Robert Plankett

du 6 au 29 janvier 2011
1h40

Robert Plankett

Formidable résultat du travail d’écriture et d’improvisation du jeune collectif La vie brève, ce spectacle composé à partir de l’observation minutieuse du phénomène du deuil est à voir absolument ! La pertinence esthétique de la scénographie et l’impeccable interprétation des comédiens révèlent un des ensembles les plus prometteurs de la nouvelle génération théâtrale.

Après la mort de Robert Plankett, metteur en scène, ses proches viennent vider ce qui reste. Ils sont contraints du même coup à mettre un peu d’ordre dans leurs souvenirs et leurs sentiments.

Robert Plankett est mort. Ses proches se retrouvent chez lui pour vider l’appartement, ranger leurs souvenirs, s’occuper de ce qui reste et de ceux qui restent. De Robert Plankett, on ne sait au début qu’une seule chose : il était metteur en scène. C’est à travers le deuil de ses proches qu’un portrait de lui se dessinera lentement, un portait triste forcément mais non dénué d’humour et de relief coloré, une sorte de portait chinois qui contient : des histoires vraies et des mensonges, du papier kraft et des cartons pour emballer les objets du mort, un chagrin d’amour forcément, un poulet, la petite messe solennelle de Rossini, un livre au titre prometteur « L’art dentaire en médecine légale, » des gens qui se souviennent bien et d’autres qui se souviennent mal ou autrement et cela, bien sûr, fait des histoires.

Ceci peut sembler une liste un peu hétéroclite, mais c’est le propos de Jeanne Candel, toute jeune metteuse en scène, de proposer des rapprochements inédits, des images insolites et émouvantes. Elle appelle cela : la « griffure, » empruntant le mot à Roland Barthes. L’art de la griffure, c’est celui qui consiste à provoquer « l’incursion dans des scènes réalistes de gestes ou d’images qui pourront composer un poème scénique. ».

Robert Plankett est une pièce dont le texte s’est écrit tout seul, ou plutôt au fur et à mesure du travail d’improvisation des comédiens. C’est donc un travail collectif. L’observation minutieuse du deuil en est le cœur vivant, comment regarder le gouffre de la perte, avec quelle pudeur, quelle juste distance ? Les « griffures » sont une des solutions qu’a trouvées Jeanne Candel : un tout petit décalage, un déplacement du regard, un très léger temps d’arrêt, un point virgule d’émotion, qui permettent de voir autrement et peut-être bien mieux la nature de la tristesse.

Ecriture : le Collectif La vie brève.

Sélection d’avis du public

Robert Plankett Le 27 décembre 2010 à 10h42

C'est un spectacle génialissime que j'ai vu à vanves en mars dernier. Cette nouvelle génération de théâtreux est epoustouflante. Allez y !

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Robert Plankett Le 27 décembre 2010 à 10h42

C'est un spectacle génialissime que j'ai vu à vanves en mars dernier. Cette nouvelle génération de théâtreux est epoustouflante. Allez y !

Informations pratiques

Théâtre de la Cité Internationale

17, boulevard Jourdan 75014 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Librairie/boutique Restaurant
  • RER : Cité Universitaire à 157 m
  • Tram : Cité Universitaire à 32 m
  • Bus : Cité Universitaire à 223 m, Stade Charléty - Porte de Gentilly à 320 m, Jourdan - Montsouris à 358 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre de la Cité Internationale
17, boulevard Jourdan 75014 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 29 janvier 2011

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