonstrations. Comme un vent porteño à l’ombre de la tour Eiffel.

Philippe Noisette

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  • Tango

« Buenos Aires Tango ». Peu de villes s'identifient de façon aussi passionnelle à une musique. Il est rare, également, qu'une musique reflète de la sorte une poésie urbaine, un univers fait de nostalgie, de sensualité et de passion. Les histoires de Buenos Aires et du tango s'enchevêtrent : alors qu'en 1880 la capitale fédérale voit le jour, le tango naît et se répand dans ses faubourgs. C'est aussi le temps des immigrants d'Europe arrivés à Buenos Aires et à Montévideo à la recherche d'un monde meilleur ; ils vont modeler le socle de la société « rioplatense ».

De ce melting-pot naîtra le tango. Rythmes créoles d'origine ibérique, contredanse européenne, habanera cubaine, candombe africain, tango andalou façonneront la milonga argentina, l'ancêtre du tango. La valse, la polka, la mazurka donneront à leur tour les tonalités d'Europe centrale ; le bandonéon, venu lui d'Allemagne, avec sa charge de nostalgie, deviendra l'instrument emblématique du tango.

A ses débuts, le tango se joue et se danse dans les bas-fonds et dans les bordels de la ville. Il est surtout une question d'hommes. Les « compadritos » (gouapes) qui jouent du couteau et transforment leurs duels en danses. Instrumental, sous la forme d'un trio de base, flûte, violon et piano, il est par la suite chanté. Il parle alors de sexe, d'amours déçues, de trahisons, de la mort.

Le tango va trouver ses lettres de noblesse à Paris au début du XXe siècle. Dans un pays meurtri par la guerre, avide de liberté et de jouissance, il représente une forme de libération et séduit tant la bonne société que les couches populaires. Ce n'est qu'à partir de ce moment, qu' il sera définitivement reconnu en Argentine et connaîtra un véritable essor.

Pendant la période de l'entre deux-guerres, de nombreux compositeurs, musiciens et danseurs argentins et uruguayens feront le voyage rituel à Paris. Corrientes et Montmartre se donnent la main. Depuis la Ville Lumière, source puissante d'inspiration des poètes « tangueros », la tangomanie se répand en Europe, en Afrique, au Moyen Orient. Hollywood s'emparera aussi de cette musique et en donnera sa version, quelque peu édulcorée, sur les écrans du monde entier.

Carlos Gardel, mort en pleine gloire en 1935 et devenu un mythe, consacre le tango-chanson. Avec ses poètes, Enrique Santos Discepolo, Homaro Manzi, Catulo Castillo, parmi d'autres, elle va acquérir une dimension "existentielle". Quelques décennies plus tard, le bandonéoniste et compositeur Astor Piazzolla, lui insuffle, depuis Paris, un esprit rénovateur qui marquera la seconde moitié du XXe siècle.

Soumis à des déclins et des renaissances depuis son apogée dans les années 1940-50, le tango nous révèle une énergie vitale, une formidable capacité d'adaptation et de fusion. Aujourd'hui, à la veille du troisième millénaire, il est toujours le miroir d'une forte identité « portena » et « rioplatense » ; mais comme le jazz aux Etats-Unis, le fado au Portugal, le flamenco en Espagne, il est devenu aussi langage universel.

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  • Calendrier

Cinq programmes de musique, danse, bals, cours de tango.

7 et 8 juin : Programme 1
9 juin : Programme 2
10 et 11 juin : Programme 3
13, 14, 15 et 16 juin : Programme 4
17 et 18 juin : Programme 5

Bals à l'issue des représentations les 9, 10, 16 et 17 juin.

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  • Détail des programmes

Programme 1
El arranque orchestre
El Arranque Orchestre est créé début 1996 et est à cette époque encore un quintet. Le jeune orchestre - l’ensemble a une moyenne d’âge de 26 ans - est formé essentiellement de musiciens issus de la fameuse Orquesta Escuela de Tango, dirigée par le compositeur et arrangeur Emilio Balcarce.

El Arranque Orchestre privilégie dans son répertoire le tango traditionnel et dansant mais l’arrivée d’Ariel Ardit en 1999 fait entrer le chant au répertoire de l’ensemble.

