Valser

Lieu : Grande salle MCNN
Comme son nom ne l’indique pas, il ne s’agit pas là de valse. C’est plutôt une variation sur le tango qui conjugue avec brio danse de salon et esthétique contemporaine.

Lieu : Grande salle MCNN

Comme son nom ne l'indique pas, il ne s'agit pas là de valse. C'est plutôt une variation sur le tango qui conjugue avec brio danse de salon et esthétique contemporaine. "Valser prend ici le sens de valdinguer. Avec l'idée du ring, de la tension" précise Catherine Berbessou. Du tango elle a retenu les traits acérés du jeu de jambes et leur sophistication, le rapport de couple qui se joue dans la pression, le poids et l'énergie relevant à la fois d'une certaine sauvagerie et du triste abandon. Les personnages se guettent, s'épient comme s'ils ne pouvaient entrer dans la danse qu'après avoir évalué leurs partenaires. Cela tend la pièce, mais la rend ludique aussi. Les danseurs se cherchent, se trouvent, se renvoient, s'appellent.

La presse

« Après le tango de « A fuego lento », Catherine Berbessou et sa compagnie Quat’zarts proposent « valser ». Mais ne vous attendez pas à des valses viennoises ! Assistée de son ami Federico Rodriguez Moreno, Catherine Berbessou ne délaisse pas le riche tango où couve le feu de la relation homme-femme. J’entends ce titre dans le sens de faire valser les choses, comme les assiettes à travers une pièce ! Il s’agit des relations entre nous. Je déballe le linge sale. Il y a beaucoup d’affrontements. Des tangos des années 40, mêlés de musiques plus légères, de percussions en éclair, des sons aigus ou graves d’une bande, donnent le ton. S’appuyant donc sur le vocabulaire du tango, la chorégraphe use d’une énergie sauvage, directe, entre l’homme et la femme. Mais, parce qu’il s’agit d’une danse très humaine, on voit surgir en même temps des sentiments contradictoires : la violence dans l’affection, le désir dans la répulsion. Par moment apparaissent des lueurs plus optimistes , de l’humour même. Pour mieux établir le contraste de la matière brute et de ce qui brille, de la spontanéité et de la sophistication, Catherine Berbessou a eu envie de travailler en talons aiguille dans la terre. Le décor de panneaux suspendus donne l’idée d’une maison de courants d’air, un lieu dévasté. Des cordages autour de la scène suggèrent aussi un ring. Métaphore du lieu de la passion amoureuse ? Bref, Valser s’annonce comme un combat qui peut-être une fête selon Jorge Luis Borges, cité par la chorégraphe. » Danser

« Catherine Berbessou a connu la célébrité avec son spectacle A Fuego Lento, créé en 1996 à la Biennale de Lyon et repris au Théâtre des Abbesses. Valser, qu’elle vient de donner en première mondiale au Gémeaux de Sceaux – où la compagnie est en résidence pour deux ans – semble promis à un égal succès, bien qu’il ne possède ni l’humour, ni la variété, ni la folie d’A Fuego Lento. C’est que Valser relève d’un genre encore plus musclé, macho et dramatique. La scénographie séduit dans son chaud dépouillement : un sol recouvert de terre, de briques pilées et quatre grands panneaux de bois – tendus par des cordages – contre lesquels les danseurs viennent s’écraser et rebondir. Car Valser n’a rien de frivole ou de viennois. C’est un spectacle à la Pina Bausch où les sexes opposés se provoquent et se porsuivent avec rage, violence et soumission. Les mâles traitent les femmes comme du bétail, les traquent comme du gibier, avec une passion aussi forte que la haine…Certaines séquences suscitent l’admiration, comme ces danseuses de tango jambes tendues, traînées dans la poussière, ou ces couples tournant sur la piste avec la souple élégance des chevaux de cirque… » Le Figaro

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Informations pratiques

Maison de la Culture de la Nièvre

BP 416 58004 Nevers cedex

Spectacle terminé depuis le vendredi 11 mai 2001

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