Tue-tête

Judith Chemla nous invite dans sa réalité parallèle. Au gré de sa fantaisie, la soirée devient un cabaret lyrique où elle accompagne son chant au piano tandis que le musicien Bruno Le Bris joue les hommes orchestre en ombre tutélaire multi-instrumentiste.
  • Au coeur des fantasmes de l'inconscient

L’arbre qui cache la forêt… Chacun de nous grandit, se déploie d’une expérience à l’autre et s’enracine chaque jour un peu plus dans ce que l’on appelle vivre. Comme un rêve prenant forme, Judith Chemla nous invite dans sa réalité parallèle… Là où elle ne fait plus qu’un avec l’entrelacs de branchages et de racines de la forêt métaphorique qui la compose.

Entrouverte sur les fantasmes d’un inconscient foisonnant, cette porte qu’elle pousse ainsi pour nous, s’ouvre aussi sur une monde illuminé de tendresse… Le souvenir d’une petite caissière, celui d’un marin Belge féru de la pèche à l’anguille, ou cet autre encore, mémoire d’une étreinte furtive. Autant d’éclats de réel qui se mêlent à ses rêves.

Actrice et chanteuse à la voix lyrique, elle s’amuse à être une Judith au pays des merveilles sur laquelle un drôle de monstre veille, le musicien Bruno Le Bris. Au grès de sa fantaisie, la soirée devient cabaret lyrique où Judith Chemla accompagne son chant au piano tandis que Bruno Le Bris joue les hommes orchestre en ombre tutélaire multi-instrumentiste.

  • Note de l'auteur

Un syphon.
Une machine à aspirer le sens des mots et des situations. Le Théâtre la fiction la vérité, l'artifice et la nudité.
La musique comme une drogue, comme un vertige sans contour… et ces deux bêtes dans la cage de scène. Au vu et au su de tous...
Mais de quoi parlons-nous ?
De quelle vie traitons-nous ? Y a-t-il un sujet ?

La scène engloutit les plus beaux rêves et les métamorphoses en cauchemars grotesques.
Que foutons-nous là !
Le larbin joue faux, la folle est coincée entre deux miroirs, rien ne fonctionne, rien ne marche comme il faudrait.
Et puis tout à coup, le désir court, comme ce n'était pas prévu.
La bête – le monstre – l'esclave - le sage, l'insoumise - l'insupportable - l'insatisfaite - l'insatiable,
ce radeau pourri craque de toutes parts. Ils rafistolent, la tête sous l'eau.. Que reste-t-il si l'un y tombe ?
C'est le naufrage de la représentation, et en fanfare s'il vous plaît... !

On ne comprend rien.

Ça raisonne.

Judith Chemla

  • La presse en parle

« Judith Chemla, belle, originale, extravagante ouvre la boîte de ses rêves comme pourrait le faire son compagnon, James Thiérrée. Un régal prometteur et inattendu pour cette jeune ancienne pensionnaire de la Comédie Française qui a du talent, de la poésie et de la folie. » Télérama TT

« Pour le charme et la fantaisie de Judith Chemla. » Armelle Heliot, Le Figaro

« Ses divagations et déconstructions surprennent et font rire. Certaines atteignent des sommets de poésie (...) « On se casse », c'est peut-être le leitmotiv de cette pièce sans queue ni tête. Volonté qu'on ne partage pas tant on est conquis par cet audacieux show. » 20 minutes

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Informations pratiques

Théâtre Jacques Carat à Cachan

21, avenue Louis Georgeon 94230 Cachan

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Théâtre Jacques Carat à Cachan
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Spectacle terminé depuis le jeudi 5 avril 2012

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