Warda

Dans le cadre d'Africolor en Seine-Saint-Denis. Un concert au carrefour des cultures sub-sahariennes, arabes, berbères, aux portes du désert. Là se côtoient l’Est et l’Ouest de l’Algérie, par le truchement d’un groupe diwan de Biskra, d’une chanteuse de Colomb Béchar : Hasna, et de Maalouma, une Mauritanienne.

Présentation
Un hommage à la femme

Le Diwan algérien

Voilà deux ans en plein hiver, Camel Zekri présentait au Centre dramatique national de Montreuil un concert singulier, accomplissement d’un voyage le long du fleuve Mouhoun au Burkina Faso, mêlant musiciens occidentaux et africains, instruments traditionnels et électroniques…

Le voici de retour. Et cette fois, au carrefour des cultures sub-sahariennes, arabes, berbères, aux portes du désert. Là se côtoient l’Est et l’Ouest de l’Algérie, par le truchement d’un groupe diwan de Biskra, d’une chanteuse de Colomb Béchar : Hasna, et de Maalouma, une Mauritanienne.

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«C’était une commande d’Africolor, des 38es rugissants à Grenoble et du Cap à Aulnay, explique Camel Zekri. J’ai proposé cette rencontre, qui n’est pas due au seul hasard, dans la mesure où grâce à mes activités de directeur artistique, j’ai réalisé les disques de Hasna et de Malouma. Le concert est un hommage à la femme. Je l’ai appelé Warda, ce qui veut dire «la rose». Rose des sables, et, comme en français, prénom féminin».

Ainsi les femmes se retrouvent-elles autour de thèmes communs, qui sont ceux de leur vie quotidienne : les mariages forcés, les parents, la famille, le pays, l’Algérie, la Mauritanie… Chacune à sa manière les chante.

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«Dans le Diwan algérien, un même morceau selon sa version d’Est ou d’Ouest ne se reconnaît pas. Les bases harmoniques diffèrent, et puis les rythmes, et puis, surtout, les mots. Chaque région possède ses modes musicaux. C’est le sens même et la raison de ce spectacle : la rencontre. Les retrouvailles avec les langages, et leurs transcriptions sur lesquelles je travaille depuis des années. La reconstitution d’un répertoire à enrichir. 

La tradition orale est bien meilleure, plus précise que la transmission écrite. Quand on apprend à lire, on comprend, mais sait-on prononcer ? En revanche, quand un enfant de trois ans apprend par coeur des phrases et les manières de les dire, il les sait pour sa vie entière. Aujourd’hui, d’ailleurs, avec les CD, les magnétos, on va vers une nouvelle «écriture» de l’oral. Cela dit, le spectacle n’a rien de pédagogique, ce n’est pas son ambition. Il s’agit d’un croisement où la tradition laisse la place à la création, à l’expression d’une liberté retrouvée ».

Camel Zekri

Avec le Diwan de Biskra :
Camel Zekri, guitare, oud, chœurs
Sedek Temtaoui, qarkabous, chœurs
Mohamed Lamine Temtaoui, chant, percussions
Bachir Temtaoui, chant, qarkabous
Lazhar Temtaoui, gombri, chant
Youssef Kamiche, qarkabous, chœurs
Mohamed-Tarek Zekri, darbouka, chœurs
Hasna El Becharia (Algérie)
Maalouma Mint Meidah (Mauritanie)

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Informations pratiques

Théâtre Public de Montreuil - Salle Maria Casarès

63, rue Victor Hugo 93100 Montreuil

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  • Bus : Mairie de Montreuil - Pasteur à 35 m, Mairie de Montreuil à 83 m
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Théâtre Public de Montreuil - Salle Maria Casarès
63, rue Victor Hugo 93100 Montreuil
Spectacle terminé depuis le vendredi 12 décembre 2003

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