Retour de guerre / Bilora

Aubervilliers (93)
du 10 janvier au 4 février 2006
1h30

Retour de guerre / Bilora

CLASSIQUE Terminé

Dans ces deux courtes pièces brutales, comiques et noires, deux étrangers en loques échouent à Venise : Ruzante et Bilora. Le premier compte y trouver du repos, le second vient y combattre. Arrachés à leur campagne pour y trouver leur femme, les deux hommes, fracassés et déchirés, mesureront là, dans la grande Cité des Doges, la tragique immensité de leur solitude. Ces deux textes féroces d'un auteur oublié marquent, dès le XVIe siècle européen, la naissance de l'écriture réaliste au théâtre.

La tragique immensité de la solitude
Échouer à Venise
Extrait de Bilora
Ruzante, dramaturge populaire…
Le « paysan » chez Ruzante
De quelle guerre revient Ruzante ?
La presse

  • La tragique immensité de la solitude

" Dans ces deux courtes pièces brutales, comiques et noires, deux étrangers en loques échouent à Venise : Ruzante et Bilora. Le premier compte y trouver du repos, le second vient y combattre. Arrachés à leur campagne pour y trouver leur femme, les deux hommes, fracassés et déchirés, mesureront là, dans la grande Cité des Doges, la tragique immensité de leur solitude.

Ces deux textes féroces d'un auteur oublié marquent, dès le XVIe siècle européen, la naissance de l'écriture réaliste au théâtre. Leur étrange résonance avec notre siècle, l'insolence de leur langage, sans oublier l'intense plaisir de les interpréter, nous ont donné envie de les présenter aujourd'hui. "

Jean-Louis Benoit

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  • Échouer à Venise

(...) Cette Venise-là n’est pas celle de Goldoni : elle n’est pas riante, elle n’est pas claire et laborieuse ; la ville est noire, sombre, nocturne. Nos deux hommes arrachés à leur campagne pour retrouver leur femme mesureront là, dans la grande Cité des Doges, la tragique immensité de leur solitude. Ils viennent de loin : c’est fracassés, affamés, déchirés qu’ils échouent à Venise, comme deux vieilles barques disloquées ayant bravé les tempêtes. Venise est leur extrêmité. Ni Ruzante ni Bilora n’iront jamais plus loin. Aucun des deux n’y retrouvera celle qu’il aime. Aucun ne résoudra les choses à son avantage. Ruzante sera roué de coups et Bilora finira certainement torturé et pendu sur une place. Tous deux ont échoué à Venise.

Ruzante est un paysan, Bilora un sous-prolétaire. Les guerres et les disettes ravagent les campagnes. Si les femmes s’enfuient à la ville c’est parce qu’elles crèvent de faim. Ruzante et Bilora échouent à Venise pour les ramener en enfer.
Ruzante et Bilora sont des hommes qui ont peur. Le premier a une peur atroce de mourir. Soldat, il a traversé la guerre dans le milanais comme un halluciné. Retour de guerre est un hymne à la fuite. Car ce n’est pas rien de tenir à la vie lorsqu’on est sur un champ de bataille. Ruzante sauve sa peau, mais il perd sa femme. Il vit et il meurt. La guerre lui prend tout : la graisse de son corps et sa femme. Et ne lui donne rien en échange : Ruzante revient sans butin. Sa jeune femme n’aime pas ses mains vides. Il n’est rien puisqu’il n’a rien. Surtout pas de chance. Il ne sait pas piller (tout au plus est-il parvenu à chiper un manteau).

Cette obstination à échouer le voue forcément à la misère et à la solitude. Ruzante est toujours au bord de mourir. Il chemine avec la mort, il la porte avec son sac sur ses épaules. Mourir à la guerre, mourir d’amour, mourir sur un gibet… Ruzante ne meurt jamais. Il ne sait que « faire le mort » sur le champ de bataille. Il ment pour vivre. Cela ne suffit pas à sa femme. Alors elle s’échappe, et il court pendant des nuits et des jours jusqu’à Venise pour la retrouver, et c’est là, à Venise, que Ruzante échoue.

