Ubu Roi

Dans cette « grande bouffe » barbare, les tableaux ne se suive
Dans cette « grande bouffe » barbare, les tableaux ne se suivent pas, ils se percutent, se contestent et se répètent sur le mode emphatique, ironique et critique. C’est une mise en crise obstinée de la représentation à laquelle nous avons à faire. Et dans cette entreprise de démolition, Jarry ne demande qu’à être brutalisé. Par la compagnie des Dramaticules, mise en scène Jérémie Le Louët.
  • Note de mise en scène

Ubu Roi accompagne mon parcours de metteur en scène depuis la création de la Compagnie des Dramaticules. Artaud et Jarry sont les figures auxquelles je me réfère le plus régulièrement. Pas un de mes projets sans que leur sens de l’artisanat, leur violence dans l’humour, leur lucidité dans le chaos ne soient évoqués.

Les monstres, les destructeurs, les transgresseurs, les magnifiques losers ont toujours animé mes spectacles. Ce sont les « meilleurs » personnages. Ceux qui, éternellement, nous permettent de mesurer nos pulsions, nos fantasmes et nos frustrations. Ceux qui interrogent la théâtralité par leur seule présence sur la scène. Et puis, la question de la théâtralité est pour moi hautement politique puisqu’elle détermine l’ambition et le degré d’engagement des artistes dans leur action sur le plateau.

Dans cette « grande bouffe » barbare, les tableaux ne se suivent pas, ils se percutent, se contestent et se répètent sur le mode emphatique, ironique et critique. C’est une mise en crise obstinée de la représentation à laquelle nous avons à faire. Et dans cette entreprise de démolition, Jarry ne demande qu’à être brutalisé.

Jérémie Le Louët

« Dans cette version d’Ubu Roi, l’exigence ne cède jamais le pas à la facilité. A grands coups de fumigènes, d’images vidéo, d’excès de jeu, de clairs-obscurs, d’airs d’opéra, de références shakespeariennes…, Jérémie Le Louët parvient à l’exact équilibre entre satire et hommage. Car de l’intensité, et même une forme d’éclat, naissent par moments de ce joyeux capharnaüm. Finalement, en faisant ainsi imploser le théâtre, le metteur en scène lui adresse une souriante déclaration d’amour. » Manuel Piolat Soleymat, La terrasse, 20 novembre 2014

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Informations pratiques

Théâtre Suresnes - Jean Vilar

16, place Stalingrad 92150 Suresnes

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Hauts-de-Seine Restaurant Vestiaire
  • Tram : Suresnes Longchamp à 2 km
  • Bus : Stalingrad à 18 m, Place de Stalingrad à 82 m, Stresemann à 191 m, Place de la Paix à 331 m, Les Mazurieres à 377 m
  • Transilien : Suresnes Mont Valérien à 2 km
  • Navette gratuite Paris - Suresnes : Une navette est mise à votre disposition (dans la limite des places disponibles) pour vous rendre aux représentations du Théâtre.

    Départ de cette navette 1h précise avant l’heure de la représentation (ex. : départ à 19h30 pour une représentation à 20h30), avenue Hoche (entre la rue de Tilsitt et la place Charles de Gaulle-Étoile), du côté des numéros pairs. À proximité de la gare Suresnes-Longchamp (Tram 2), la navette peut marquer un arrêt sur le boulevard Henri-Sellier (à l’arrêt des bus 144 et 244 (direction Rueil-Malmaison), 25 minutes environ avant la représentation. Faites signe au chauffeur.

    La navette repart pour Paris environ 10 minutes après la fin de la représentation, et dessert, à la demande, l’arrêt Suresnes-Longchamp, jusqu’à son terminus place Charles de Gaulle-Étoile.

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Plan d’accès

Théâtre Suresnes - Jean Vilar
16, place Stalingrad 92150 Suresnes
Spectacle terminé depuis le samedi 14 février 2015

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