Comment trouver sa place dans le groupe, comment survivre en milieu hostile ? Entre bonobo et chimpanzé, l’homme serait-il à l’image d’un singe bipolaire ? Tantôt doux et pacificateur, tantôt assoiffé de sang et de guerre. Dans ADN, c’est un groupe d’adolescents partis en forêt qui s’acharnent à torturer Adam, un de leurs camarades, devenu bouc émissaire. Jusqu’au jour où ça dérape. Mais comment vivre quand on a commis l’irréparable ?
Pour sa première mise en scène, Marie Mahé a choisi la pièce de l’auteur anglais Dennis Kelly qui l’a littéralement saisie. Une écriture à l’os, sans psychologie. D’une tension inouïe, ADN est un jeu de massacre, un jeu de dissimulation, une pièce sur la panique, la culpabilité et le non-retour.
Peut-on ôter une vie sans conséquence ? Ne pas participer au lynchage, est-ce construire sa propre humanité ? Toutes ces questions agissent comme des plaques tectoniques sous les mots, sous la scène, mettant les 4 comédiens dans une situation d’urgence permanente. Le plateau devenant comme le lieu de notre propre ADN.
« Un thriller sociologique sur fond de bêtise adolescente, qui dévoile les mécanismes du groupe, du collectif, dans ses affres les plus sombres. La performance très convaincante emporte le public dans le drame, qui met en lumière ce qu’il est difficile d’assumer : quand le groupe influence nos choix personnels… » La Terrasse
« La jeune Marie Mahé propose une adaptation choc de la fable horrifique du Britannique Dennis Kelly qui met en scène un groupe d'adolescents tortionnaires. Esthétique sobre, comédiens talentueux et investis. » Les Echos
« Ce texte est porté par des comédiens investis et détonants. Notamment Maxime Boutéraon, qui interprète avec une corporalité sans égale et un sacré charisme, le rôle de Phil. Un personnage peu loquace dont les postures, le regard, la manière de mâcher ses chips en disent longs sur sa perversité. Léa Luce Busato est la grande révélation de ce spectacle. Une comédienne singulière et atypique aux airs lunaires de Daphné Patakia. Toute en nuances, en pep’s et en sensibilité, elle sera celle qui osera s’opposer. » La Couleur des Planches, Savannah Macé
« Mars ou Vénus ? Chimpanzé ou bonobo ? Quelle est notre nature profonde ? A travers l’histoire d’une bande de jeunes qui pousse à mort le harcèlement d’un camarade, Dennis Kelly traque l’ADN de l’être humain, ses pulsions, sa conscience morale et les dynamiques de groupe. Un programme alléchant que l’adaptation de Marie Mahé condense efficacement. » Sceneweb, Éric Demey
« Dans l’œuvre originale, ils sont dix petits monstres. Marie Mahé les a réduits au nombre de quatre. En enlevant l’effet de groupe, elle accentue toute l’horreur de ce dérapage. Cela lui permet également de se concentrer sur les caractères de chacun et sur le processus mis en marche par eux. […] Marie Mahé signe un spectacle d’une grande intensité émotionnelle. » L'Œil d'Olivier, Marie-Céline Nivière
« Une sorte de thriller à la fois sociologique et psychologique, servi par quatre comédiens qui manient avec une implacable dextérité la langue à la fois sèche et sanguinolente du dramaturge britannique Dennis Kelly. » RFI, Jean-François Cadet
« Au delà du sensationnel, du fait divers, ADN met en jeu les mécanismes de la domination dans un groupe, composé d’individus fragiles, qui, faute de mieux épousent les choix du « chef ». » L'Humanité, Gérald Rossi
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