Bilora lui, a peur de parler. Il n’échange aucun mot avec le propriétaire foncier. Il ne sait pas parler avec ses adversaires. Il ne se dispute même pas avec sa femme qui le trompe, il ne se montre même pas au propriétaire, amant de celle-ci. Alors, pour éviter toute discussion, il tue. Comme si aucun accord n’était possible entre la ville et la campagne. Et si Bilora en veut à sa femme, ce n’est pas parce qu’elle le trompe (il n’a pas les mots d’amour de Ruzante), mais parce qu’elle est devenue une femme de la ville, et qui plus est la femme d’un vieux patron. Ici, entre la classe des possédants et celles des possédés, la lutte est à mort. Dès son arrivée à Venise, Bilora a conscience du drame qui se joue. Le propriétaire foncier également. Tous deux se savent au cœur d’une tragédie. Et Bilora sait qu’il ne retournera jamais dans son pays et que c’est là, à Venise, fou et blessé comme Ruzante, qu’il échouera.

Jean-Louis Benoit

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  • Extrait de Bilora

Bilora, entrant
Eh bien, jusqu’où ne va pas un amoureux, et où il ne va pas se fourrer ? Même un boulet de canon ne pourrait pas s’y fourrer. Putain d’amour aussi ! Qui m’aurait dit que l’amour m’aurait entraîné avec autant de force pour m’emmener chez ces gens que je n’ai jamais vus, et si loin de chez moi ? Que je ne sais même pas où je suis. On dit que l’amour ne peut rien faire ou ne sait rien faire ; mais je crois bien qu’il sait faire et va faire ce qu’il veut. Moi (parce que pour une fois je veux parler de moi) moi, je dis que s’il n’y avait pas eu l’amour pour me faire venir voir où se trouve ma chrétienne, je ne serais jamais venu, tout hier, toute cette nuit et toute la matinée, par les bois, les haies et les ronces, que je me sens tout plein de rancœurs, et que je n’en peux plus de la vie.

Laissons donc dire, laissons donc aller, parce que l’amour tire plus fort celui qui est amoureux que trois paires de bœufs. Chancre, j’en ai reçu des coups. C’est une méchante affaire, l’amour. Il y en a aussi qui disent que l’amour ne va se fourrer que chez les jeunes, qu’il ne met en chaleur que les jeunes. Mais je vois au contraire qu’il va se fourrer aussi chez les vieux. Et comme ça je crois que si celui-là n’avait pas reçu la flèche dans le cul, il ne m’aurait pas pris ma femme pour qu’elle la lui enlève. Que l’amour lui arrache le cœur à ce vieux crevard. Que le chancre le mange, cet usurier, lui et celui qui l’a mené dans mon pays ! Qu’il ne puisse jamais jouir de son argent, n’avoir jamais de bonheur, comme lui m’empêche d’en avoir avec ma femme. En attendant, par le sang du chancre, je me sens presque mal, je ne me sens pas bien. Je voulais bien aller tirer les barques, de jour et de nuit ; et un autre m’a tiré ma femme de chez moi, et Dieu sait si je pourrais la revoir un jour. J’aurais mieux fait de tirer chez moi, ça aurait été plus utile.

O chancre, je me vois vraiment mal parti…

Bilora, extrait, traduction Jean-Louis Benoit

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  • Ruzante, dramaturge populaire…

Le principal et le plus ancien document consacré à Ruzante est la notice biographique figurant dans le livre du chanoine Bernardino Scardeone qui put connaître le poète et voir représenter ses comédies à Padoue. En voici un extrait :

« II ne convient en aucune manière de taire ici le nom d’Angelo Beolco, surnommé Ruzante, homme naturellement né pour charmer et qui dans ses inventions poétiques montra à la fois de très grands dons et un admirable talent, ainsi que l’attestent suffisamment des œuvres nombreuses et supérieures. Émule de Plaute il écrivit plusieurs comédies en italien ou plutôt dans l’ancienne langue proprement rustique des padouans, en la farcissant de mots désuets destinés à provoquer le rire, et de plaisanteries fort piquantes, le tout du goût le plus agréable du monde.

Ces comédies, représentées publiquement dans toute l’Italie, causèrent partout un vif plaisir au peuple et furent accueillies sur tous les théâtres par d’abondants applaudissements. On les vit avec joie, et leur qualité suscitait une gaîté sans bornes. Leurs mots risibles, leurs plaisanteries sans nombre autant que leurs inventions ingénieuses valurent à ces productions l’approbation universelle, et partout une foule considérable d’hommes et de femmes se réunissait pour les entendre. Et comme Ruzante, par son talent de diction, dépassait tous les comédiens de notre époque, il était le chorège de ses pièces et en jouait toujours les rôles les plus importants.

