Une jeunesse de passage

Paris 18e
du 9 avril au 5 juillet 2003

Une jeunesse de passage

Un amour démesuré ? Une passion impossible ?
Un piège machiavélique programmé de longue date ?
Manipulations et rebondissements sont les ingrédients de cette histoire d’amour dont l’enjeu est une possible victoire sur le temps lui-même.

Résumé
L'auteur : Stéphane Y. Braka

Un moulin isolé par la mer au rythme des marées. Dans ce moulin un couple, uni depuis quinze ans. 
Lui, Bernard, aux faubourgs de la vieillesse, brusquement pris de panique par le temps qui avance inexorablement, l’éloignant peu à peu de Susan. 
Elle, de trente ans sa cadette, amoureuse comme au premier jour, refusant cet éloignement, refusant de le voir différent de celui qu’il était quinze ans plus tôt, avocat réputé, homme séduisant et séducteur…

Bernard sent le déclin qui rôde et le guette. Au point de préférer renoncer à l’amour de Susan. Il veut avoir le beau rôle ; décider le premier d’arrêter le jeu. Tant qu’il ressemble encore à ce qu’il était, à celui qui a séduit la jeune femme . 
Susan s’accroche. Ses sentiments sont intacts, il est l’homme de sa vie, ce n’est pas pour rien qu’elle a tout quitté, qu’elle lui a consacré sa jeunesse, isolée du monde dans cette atmosphère ouatée. Elle n’a cure du temps qui passe, elle se sent forte pour deux, elle se dresse contre l’évidence…jusqu’à ce soir de marée montante où un jeune inconnu piégé par la mer vient demander l’hospitalité… 

C’est plus qu’un coup de foudre. C’est une rencontre troublante. Susan ressent pour Olivier la même fulgurante passion qu’elle a connue en rencontrant Bernard…Du reste il lui ressemble un peu…même stature, même assurance…c’est presque lui au même âge…

Olivier qui débarque sans prévenir, s’impose par sa seule présence…
Mais si cette irruption n’était pas due au hasard…ni même à la marée montante ?…
S’il s’agissait d’un piège machiavélique programmé de longue date ?…
Et si l’instigateur de ce piège n’était même pas celui qu’on imagine 

Manipulations et rebondissements sont les ingrédients d’une histoire dont le thème est l’amour, et l’enjeu, une possible victoire de Bernard sur sa propre jeunesse

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Stéphane Braka est un tout nouvel auteur dramatique qui, à quarante ans, a ressenti un véritable coup de foudre pour l’écriture théâtrale. Dans la foulée, il écrit quatre pièces radiophoniques. Toutes, d’une façon ou d’une autre, ont retenu l’attention des professionnels (et du public pour celles qui ont lues ou jouées).

Une jeunesse de passage a été retenu parmi 4 finalistes sur 94 textes présentés au premier concours du Théâtre du XXI siècle organisé par le Palais des arts à Nogent-sur-Marne en février 2001 et a fait l’objet de plusieurs lectures publiques. Avis de vengeance a été lu en public et mis en espace par la troupe La Tarentule, à Paris, en janvier 2000. Cigales a Cappela a été retenu au concours NIACA de Vence dans le cadre de la Ve Rencontre méditerranéenne des jeunes écrivains de théâtre en juin 2001.Le Compteur d’étages est en cours de montage.
Sa pièce radiophonique Déchets d’amour a été diffusée sur France Inter en mai 2001.

« L’univers de Stéphane Braka est à la fois accessible et très personnel. Son dialogue, vif et percutant, souvent drôle, toujours cocasse et inattendu, entraîne le spectateur au-delà de la simple anecdote, vers une réflexion psychologique approfondie. Stéphane Braka compte désormais parmi les valeurs montantes du jeune théâtre dont on peut dire qu’il est un mélange subtil de Dubillard, Ionesco et Pinter ».

Laurence Jyl

« Une jeunesse de passage offre l’occasion à un jeune auteur d’affirmer avec beaucoup de talent son goût pour un théâtre psychologique nourri de causticité, de lucidité et d’une forme très nouvelle de cocasserie. Si le théâtre est la symbiose réussie d’un climat qui intrigue, d’une histoire qui passionne et de personnages qui attachent, alors la pièce de Stéphane Braka est du vrai théâtre ». - Victor Haïm 

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Théâtre Lepic
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Spectacle terminé depuis le samedi 5 juillet 2003

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