El Arranque Orchestre a présenté de nombreux spectacles à Buenos Aires et depuis 1998 se lance dans des tournées internationales (Allemagne, Suisse, Italie…). Cette même année, El Arranque enregistre son premier disque, qui reçoit le soutien de la chanteuse Nelly Omar et du bandonéoniste Leopoldo Federico.

En 2001, El Arranque est programmé avec Wynton Marsallis au Lincoln Center, et participe au Festival Buenos Aires Tango 2 au Théâtre National de Chaillot ainsi qu’au festival Grec de Barcelone.

Chanteuse invitée : Noelia Moncada
Maestri invités : Gustavo Beytelman (piano)
Danseurs : los hermanos Macana, Julio Balmaceda et Corina de la Rosa.

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Programme 2
Juan José Mosalini (direction musicale, bandonéon) et son Grand orchestr de tango

Juan José Mosalini

Argentin établi en France depuis 1977, Mosalini est devenu une référence essentielle de la musique de Buenos Aires en Europe comme bandonéoniste grâce à son authenticité et à sa souplesse stylistique tant en matière d’interprétation que de pédagogie.

Il a participé à d’illustres orchestres de tango comme ceux de José Basso, Horacio Salgán et Leopoldo Federico. En 1968, il rejoint le groupe d’Osvaldo Pugliese en tant qu’instrumentiste et arrangeur.

Parallèlement, son esprit de recherche s’exprime en 1970 avec la création, en compagnie de Daniel Binelli, du Quinteto Guardia Nueva et par ses actions en tant que soliste avec le groupe de rock Atlas.

En France, il fonde avec d ’autres musiciens argentins Tiempo argentino, un septuor composé entres autres par le pianiste Gustavo Beytelmann, le flûtiste Enzo Gieco et le guitariste Thomas Gubitsch. En 1978, il concrétise un projet spécial : il enregistre un disque de bandonéon en solo, Don Bandoneon, avec la participation de l’écrivain Julio Cortázar. En 1982, il crée un trio avec la complicité du pianiste Gustavo Beytelmann et du contrebassiste Patrice Caratini enregistrant trois CD (La Bordona, Imagenes et Violento).

En 1992, il crée son Grand Orchestre de tango, celui avec lequel il enregistre son premier CD en 1995, Bordoneo et 900. Cet orchestre a réalisé de nombreuses tournées : France, Norvège, Belgique, Allemagne, Suisse, Pays-Bas, Etats-Unis… Il est aujourd’hui composé de musiciens internationaux de renom : Osvaldo Caló (piano), Mauricio Angarita (contrebasse), Sylvestre Vergez (viole), Víctor Hugo Villena et Helena Ruegg (bandonéons), Marie-Claude Douvrain (violoncelle), Sébastien Couranjou, Juliette Wittendal, Anne Lepape et Magali Buttin (violons).

Parallèlement à son activité artistique, Mosalini développe un intense travail pédagogique. En 1989, il est appelé en France pour prendre la tête d’un important projet culturel : la création d’un certificat d’aptitude pour l’enseignement de l’accordéon et du bandonéon. Actuellement, il continue en tant que professeur au Conservatoire de Gennevilliers, reconnu et réputé en Europe pour l’apprentissage de ces instruments.

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Programme 3
El Arranque Orchestre
Chanteuse invitée : Noelia Moncada
Maestri invités : Néstor Marconi (bandonéon), Raùl Garello (bandonéon), Julio Pane (bandonéon),Mauricio Marcelli (violon)
Danseurs : Roberto Herrera et Tamara Bisc Eglia, Esteban Moreno et Claudia Códega.

Programme 4
Vale Tango, orchestre avec Esteban Riera (chant)
Chanteuse invitée : Lidia Borda
Danseurs : Roberto Herrera et Tamara Bisc Eglia, Esteban Moreno et Claudia Códega, No bailaras ! tango argentin

Vale Tango :
Andrés Linetzky, piano et direction musicale
Federico Pereiro, premier bandonéon
Nicolás Capsitski, second bandonéon
Humberto Ridolfi, premier violon
Pedro Pablo Pedroso Baltazar, second violon
Nicolás Zacarías, contrebasse

Le groupe Vale Tango est sans conteste le groupe le plus intéressant du tango contemporain. Son créateur, Andrés Linetzky, est un des pianistes et compositeurs les plus importants du tango actuel. Disciple du maestro Horacio Salgán il est aussi le directeur musical des spectacles du danseur Miguel Angel Zotto.

