Samuel dans l'île (Le Violon de David)

du 6 au 17 juin 2006

Samuel dans l'île (Le Violon de David)

1945, une île, deux hommes : un vieux médecin juif et un jeune aviateur allemand. Tout les oppose. Ils vont nous faire rire, nous faire pleurer, nous interroger et sans doute nous rendre quot;meilleurs".

Notes de mise en scène
La presse

  • Notes de mise en scène

1945, une île, un vieux juif : médecin, botaniste, chimiste, rêvant du Prix Nobel pour la découverte d'un remède pouvant diminuer la souffrance humaine ! Sur cette même île vient se crasher un jeune allemand : aviateur, lieutenant, transportant un haut dignitaire du Reich - celui-ci finira son voyage parmi les requins.

Gunther et Samuel se retrouvent face à face : l'un est vieux, l'autre jeune. L'un est juif, l'autre allemand. L'un est victime, l'autre assaillant. Mais qui est jeune, qui est vieux ? Qui est la victime, qui est l'assaillant ? Samuel est juif mais c'est quoi être juif ? Gunther est nazi mais l'est-il réellement ?

Les questions sont posées, elles ont l'élégance de souvent le rester. Le manichéisme n'est pas de mise dans la pièce de Jean-Claude Breitman et quand, comme lui ou Samuel, on a souffert dans son âme et sa chair, on a la légitimité de poser les vraies questions. On a le devoir de cette question universelle qui devrait éclairer le monde, lui ouvrir le coeur et le faire danser sur cette humanité fragile : "Qui est un Homme, qui est un Salaud ?"

Après la lecture de cette pièce, les mots de Musset ont traversé ma tête : "Et quand on vient d'en rire, on devrait en pleurer". Ce texte est un bijou, je ferai de mon mieux pour le mettre dans un écrin."

Sonia Vollereaux

  • La presse

"La pièce de Jean Claude Deret Breitman, est adroite, bien ficelée. Elle marie les genres, évite les pièges. On s'amuse beaucoup à cette confrontation qui tourne à l'échange salvateur. Commencée sur le ton de la bande dessinée à la Tom et Jerry, la pièce soulève des questions qui restent en en suspens. L'auteur évite de donner des leçons. Il privilégie l'esprit, l'espièglerie créant un personnage de juif errant, conteur inlassable, bavard incorrigible, menteur à l'occasion. Sonia Vollereaux met en scène avec doigté, finesse, musicalité, ces deux hommes qui finissent par s'écouter sinon se comprendre. On sent un regard généreux, amical sur cette oeuvre qui prône la réconciliation. Nulle amertume, mais une sincère compassion pour l'homme. (...) Jean Claude Deret est parfait dans le personnage de ce pauvre diable qui oppose la parole, l'imagination, la fantaisie, à l'autorité, la souffrance, l'anxiété. Yvon Carpier, grand gars à l'allure martiale perd peu à peu de sa superbe et gagne en fragilité. On sort de là heureux d'une soirée qu'un jeune public peut apprécier à sa juste mesure." Marion Thébaud, Le Figaro, 5 Janvier 2006

"Voilà une pièce sensible et intelligente qui mêle adroitement reflexions et dérision sur fond d'humour juif et musique Yiddish. (...) Dans cette pièce dans laquelle on sent un réel et authentique investissement, [Jean-Claude Deret Breitman] véhicule de grandes et fortes idées de fraternité à travers une rencontre insolite mais touchante entre deux êtres que tout oppose. Feintes, astuces, mensonges mais aussi écoute, confidences, alimenteront cette relation exceptionnelle. (...) Victoire, défaite, tout ici est relatif. Le propos de l'auteur est de démontrer que, parfois, au-delà des ressentiments et de leur statut d'ennemis, deux êtres arrivent à dépasser leurs différences en instaurant une relation authentique d'homme à homme. Un jeu d'acteurs magnifique, avec pour la première fois au théâtre, Yvon Carpier dans le rôle de Gunther. A saluer l'émouvante prestation auviolon de Liviu Badiu et une mise en scène astucieuse et très en couleur de Sonia Vollereaux. A voir absolument toutes générations confondues." Michèle Lévy-Taïeb, Actualité juive

"La pièce pourrait être pesante et mélodramatique, elle est pétillante de tendresse et d'ironie. L'interprétation pourrait être épaisse et pleine d'effets, les deux acteurs rivalisent de subtilité et de charme. (...) Leçon de tolérance, d'écoute ? Pas seulement, cette généreuse tranche de théâtre est aussi truculente, drôle. Les vieux acteurs sont souvent irrésistibles. Si riches de savoirs secrets. Si sages." Fabienne Pascaud, Télérama

"Courez-y..." Le Figaroscope

"On est saisi par la force et la poésie du texte, brillament interprété, gai et plein d'humour." Pariscope

"On aime le message enroulé comme une bouteille à la mer." LesEchos

"Comment ne pas succomber au sourire facétieux de J.C. Deret. " Le Nouvel observateur

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Sélection d’avis du public

Samuel dans l'île (Le Violon de David) Le 6 avril 2006 à 18h52

Nous avons vu cette pièce hier soir..., nous en parlons encore! Un sujet toujours d'actualité, un texte magnifique et deux très bons comédiens. Nous ne voudrions pas être trop dithyrambiques, mais quel qualificatif donner pour la qualité du jeu de Monsieur Jean-Claude DERET BREITMAN. Nous allons au théâtre une fois par semaine et c'est la meilleure pièce que nous ayons vue depuis longtemps. Allez-y, vous sourirez, vous rirez, et aussi une larme vous viendra. Pensez à cette pièce pour les Molières.

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Samuel dans l'île (Le Violon de David) Le 6 avril 2006 à 18h52

Nous avons vu cette pièce hier soir..., nous en parlons encore! Un sujet toujours d'actualité, un texte magnifique et deux très bons comédiens. Nous ne voudrions pas être trop dithyrambiques, mais quel qualificatif donner pour la qualité du jeu de Monsieur Jean-Claude DERET BREITMAN. Nous allons au théâtre une fois par semaine et c'est la meilleure pièce que nous ayons vue depuis longtemps. Allez-y, vous sourirez, vous rirez, et aussi une larme vous viendra. Pensez à cette pièce pour les Molières.

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53, rue des Saules 75018 Paris

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Le Funambule Montmartre
53, rue des Saules 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 17 juin 2006

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