Une heure à t'attendre

• Un face-à-face

Dans un appartement sous les toits, coupés du monde, deux hommes que tout oppose, cohabitent. Elle n’est pas là, pas encore. Pourtant, tout en elle résonne dans la pièce : son parfum dans l’air, son nom sur les lèvres, son souvenir dans les regards.

Une heure à l’attendre.

Durant soixante-dix minutes, les silences pèsent autant que les mots, révélant progressivement les failles et les vérités de chacun. Cette pièce interroge avec subtilité sur la notion de l’attente, les projections amoureuses et la perception de l’autre.

Entre tendresse et vérité, ce duel intime capte l’attention du spectateur jusqu’au dernier instant, dans une partition délicate et troublante. 

• La presse

« Deux comédiens d’exception dans une partition délicate et troublante » TPA - Théâtres et Producteurs Associés

« Un huis clos captivant [...] Le spectateur est happé par ce duel verbal, où l'amour, la jalousie et la manipulation s'entremêlent subtilement [...] Texte ciselé [...] Réflexion mordante sur le couple et ses zones d'ombre, portée par deux interprètes au sommet de leur art [...] Une heure haletante [...] N’attendez pas une minute pour aller voir cette pièce ! » Théâtral Magazine

« Un vrai renouveau du classique trio mari - femme - amant [...] Vraie modernité et grande tendresse [...] Texte fin dans lequel on entend parfaitement le cœur des hommes. » Au Balcon

« Un parfum de Pinter sous les toits, dans ce huis clos à cœur ouvert [...] La pièce joue avec les silences, les maladresses, les jeux de pouvoir, dans une tension savamment dosée [...] Le texte évoque Pinter [...] La pièce capte ce moment suspendu entre deux battements du cœur » Déboraconte

« Vertigineuse radiographie du couple [...] Épatant de bout en bout [...] La pièce aborde avec beaucoup d'intelligence et de malice la question de la relation amoureuse, du couple, en disséquant surtout la part de fantasme, de rivalité et de vérité inhérentes toute relation. Pour servir ce dialogue exigeant, aux retournements de situation captivants, Thierry Frémont et Nicolas Vaude déploient la perfection de leur talent d'acteurs, avec une finesse, une écoute et une sincérité remarquables. » Artistik Rezo

« Les deux comédiens qui incarnent deux hommes qui aiment la même femme enchantent le public avec le texte d’une grande profondeur de Sylvain Meyniac. Un véritable hymne aux femmes. » Le Dauphiné Libéré / Vaucluse Matin

« Sylvain Meyniac interroge l’amour et le couple avec une jolie profondeur, avec humour aussi, ménageant dans sa construction ce qu’il faut pour nous tenir en haleine. Un face-à-face savoureux servi avec brio par Frémont, ancré, et Nicolas Vaude, diablotin fébrile, volatil et aérien. Génial. » Le Parisien

« Le public voyage dans cette confrontation atypique [...] Des comédiens de haut vol [...] Un duo impeccable [...] On se régale » La Marseillaise

« Une joute verbale qui devrait marquer les annales du genre [...] Deux acteurs au sommet. Un thriller psychologique haletant. » Le Figaro

« Sylvain Meyniac nous livre un huis-clos très réussi [...] Une tragi-comédie romantique à suspense [...] Une pièce pleine de rebondissements [...] On ne s'ennuie pas une seule seconde [...] Deux comédiens d'exception [...] Qui manipule qui dans cet étrange triangle amoureux ? Vous avez une heure pour le découvrir, et vous ne la verrez pas passer. » Libre Théâtre

• Note de l'auteur

Cette pièce est née d’une envie simple : explorer ce qui se joue dans l’attente. Ce moment suspendu, ce flou entre passé et futur, où tout peut basculer sans que rien ne semble bouger. J’ai voulu enfermer deux hommes dans un appartement sous les toits de Paris, les couper du monde extérieur, du bruit, du mouvement et les confronter à « elle » : non pas à sa voix ou à son corps, mais à son absence, à son souvenir, à ce qu’elle représente pour chacun d’eux.

Durant cette heure, ils vont devoir cohabiter, s’observer, se parler, ou se taire. Entre gêne et tension, complicité et affrontement, leurs vérités vont peu à peu émerger. Et derrière l’attente d’une femme, ce sont leurs vulnérabilités, leurs manques, leurs désirs qui remontent à la surface.

Ce n’est pas elle qui est absente. C’est nous qui sommes de l’autre côté de la porte. Cette pièce interroge la nature de l’attente, la perception de l’autre et ce que l’amour révèle de nous-mêmes quand il passe par le prisme de la rivalité. Un huis clos intime, tendu, où l’émotion se glisse dans les interstices. Un face-à-face… en trois dimensions.

• Note de la metteuse en scène

Hier est un autre jour, titrait l’auteur dramatique Sylvain Meyniac dans sa très belle pièce nommée aux Molières. Son nouvel opus Une heure t'attendre se joue aussi du temps comme du cœur des hommes dans un univers aux antipodes. Sur un texte de haute volée, il entre ici dans la cour des grands par la porte de l’intime et du littéraire. J’ai immédiatement eu envie de mettre en scène ce face à face tendre et cruel qui place un écrivain face à avocat dans un huis clos aussi troublant que palpitant. Sur des mots de cœur et de chair, nos héros tutoient l’âme humaine au plus près, et j’entends offrir au spectateur les loupes et les miroirs qui vont leur donner les clés de nos secrets les mieux gardés.

Thierry Frémont et Nicolas Vaude vont exceller à incarner des personnages aussi attachants que vibrants dans ce duo qui inclue le public avec suspens et volupté. Ils vont aussi être terribles comme on l’est quand on est amoureux fou et prêt à tout pour se sentir vivants et Humains avec ce grand H qui fait que l’on tremble au théâtre et que l’on s’accroche à son siège dans des découpes de bois, de cuir et de lumières très élégantes signées Catherine Bluwal et Stéphane Baquet. La joute verbale peut achever de côtoyer la confidence, et l’on se blottit au creux de leur histoire avec délice. Tout étonnés encore de se laisser prendre et surprendre à chaque instant.