Le groupe se forme en 1999 et se produit immédiatement sur les plus grandes scènes nationales et internationales : Festival International de Tango de Buenos Aires, Café Tortoni, Club del Vino. Il joue également pour la radio de Tango de la Ciudad de Buenos Aires. Vale Tango réalise sa prestation la plus importante dans le film de Robert Duvall et Francis Ford Coppola Assassination tango pour lequel il enregistre un thème de Linetzky intitulé Rey de Copas. Il participe au spectacle musical Danza Maligna dont Linetzky a réalisé la totalité des arrangements. Danza Maligna a été créé au Festival de Tango de Buenos Aires 2003 et a obtenu ensuite un grand succès au Théâtre National de Chaillot. Le label EPSA a édité le CD.

En mars 2002, Vale Tango remporte un vif succès aux festivals de Bordeaux et de San Sebastián. Au cours de cette tournée, il enregistre un CD live pour le label allemand Winter & Winter, Músicas de noche. Cet enregistrement est distribué dans le monde entier et reçoit un accueil élogieux de la presse en Chine, au Danemark, en Allemagne, en France… En juin 2003, Vale Tango fait une grande tournée en France : Paris, Montpellier, Perpignan et Vaison le Romaine. En 2005, Vale Tango devient un sextet et s’adjoint un talentueux chanteur en la personne d’Esteban Riera. En mars de la même année, le groupe tourne en Suisse et en Allemagne.

Vale Tango se produit toutes les semaines au Madero Tango. Son dernier disque est Bardi, hommage au génial compositeur de tango Agustín Bardi. Il est composé intégralement d’œuvres du musicien avec des arrangements de Linetzky. Le répertoire du groupe couvre plusieurs époques du tango, interprétant des auteurs qui vont de Angel Villoldo à Astor Piazzolla, en passant par Agustín Bardi, Julián Plaza, Horacio Salgán…

Même si Vale Tango est dans un registre traditionnel, chaque morceau qu’il joue bénéficie de la fraîcheur et des arrangements élaborés par Andrés Linetzky. Vale tango est à la recherche d’une nouvelle alchimie du tango sans dénaturer la grandeur du style.

No Bailarás (Tango Argentino) : Silvana Grill, Tomás Howlin, Paula Gurini, Marino Bielak
No Bailarás est une compagnie de danse tango créée en 2004 et dirigée par Silvana Grill.

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Programme 5
Adriana Varela avec Horacio Avilano (guitare), Walter Castro (bandonéon), Marcelo Macri (piano).

Les bals
A l’issue des représentations, le Grand Foyer de Chaillot se transforme en milonga pour des bals et des démonstrations.

Le vendredi 9 juin à partir de 22h30
Orquesta Vale Tango avec son chanteur Esteban Riera
Démonstration, Roberto Herrera et No Bailarás !, danseurs / Esteban Moreno, DJ

Le samedi 10 juin à partir de 22h30
Orquesta Decarísimo
Démonstration, Esteban Moreno et Claudia Códega, danseurs / Esteban Moreno, DJ

Le vendredi 16 juin à partir de 22h30
Orquesta Vale Tango avec son chanteur Esteban Riera
Démonstration, Roberto Herrera et Tamara Bisceglia / Esteban Moreno et Claudia Códega, danseurs / Esteban Moreno, DJ

Le samedi 17 juin à partir de 22h30
Orquesta Vale Tango avec son chanteur Esteban Riera
Démonstration, No Bailarás !, Silvana Grill et Tomás Howlin, danseurs / Claudia Petit, DJ

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  • Autour des spectacles…
Les cours de tango
Les danseurs intervenant dans les programmes de Buenos Aires Tango 3 assurent les cours. Ces cours, d’une durée d’une heure et demie, se déroulent dans le Grand Foyer du théâtre et sont répartis en master class - s’adressant à des danseurs confirmés - et en cours tous niveaux plus ouverts.

