- Une 'comédie crue' joyeusement décalée
Depuis le début des années 1990, l’oeuvre du dramaturge israélien Hanokh Levin est régulièrement présentée sur les scènes de l’Hexagone.
Créée pour la première fois dans notre pays par Carole Lorang et Mani Muller, Tout le monde veut vivre nous plonge dans l’univers joyeusement décalé d’une « comédie crue ».
Un univers aux frontières du médiéval, de l’allégorique et du contemporain dont l’action se situe au fin fond des Carpates, dans le château du comte Pozna. Cet homme voit son existence basculer le jour où les anges de la mort tentent de l’emporter vers l’au-delà. Faisant tout pour échapper à ses funestes assaillants, il s’enfonce dans la monstruosité d’un égoïsme sans limite.
C’est Éric Petitjean qui incarne ce comte jouisseur et perfide. Au coeur d’un monde nocturne et somnolent, le comédien donne naissance à un personnage typiquement lévinien : un personnage concret, paradoxal, grotesque, qui nous mène au plus dense d’un spectacle, conçu comme un rêve éveillé.
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