Le Bronx dans les années 1960. Un quartier italien en pleine ébullition où la mafia règne sans partage, et le racisme perdure... Le petit Cologio observe du haut de ses neuf ans le monde des « affranchis ». Il est particulièrement fasciné par leur chef, Sunny. Son père Lorenzo, accepte mal l’intérêt de son fils pour les malfrats : chauffeur d’autobus, il a toujours refusé de se compromettre.
Un soir, Cologio est témoin d’un meurtre perpétré par Sunny mais ne dit rien à la police. Le gangster lui en est reconnaissant et le prend sous son aile. En grandissant, Cologio hésite entre le mode de vie que lui propose le milieu des gangsters et celui de sa vraie famille, entre crime et droiture.
« On reste stupéfait par la capacité de Francis Huster à se métamorphoser à vue, sans temps mort, avec une évidente jubilation » Télérama sortir TT
« Emotion, comédien de légende, bon texte servi avec flamme : Bronx frappe fort. » Froggy's Delight
« Voilà un spectacle émouvant, parfois drôle, porteur d’espoir, à voir absolument pour la performance de Francis Huster qui se fait ici un véritable orfèvre du théâtre et nous offre un pur moment de grâce. » Reg' Art
« Seul sur scène, en costume sombre et cravate, Francis Huster endosse avec maestria dix-huit rôles. Du petit Cologio, protégé par Sunny, et qui a l'impression d'être le roi du monde, aux rudes affranchis, en passant par Phil le colporteur. Généreux, concentré, toujours sur le fil, le comédien retranscrit l'humanité de chacun. (…) La performance de Francis Huster est exceptionnelle. Familier des spectacles en solo, il est là à son meilleur niveau. » Le Figaro
« Monologue à 18 voix, c'est une véritable pièce qui se joue sous nos yeux, grâce au talent incontestable d'Huster dans cet exercice. (...) Sa faculté à saisir un personnage en un geste et une intonnation, son aisance à passer d'un rôle à l'autre en un instant sont indéniables et assez bluffantes. » Fous de théâtre
Les histoires de mafia ont toujours fasciné un large public, que ce soit Le Parrain au cinéma ou Les Soprano à la télé. Ces destins nous touchent parce qu’il s’agit souvent d’histoires vraies, de gens ordinaires qui rêvent d’une vie extraordinaire. Bronx est une histoire universelle sur l’enfance, l’importance de l’éducation, la transmission des valeurs qui vont nous donner la force de nous affirmer, tout ce qui nous prépare à la vie, à faire les bons choix, à ne pas gâcher son talent...
En 1993, Robert de Niro en a fait un film Il était une fois le Bronx. J’étais le premier dans la salle. Je ne savais pas que ce texte incroyable était l’adaptation d’une pièce autobiographique de Chazz Palminteri, un one-man-show de dix-huit personnages dont un gamin de neuf ans. J’étais loin de penser alors qu’un jour je mettrais en scène ce texte magnifique rempli de pureté, d’humour et d’émotion.
Et c’est à Francis Huster, mon « père » de théâtre, à qui j’ai confié la vie de ce personnage bouleversant. Dans cette nouvelle version, j’ai le besoin viscéral d’être le plus « vrai » possible, de remettre tout en question après toutes ces années passées, pour être le plus personnel possible. Je pense que c’est à ce moment-là qu’on devient le plus universel.
Steve Suissa
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