Master class, niveau confirmé
Mercredi 7 juin de 13h à 14h30 : Julio Balmaceda et Corina de la Rosa
Jeudi 8 juin de 13h à 14h30 : Los Hermanos Macana
Vendredi 9 et jeudi 15 juin de 13h à 14h30, samedi 10 juin de 17h à 18h30 : Esteban Moreno et Claudia Códega
Samedi 10, mercredi 14 et vendredi 16 juin de 13h à 14h30 : Roberto Herrera et Tamara Bisceglia
Mardi 13 juin de 13h à 14h30, samedi 17 juin de 17h à 18h30 : Silvana Grill et Tomas Howlin (No Bailarás ! Tango Argentino)

Cours tous niveaux
Mercredi 7, jeudi 8, vendredi 9, mardi 13, mercredi 14, jeudi 15, vendredi 16 juin de 17h à 18h30 et samedi 17 juin de 13h à 14h30 : No Bailarás !

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  • Glossaire

Abrazo : étreinte
Academia : salle de bal populaire où l’on danse le tango
Arrabal : « faubourg ». Espace mythique de l’univers du tango

Bailetin : « petit bal »
Barrio : « quartier »
Binaire : lorsque le temps est divisé en deux parties égales

Cafishio : « marlou », proxénète
Candombé : danse des noirs, ancêtre de la milonga
Canyengue : façon de danser en se montrant canaille
Caudillo : « chef » politique, du quartier, d’un parti
Compadre : « caïd » du quartier, chef de bande
Compadrito : « nervi », émule du compadre
Conventillo : « immeuble populaire » où s’entassaient les immigrants
Corte : « coupe », figure chorégraphique du tango
Criollo : en Argentine, originaire du pays
Curda : « cuite », soûlerie

Fueye (Fuelle) : « soufflet », bandonéon

Gancho : « crochet », figure chorégraphique de tango
Gaucho : paysan de la Pampa argentine
Guapo : « gouape », brave, vaillant
Guardia nueva : deuxième génération de musiciens de tango
Guardia vieja : première génération de musiciens de tango

Harmonie : art de la combinaison simultanée des sons

Lunfardo : argot, parler des faubourgs de Buenos Aires

Macho : « mâle », homme viril
Milonga : danse, ancêtre du tango. Lieu où l’on danse le tango. Bal
Milonguita : « entraîneuse »

Organito : « orgue de barbarie »
Orquesta tipica : formation classique du Tango

Patotero : membre d’une bande de voyous
Payador : « chanteur ambulant », troubadour
Peringundin : bal populaire de mauvaise réputation
Polyrythmie : combinaison simultanée de plusieurs rythmes
Porteño : habitant de Buenos Aires

Quebrada : « cassure », figure chorégraphique du tango

Sainete : forme de théâtre populaire
Sentada : « assise », figure chorégraphique du tango

Tangueria : « café-concert » où l’on ne joue que du tango
Tanguero : qui appartient au monde du tango
Tempo : vitesse à laquelle s’exécute un morceau
Thème : motif mélodique
Trinquete : bal de basse catégorie

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  • Bibliographie

Bernand (Carmen), Histoire de Buenos Aires, Fayard, 1997.
De la fondation de la ville au retour de la démocratie à la fin du XXème siècle, Buenos Aires dans toutes ses étapes.

Borges (Jorge Luis), Evaristo Carriego, La Pléiade, 1993.
L’auteur ajouta en 1955, à ce livre de 1930, une Histoire du tango.

Bourdé (Guy), Urbanisation et immigration en Amérique latine, Buenos Aires, Aubier, 1974.
Une étude sur l’évolution démographique de la capitale argentine aux XIXème et XXème siècles.

Chenault (Roger), Tango argentin dansé : notions fondamentales, Editions Roger Chenault, 1997.
Manuel précis d’apprentissage du tango argentin.

Collier (Simon), Carlos Gardel, su vida, su música, su época, Buenos Aires, Sudamerica, 1988.
La meilleure biographie du chanteur.

