
C’est un seul-en-scène, une expérience live, adapté du roman du même nom, paru aux éditions Calmann-Lévy et lauréat du prix Envoyé par la Poste. Le roman devient une chose vivante, où le narrateur est là, face à nous.
« Je rêvais d’un monde protégé. Un monde vivant. Plein d’espoirs. Plus proche du ciel et de mes rêves. »
À l'ombre des choses a été récompensé par le Prix Envoyé par la Poste 2024.
C’est l’histoire d’un couple d’artistes qui élève ses enfants dans le bruit, la musique et les rires. C’est l’histoire d’une famille qui avait tout, et qui se retrouve avec presque rien. C’est l’histoire de deux frères dans en foyer social, unis par un amour profond, mais contraints de se séparer pour accomplir leur destinée. C’est l’histoire d’un gamin en quête de sa place dans le monde, tandis que son frère semble avoir trouvé la sienne : la musique.
C’est un seul-en-scène, une expérience live, adapté du roman du même nom, paru aux éditions Calmann-Lévy et lauréat du prix Envoyé par la Poste. Le roman devient une chose vivante, où le narrateur est là, face à nous.
Une nuit, dans l’intimité de ma chambre, je prends une décision : j’ouvre mon ordinateur et commence à écrire À l’ombre des choses. C’est l’histoire d’un enfant moyen, vivant dans une ville tout aussi moyenne, en quête de sa place au sein de sa famille, de la société, et dans l’immensité du monde qui l’entoure. Le décor ? Un foyer social avec sa mère et son frère, un squat avec son père, et le petit studio chaleureux d’une grand-mère aimante pour la suite de sa vie. Tout, dans ce cadre modeste, invite à la discrétion, comme si ces lieux protégeaient la fragilité des personnages et des secrets qu’ils portent. Et pourtant...
Le roman naît lors de la rentrée littéraire, rencontre son public, la presse en parle, décroche un prix, et entraîne dans son sillage une tournée littéraire. Là, face à des inconnus, des lectures se succèdent : une histoire initialement destinée au silence se partage à voix haute. Et finalement, au fil des rencontres, je reçois ces mots de centaines d’inconnus : “Je me suis reconnu dans ces non-dits et ces silences, dans ces histoires qu’on a honte de raconter.” C’est précisément cette essence, ce combat contre les récits murmurés, presque inaudibles, qui m’a poussé à envisager une adaptation théâtrale.
Avec cette vision en tête, je me suis tourné vers Birdy Prod, guidé par une approche sincère et une volonté farouche : donner une voix, un corps, une émotion à ce qui reste habituellement caché, en pleine lumière, avec la volonté de briser les codes.
J’ai toujours vu le théâtre comme un espace de liberté, où les émotions peuvent vibrer, ne serait-ce qu’un instant. C’est là, je crois, la finalité de cette histoire : offrir un moment, le temps de quelques heures, une lumière partagée entre le public, la scène, et la passion du jeu.
Anatole Edouard Nicolo
Dès les premiers mots, dès les premières pages, j’ai été happé par le roman d’Anatole. Je l’ai lu d’une traite. Cela peut sembler paradoxal, mais À l’ombre des choses m’a bouleversé par sa lumière. La lumière de son auteur, la lumière dans ses mots, la lumière dans chacun des personnages. C’est avec un grand enthousiasme que j’ai accepté d’accompagner Anatole dans la mise en scène de cette histoire. Lui donner corps. La rendre vivante. Précisément pour propager cette lumière.
Avec Anatole, nous avons imaginé un espace sobre, dépouillé. Anatole nous fait vivre son histoire au temps présent. L’évocation de ses souvenirs invite le spectateur à voyager dans de multiples endroits : le foyer, le squat, le lac, le lycée, la place de la République. Nous avons privilégié le son et la lumière pour créer ces « décors ». La musique tient une place importante, et participe à l’immersion, par la création des différentes atmosphères traversées par le protagoniste.
Thibaut Boidin
Un public d'ados en majorité. Le jeune comédien manque un peu de nuances dans son jeu, les contrastes entre la violence du récit et les moments sensés nous arracher les larmes, sont trop tranchés et du coup cela m'est apparu plus "exécuté" que naturellement ressenti. Ces petites observations mises à part et en considérant le message"subliminal", ce seul en scène dans l'air du temps prône la fraternité, pointe la misère sociale, la rédemption après le squat, les dégradations pudiquement nommées erreurs de jeunesse, le père congolais, les TIG, la mère qui travaille dur et élève seule ses deux garçons, le foyer, la solidarité et la fraternité... le rap et le Zénith... revanche du destin ! Marche à l'ombre vers la lumière !
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Un public d'ados en majorité. Le jeune comédien manque un peu de nuances dans son jeu, les contrastes entre la violence du récit et les moments sensés nous arracher les larmes, sont trop tranchés et du coup cela m'est apparu plus "exécuté" que naturellement ressenti. Ces petites observations mises à part et en considérant le message"subliminal", ce seul en scène dans l'air du temps prône la fraternité, pointe la misère sociale, la rédemption après le squat, les dégradations pudiquement nommées erreurs de jeunesse, le père congolais, les TIG, la mère qui travaille dur et élève seule ses deux garçons, le foyer, la solidarité et la fraternité... le rap et le Zénith... revanche du destin ! Marche à l'ombre vers la lumière !
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