Tout va bien en Amérique

Paris 10e
du 19 mars au 6 avril 2013
1h30 environ

Tout va bien en Amérique

Le musicien Benoît Delbecq a convié le metteur en scène David Lescot à s'inspirer de textes historiques et populaires américains pour composer cet essai théâtral et musical, comme une radiographie du rêve américain du point de vue de ceux d'en bas.
  • Radiographie du rêve américain

Transfuge du collectif Stratégies Obliques avec D' de Kabal et Franco Mannara, le musicien Benoît Delbecq a convié le metteur en scène David Lescot à s'inspirer de textes historiques et populaires américains pour composer cet essai théâtral et musical, comme une radiographie du rêve américain du point de vue de ceux d'en bas.

Du gospel au jazz, du blues au rock et du rap au spoken word, l’histoire du peuple américain chevauche depuis toujours celle d’une créativité musicale sans cesse renouvelée. A travers l'idée d’un oratorio rendant justice aux chevilles ouvrières oubliées de l’avènement d’une démocratie, Tout va bien en Amérique, donne la parole aux premiers colons comme à ceux qui dénoncent le génocide des indiens, rappelle le combat des abolitionnistes et les violences subies lors des luttes syndicales et anti-racistes.

Jouée, slammée ou chantée, cette geste épique de la naissance d’une nation nécessite que chacun de ses interprètes soit à la fois, acteur, musicien et chanteur. La musique originale est dirigée par Benoît Delbecq, ce dernier réunissant avec David Lescot la plus belle des affiches avec Irène Jacob, Ursuline Kairson, Mike Ladd, D’ de Kabal, Franco Mannara, Steve Argüelles et Eric Vernhes.

Bibliographie
Carnets de Christophe Colomb
Charles Reznikoff : Témoignage
Henry David Thoreau : Résistance au Gouvernement civil
Walt Whitman : Feuilles d'herbe

  • A propos

Tout va bien en Amérique est un oratorio slammé et chanté s'appuyant sur des textes et greffes historiques. Ce sont des récits de colons ayant choisi de vivre parmi les nations indiennes, des worksongs, des évocations de l’organisation économique de l'esclavage, des comptes-rendus de grèves ouvrières réprimées dans le sang, de la vie des siciliens à New York, de l'Amérique des poètes Walt Whitman et Charles Reznikoff... Autant de tableaux qui seront agencés en contrechamp des versions officielles et des idées reçues les plus banales sur l'empire Etatsunien.

Gospel à venir, baroque re-songé, rap de demain, jazz d'après-demain, soul songs du futur remixées sur le vif, spoken word post-contemporain : ce dispositif théâtral en forme de workshop viendra dynamiter les poncifs nés de l'histoire officielle tout en présentant une créativité musicale, scénographique et cinématographique inédite.

Benoît Delbecq

  • Un essai théâtral et musical

L'histoire du jazz ne peut être détachée de celle de l'esclavage. Cette pratique musicale collective aujourd'hui ramifiée en une vive constellation de possibles en reste l'incarnation sonore. Bien que souvent exploités par les multinationales du disque, le rap et le slam indépendants conservent aujourd'hui un message d'insoumission à la règle du plus fort.

La musique a toujours montré qu'elle se faisait l'écho des gênes de l'Histoire des hommes. A 180 degrés de ses pairs académistes rejetant la culture orale qu'est le jazz, le compositeur György Ligeti confiait à Jazz Magazine en 1998 combien le jazz était indéniablement la plus importante poussée artistique musicale du XXème siècle en cela qu'il est la première véritable expression artistique multi-culturelle de l'histoire.

Aujourd'hui encore, le jazz et ses prolongements, lorsqu'ils sont inféodés, portent un message de liberté, d'émancipation de la condition humaine qui se nourrit des beautés des cultures du monde ainsi que de l'idée du folklore imaginaire si chère à Belà Bartok. Collaborant depuis fort longtemps avec le théâtre, la danse contemporaine, le cinéma, les arts plastiques, la poésie et/ou le rap, notre intention de compositeurs et d'auteurs est de décaler le propos du contexte historique en le traitant comme une fiction contemporaine. Le jeu théâtral, la scansion du slam, la musique, les images et projections, ainsi que la dramaturgie de la pièce viendront s'entrechoquer, donnant ainsi une forme inédite au spectacle vivant.

En nous appuyant également sur l'écriture collective de gospels et worksongs inspirés par les exceptionnels textes et greffes de l'époque, nous projetterons ces témoignages de l'histoire en un monde sonore d'aujourd'hui : voix, voix chantées, voix slammées, parfois traitées en temps réel, instruments acoustiques et électroniques, mutations sonores en temps réel... Un essai théâtral et musical dédié au savoir et à la mémoire.

Benoît Delbecq, D de Kabal et Franco Mannara

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Spectacle terminé depuis le samedi 6 avril 2013

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