« Baissez la télé, j’entends plus la radio ! » Une drôle d'histoire au sein d'une maison médicalisée, dont il devient impossible de démêler le vrai du faux.
Une maman qui défend l'entrée de sa chambre à coups de parapluie, un fils débordant d'amour qui défend sa maman, un directeur au bord de la crise de nerf qui défend les lois de l'établissement pour lequel il travaille.
Une drôle d'histoire au sein d'une maison médicalisée, dont il devient impossible de démêler le vrai du faux.
Du rire, de l'émotion. Une très belle histoire, qui sait parler à l'universel tout en étant ancrée dans l'Histoire, et dans l'histoire de Jean-Claude Grumberg et sa famille.
Sur un thème douloureux , une pièce extrêmement touchante et subtile portée par trois acteurs excellents et parfaitement accordés. Le fils (Marc Francesco Duret) et la Maman (Colette Louvois) sont émouvants et percutants. Tendresse, émotion , amour inconditionnel .. La mise en scène originale apporte une souffle de légèreté, une respiration et accentue la puissance de la pièce et des acteurs. Du début jusqu’à la fin, on passe par toutes les émotions, et le rire aussi. Toute mon admiration aux acteurs pour une si remarquable performance. Une pièce rare à ne pas rater .
Spectacle qui aurait pu être traité plus finement. Les jeux d'ombres sont ridicules. Le préposé aux rideaux....
Cette pièce aborde par petites touches pleines de justesse l'accompagnement tant médical, social et familial des "nos aînés". Colette Louvois en vieille dame touchée par la maladie mais avec parfois des éclairs de lucidité et de rébellions - Marc-F Duret en fils aimant et présent malgré tout et Jean-Paul Comart en responsable d'Ehpad débordé et démotivé par les manquent de moyens physiques nous présentent le tableau des calamités quotidiennes d'un naufrage sanitaire. Joué avec justesse et parfois une pointe de malice ce constat est attachant et pertinent.
Pièce émouvante qui nous fait parfois sourire et qui est d’une actualité brulante. Nous sommes en plein dans le débat de la prise en charge de la dépendance due au grand âge. C’est l’histoire de trois mondes qui tentent de communiquer et qui n'y parviennent pas. Colette Louvois incarne la mère capricieuse et malicieuse, à l’esprit vachard, atteinte de la maladie d'Alzheimer, qui veut bien se souvenir de ce qu’elle veut. Elle ne se souvient pas qui est son fils mais se remémore les heures sombres de la guerre. Marc Duret est émouvant dans le rôle du fils attentionné et aimant. Jean-Paul Comart est parfait en directeur de l'EHPAD insensible à la fin de vie de ses pensionnaires.
Une pièce si drôle qu'on en oublierait presque son propos, la perte de la mémoire de la Shoah et du lien intergénérationnel... c'était toutefois sans compter la brillante mise en scène de Wally Bajeux. Derrière un voile rappelant ceux des chambres d'hôpital, des jeux d'ombres et de lumières, des projections subliment 3 acteurs justes, touchants et terriblement incisifs. Jean-Paul Comart en directeur de "maison médicalisée" est vampirique et criant d'actualité. Marc Duret en fils déroutant et lunatique donne à la pièce une dimension surréaliste. Enfin Colette Louvois est aussi sensationnelle que bouleversante en mère vulnérable, à la répartie redoutable et aux coups de parapluie ravageurs ! Des personnages hauts en couleurs et une pièce dont on ressort finalement plein d'espoir et chargé de très belles émotions : un rendez-vous immanquable de cette rentrée théâtrale !
Pour 6 Notes
Du rire, de l'émotion. Une très belle histoire, qui sait parler à l'universel tout en étant ancrée dans l'Histoire, et dans l'histoire de Jean-Claude Grumberg et sa famille.
Sur un thème douloureux , une pièce extrêmement touchante et subtile portée par trois acteurs excellents et parfaitement accordés. Le fils (Marc Francesco Duret) et la Maman (Colette Louvois) sont émouvants et percutants. Tendresse, émotion , amour inconditionnel .. La mise en scène originale apporte une souffle de légèreté, une respiration et accentue la puissance de la pièce et des acteurs. Du début jusqu’à la fin, on passe par toutes les émotions, et le rire aussi. Toute mon admiration aux acteurs pour une si remarquable performance. Une pièce rare à ne pas rater .
Spectacle qui aurait pu être traité plus finement. Les jeux d'ombres sont ridicules. Le préposé aux rideaux....
Cette pièce aborde par petites touches pleines de justesse l'accompagnement tant médical, social et familial des "nos aînés". Colette Louvois en vieille dame touchée par la maladie mais avec parfois des éclairs de lucidité et de rébellions - Marc-F Duret en fils aimant et présent malgré tout et Jean-Paul Comart en responsable d'Ehpad débordé et démotivé par les manquent de moyens physiques nous présentent le tableau des calamités quotidiennes d'un naufrage sanitaire. Joué avec justesse et parfois une pointe de malice ce constat est attachant et pertinent.
Pièce émouvante qui nous fait parfois sourire et qui est d’une actualité brulante. Nous sommes en plein dans le débat de la prise en charge de la dépendance due au grand âge. C’est l’histoire de trois mondes qui tentent de communiquer et qui n'y parviennent pas. Colette Louvois incarne la mère capricieuse et malicieuse, à l’esprit vachard, atteinte de la maladie d'Alzheimer, qui veut bien se souvenir de ce qu’elle veut. Elle ne se souvient pas qui est son fils mais se remémore les heures sombres de la guerre. Marc Duret est émouvant dans le rôle du fils attentionné et aimant. Jean-Paul Comart est parfait en directeur de l'EHPAD insensible à la fin de vie de ses pensionnaires.
Une pièce si drôle qu'on en oublierait presque son propos, la perte de la mémoire de la Shoah et du lien intergénérationnel... c'était toutefois sans compter la brillante mise en scène de Wally Bajeux. Derrière un voile rappelant ceux des chambres d'hôpital, des jeux d'ombres et de lumières, des projections subliment 3 acteurs justes, touchants et terriblement incisifs. Jean-Paul Comart en directeur de "maison médicalisée" est vampirique et criant d'actualité. Marc Duret en fils déroutant et lunatique donne à la pièce une dimension surréaliste. Enfin Colette Louvois est aussi sensationnelle que bouleversante en mère vulnérable, à la répartie redoutable et aux coups de parapluie ravageurs ! Des personnages hauts en couleurs et une pièce dont on ressort finalement plein d'espoir et chargé de très belles émotions : un rendez-vous immanquable de cette rentrée théâtrale !
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