Une "comédie de caractère"
Note du metteur en scène
La presse
Un vieil écrivain misanthrope et acariâtre méprise au soir de sa vie l'humanité entière. Il dialogue avec une nièce tombée du ciel alors qu'il voulait en finir avec l'existence. Guy Bedos se sert des répliques acides, drôles et corrosives qui pourraient s'inscrire dans ses propres one-man shows.
"C'est une comédie de caractère, drôle et émouvante, mon personnage est vieillissant et furibard, plus radical que moi, voudrait refaire la pièce du monde et il y va fort, ce qui m'excite". Guy Bedos
"Guy Bedos interprète Monceau (Guy Bedos est mon père : rien à dire là-dessus). Donc Guy Bedos interprète Monceau et revient au “théâtre” dans un rôle que son jeu ainsi que l’image que certains ont de lui vont, je crois, servir merveilleusement ".
Nicolas Bedos
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On ne lit pas tous les jours une pièce d'un auteur de vingt-deux ans. Il est encore plus rare que celui-ci ait compris que l'humour, l'ironie, la satire sont les armes les plus redoutables et parfois les plus étonnantes du plaisir théâtral. Car ce genre n'est pas forcément celui de la facilité, celui du ludique pur, celui du commerce. Il peut aussi engendrer une réflexion profonde sur le monde contemporain. Telle m'est apparue la pièce de Nicolas Bedos qui trouve, dès cette première œuvre les mots, le ton, le regard, d'un jeune homme décrivant avec virulence les errance de notre société. Cela m'a donné très envie de monter Sortie au théâtre.
Nous envisageons avec Guy Bedos depuis de nombreuses années de faire un spectacle ensemble et cela n'a, bien sûr, en rien empêché ce projet ! Nous voilà donc en train d'explorer les méandres de ce qu'on pourrait appeler une comédie mais qui ne peut pas vraiment entrer dans une telle classification. Elle échappe aux catégories, aux clichés, aux simplifications car son thème essentiel, comme dans Misery, l'année dernière, me semble être celui de l'artiste qui refuse l'image que lui impose son public. Une histoire qui finit rarement bien.
Daniel Benoin
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" Les paupières pesantes sous un regard cynique et désabusé, Bedos senior endosse avec jubilation ce costume d'irascible au cœur tendre, taillé sur mesure par l'héritage comique familial. Et il est drôle; mais drôle ! Comme sa fidèle gouvernante, dont la malice et l'effronterie sont dans la lignée des servantes insolentes de Molière. (…) " N.L., Le Journal de vos loisirs, Nice, 7 avril 2004
" (…) On a ici la confirmation d'une plume enlevée et drôle - on rit beaucoup, mais souvent jaune. Cette tranche de vie satirique, d'un acariâtre métamorphosé - mais roublard jusqu'au bout…. - décoche aussi quelques flèches en direction d'une société de plus en plus abrutissante et terreau de frustrations multiples. L'occasion également de revoir un Guy Bedos dans un autre registre, tout aussi épatant dans cette partition écrite sur mesure. (…) " Philippe Manche, Le soir, 21 avril 2004
" Loin de le pousser à la " sortie de scène " ou de vouloir "tuer le père", Nicolas Bedos gagne ses galons d'auteur au service d'une personnalité qui ne s'en laisse pas conter. " René Haugade, PCA Hebdo, 16 avril 2004
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