Delphine de Malherbe débute son parcours d’auteur et de metteur en scène à 20 ans, en montant L’affront d’un rêve, parrainée par Philippe Léotard et Jacques Higelin.

Formée au Cours Simon par Cyril Jarousseau, elle passe quelques mois en fac de lettres et choisit l’apprentissage sur le terrain, la galère et les petits boulots consentis pour “voir tous les êtres et boire tous les milieux comme une éponge”. Sa trilogie de pièces de théâtre Misogynes, Misanthropes et Mythomanes est éditée par Patrick Avalle. Misogynes remporte un concours d’écriture à Chaillot, sera créée à Kiron et repris au Théâtre Déjazet. “Un carton” dira Ardisson, après que la presse salue cette pièce. Misanthropes sera lue en clôture du salon du livre par Andréa Ferréol. Accessoirement, Delphine apparaît dans quelques longs métrages mais s'ennuie sur les plateaux, et accède au statut de tête d'affiche de deux pièces au festival d’Avignon, mais rechigne à être "la muse" des metteurs en scène.

Elle choisit alors d’aiguiser sa plume en croquant des portraits de comédiens et de metteurs en scène pour le JDD d’abord. Elle collaborera plus ponctuellement au Magazine Littéraire, à Elle ou Match et chroniquera dans diverses émissions TV et radio.

Elle sort alors un premier roman vivement remarqué, La femme interdite, paru en janvier 2006 chez Jean-Claude Lattès. En 2008, son nouvel opus paraît chez Robert Laffont, Vie érotique, un récit sensuel illustré par Isild le Besco. Les magazines : Le Nouvel Obs, Elle, Marie-Claire, Marie-France ou le Magazine des livres remarquent cet ouvrage comme un objet littéraire unique, mettant en avant l'accès à l'âme humaine.