Blanche : " Peu importe qui vous êtes, j’ai toujours compté sur la bonté des inconnus. "
Après une longue séparation, Blanche Dubois rend visite à sa sœur Stella, qui vit dans un quartier populaire de la Nouvelle-Orléans, mariée à Stanley Kowalsky, bel homme impulsif aimant boire et jouer. Blanche reproche à sa sœur ce mariage qui la déclasse, tout en avouant avoir perdu la belle demeure familiale de Belle Rêve.
Stanley, contrarié de voir que l’héritage de sa femme est dilapidé, reste insensible aux minauderies de sa belle-sœur et découvre son passé de professeur renvoyé pour détournement de mineur, puis de cliente d’hôtels louches vivant de la bonté de certains messieurs.
La santé mentale de Blanche, que la fin tragique d’un amour de jeunesse a profondément affectée, trébuche sur cette contradiction entre l’image de femme pure qu’elle cherche à donner et la réalité de sa propre déchéance.
Texte français de Jean-Michel Déprats.
" Je crois que chaque oeuvre a d’abord besoin d’une interprétation classique. Puis, plus tard, même cinquante ans plus tard, elle doit s’ouvrir à de nouvelles explorations. Nous devons saisir cette chance, ou bien l’oeuvre se dessèchera et mourra. Elle ne parlera pas à de nouveaux publics. " Lee Breuer
Dans ce spectacle, Lee Breuer se lance donc dans une nouvelle approche de cette oeuvre magistrale. Il y mêle des expériences parfois complexes et surprenantes mais qui fonctionnent sur le plateau : orientalisme japonais pour le décor et les costumes, une bande originale aux accents blues et hot jazz qui rend également hommage au talent de Fats Damino, Booker III,...
Par ce travail, Lee Breuer, cherche à montrer toutes les facettes de Tennessee Williams et à dépasser l'éternel débat sur ce dramaturge : était-il un poète ou un écrivain réaliste ? Le metteur en scène répond : " (...) les deux à la fois ; ce doit être tout cela où rien. Nous pensons que Williams est un grand écrivain précisément parce qu’il y a tant de facettes dans sa personnalité. Aborder plusieurs facettes dans la mise en scène est peut-être le plus bel hommage qu'on puisse lui rendre. "
" On est saisi et bouleversé.(...) Jamais, jamais on n'avait si bien retrouvé tout ce qui déchire et stupéfie dans Un tramway nommé désir. Jamais, au théâtre en France, cette oeuvre qui date de 1947, ne nous aura paru si puissante, si profonde, si grande, si unique. " Le Figaro Armelle Héliot
Complètement d'accord avec la critique précédente pourtant très sévère. On a voulu transformer cette pièce subtile et toute en émotion en show à l'américaine façon comédie musicale. Il y a autant d'écart entre cette mise en scène et ce qu'on serait en droit d'attendre d' "Un Tramway..." qu'entre le "Roméo et Juliette" de Presgurvic ( Mea culpa: triste comédie musicale à laquelle ma copine m'avait traîné, qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour... ) et celui de Shakespeare. Tout est à revoir ici à mon avis: la diction hasardeuse et l'absence totale de finesse dans le jeu des acteurs et la mise en scène outrancière. Pour les amateurs de bling-bling, de machineries et d'effets spectaculaires...
spectacle m-as-tu-vu, idiot. ce texte si beau, est galvaudé, on en recoit rien, car on entend même pas les acteurs malgré les micro (sic.), mises en scene stupide et pleine de clichés. il a voulu s'éloigné de l'oeuvre deja si inscrit dans notre patrimoine pour en ressortir tous les travers. les acteurs sont tellement mauvais. aucune poesie, pas un moment de rêve. grosse ficelle et gros sabot qui devrait plaire a ceux qui veulent une culture grossiere si chere a Sarkozi.
Magnifique.Une mise en scène et des décors en parfaite harmonie avec l'universalité du texte.Des acteurs totalement entrés dans leurs personnages et très pro dans leur présence.Un seul regret:Stella ne s'exprime pas avec une puissance vocale suffisante pour le volume de la salle.
Complètement d'accord avec la critique précédente pourtant très sévère. On a voulu transformer cette pièce subtile et toute en émotion en show à l'américaine façon comédie musicale. Il y a autant d'écart entre cette mise en scène et ce qu'on serait en droit d'attendre d' "Un Tramway..." qu'entre le "Roméo et Juliette" de Presgurvic ( Mea culpa: triste comédie musicale à laquelle ma copine m'avait traîné, qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour... ) et celui de Shakespeare. Tout est à revoir ici à mon avis: la diction hasardeuse et l'absence totale de finesse dans le jeu des acteurs et la mise en scène outrancière. Pour les amateurs de bling-bling, de machineries et d'effets spectaculaires...
spectacle m-as-tu-vu, idiot. ce texte si beau, est galvaudé, on en recoit rien, car on entend même pas les acteurs malgré les micro (sic.), mises en scene stupide et pleine de clichés. il a voulu s'éloigné de l'oeuvre deja si inscrit dans notre patrimoine pour en ressortir tous les travers. les acteurs sont tellement mauvais. aucune poesie, pas un moment de rêve. grosse ficelle et gros sabot qui devrait plaire a ceux qui veulent une culture grossiere si chere a Sarkozi.
Magnifique.Une mise en scène et des décors en parfaite harmonie avec l'universalité du texte.Des acteurs totalement entrés dans leurs personnages et très pro dans leur présence.Un seul regret:Stella ne s'exprime pas avec une puissance vocale suffisante pour le volume de la salle.
Place Colette 75001 Paris
Attention Plan Vigipirate en vigueur. Nous vous invitons à vérifier les conditions d'accueil du lieu, surtout si vous prévoyez de venir avec un gros sac.