Collier (Simon), Cooper (Artemis), Azzi (Maria Susana), Martin (Richard), Tango !, La Martinière, 1995.
Album luxueux, aux belles images accompagnées de textes attachants sur l’histoire du tango.

Eichelbaum (Edmundo), l’Age d’or du tango, Carlos Gardel, Denoël, 1984.
Première Biographie du chanteur publiée en français.

Ferrer (Horacio), El Libro del tango, Buenos Aires, Galerna, 1977.
Œuvre monumentale en trois tomes, dont un dictionnaire du tango.

Gobello (José), Nuevo Diccionario lunfardo, Buenos Aires, Corregidor, 1992.
Le « Littré » de la langue populaire de Buenos Aires.

Gomez de la Serna (Ramon), Interprétation du tango, André Dimanche, 1993.
Traduction d’un texte très personnel de l’écrivain, écrit en 1949.

Jean (Sandrine), Carlos Gardel et Toulouse, mémoire de maîtrise, université de Toulouse-le-Mirail, 1993.
Les périples du chanteur dans sa ville, de sa naissance à sa mort.

Martini Real (Juan Carlos), sous la direction de, Historia del tango, Buenos Aires, Corregidor.
Tout le tango, des origines à nos jours, dans 19 tomes ordonnés par thèmes.

Matamoro (Blas), la Ciudad del tango, Buenos Aires, Galerna, 1982.
Un essai d’interprétation du tango, mené tambour battant, à travers l’évolution sociologique de Buenos Aires.

Monette (Pierre), le Guide du tango, Triptyque-Syros, 1992.
Synthèse d’informations sur le tango, avec présentation d’œuvres, de compositeurs, d’interprètes, de paroliers, et répertoire.

Pelinski (Ramon), sous la direction de, Tango nomade : études sur le tango transculturel, Montréal, Triptyque, 1995.
Les chemins du tango à travers le monde.

Plisson (Michel), Tango du noir au blanc, livre CD, Actes Sud, 2004.

Reinaldo, Diccionario argot-lunfardo, lunfardo-argot, Buenos Aires, Corregidor, 1997.
Comparaison entre les langages populaires de Paris et de Buenos Aires.

Salas (Horacio), le Tango, Actes Sud, 1989.
Histoire et mythes, avec de nombreuses traductions de paroles.

Tallon (José Sebastian), El Tango en sus etapas de musica prohibida, Buenos Aires, Cuadernos del Instituto del libro argentino, 1965.
Témoignage sur le tango, musique interdite.

Thomas (Jean-Luc), Footango, les muscles du Tango, Atlantica, 2002.
Toujours, le tango a raconté l’histoire des porteños, les amours malheureuses, l’ami perdu et retrouvé.

Thomas (Jean-Luc), Tango, du Danube à la Plata, Atlantica, 2002.
Univers syncrétique par excellence, formidable facteur d’identité argentine et d’intégration, le tango s’est enrichi en puisant, dans le baluchon des immigrants, des musiques venues de loin des violons tziganes ou du yiddish land ont voyagé des rives du Danube à celle de la Plata pour rejoindre les rythmes du candombe et de la milonga.

Thomas (Jean-Luc), Tango, Solar, 2004.
De l’âge d’or dans le Buenos Aires des années 1940 aux expérimentations électroniques d’aujourd’hui, le tango continue de parcourir le monde et de faire de nouveaux adeptes. Un ouvrage très illustré où se côtoient des figures de légende, à la mesure de ce syncrétisme musical.

Zalko (Nardo), Un siècle de tango, Paris - Buenos Aires, Editions du Félin, 1998.
Le tango raconté à travers l’histoire d’amour entre les capitales argentine et française.

Le Tango, hommage à Carlos Gardel, actes du Colloque international, université de Toulouse le Mirail, Eché, 1985.
Livre solide, riche en documents et en études.

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Informations pratiques

Chaillot - Théâtre national de la Danse

1, Place du Trocadéro 75016 Paris

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  • Métro : Trocadéro à 96 m
  • Bus : Trocadéro à 31 m, Varsovie à 271 m, Pont d'Iéna à 297 m
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1, Place du Trocadéro 75016 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 18 juin 2006

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