Il les interprétait d’ailleurs avec tant de goût et de charme qu’à peine les spectateurs le voyaient-ils paraître sur la scène, encore qu’il n’eût absolument rien dit, des acclamations subites éclataient de partout. Mais Ruzante, dans le rôle qu’il s’était proposé d’interpréter, commençait de faire une figure si plaisante avant de parler, que par ce moyen il avait accoutumé d’apaiser son public ; à tel point que toute la multitude, disposée à l’entendre, lui prêtait aussitôt une merveilleuse attention. Bref, on le tenait de notre temps à Padoue pour l’égal de l’ancien poète Plaute dans l’art de composer, et pour le rival de Roscius en tant que comédien.

Il fut assurément de tous points l’acteur le plus applaudi et l’un des plus grands créateurs qui se puisse jamais rencontrer dans ce genre de diction. En vue de représenter ses comédies il s’adjoignit pour associés et compagnons de jeunes padouans de famille noble, lesquels rivalisèrent de zèle avec lui, notamment Marc-Aurèle Alvarotto qui dans ses comédies jouait d’ordinaire sous le nom de Menato, et Jérôme Zanetti qui s’y nommait Vezzo ; puis Castegnola qu’on y appelait Bilora. »

cité par Alfred Mortier in Ruzzante, tome premier, un dramaturge populaire de la Renaissance

Avec Ruzante, le paysan, objet depuis des siècles d'une satire cruelle, cesse d'être une caricature pour devenir un véritable personnage de théâtre qui domine la scène.

Le théâtre de Ruzante, redécouvert à la fin du XIXe siècle, fut peu joué en France : Jacques Copeau en 1927, Charles Dullin en 1929, Jean-Louis Barrault en 1955 et 1966, Marcel Maréchal en 1962, firent découvrir un auteur dont le théâtre était dominé par la parole de l'éternel opprimé, du paysan spolié par la noblesse des villes, du moins que rien, d'un antihéros par excellence, ancêtre des Woyzeck et des Schippel. Certains ont pu voir dans ce théâtre les origines de la Commedia dell'arte.

Peut-être l'importance d'Angelo Beolco est-elle restée ensevelie en raison de ses pièces écrites dans un dialecte, l'ancien padouan rustique, dont aucune traduction française ne peut vraiment restituer les rudesses. Ruzante n'est pas un styliste, il ne se soucie pas de littérature, il ne peint pas d'après les modèles anciens (mérite rare à son époque) : "il fait vrai", "il fait vivant". Ruzante n'est pas l'Arétin, encore moins Machiavel ou l'Arioste, ses contemporains. Il écrit comme on parle, il est cru, trivial, violent. Mais il se distingue surtout de ces grands écrivains en ce qu'il est avant tout un homme de théâtre. À la fois acteur et auteur, il connaît parfaitement le mouvement de la scène, l'activité du dialogue, la vérité du langage parlé, et son invention comique paraît inépuisable.

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  • Le « paysan » chez Ruzante

On ne rencontre pas de paysans heureux chez Beolco ; les populations satisfaites décrites par Alvise Cornaro sont absentes de ses comédies. Par contre sont évoquées les masses rurales misérables, victimes de la famine endémique et de la guerre. La présentation qu’il en offre diffère donc très sensiblement de celle qu’une certaine propagande vénitienne avait voulu donner.

Georges Ulysse, in Théâtre et société au Cinquecento

Ruzante cherche par le langage rustique, dru et grossier, et par le comportement des personnages, une complicité de caractère comique avec son public. De ce point de vue, il semble se situer dans la tradition des « bouffons », s’apparenter à la tendance, de plus en plus marquée, qui fait coïncider l’acteur et son « personnage ». Mais cette identification s’opère aussi, dans le cas de Ruzante, grâce aux « textes », à une recherche de style qui se révèle inséparable de l’étude du personnage. Le paysan ne nourrit aucun esprit de révolte ; il tend à se figer dans son rôle de victime et n’exprime ainsi que la seule culture dont il puisse exciper : l’art extraordinaire de se soustraire à une confrontation avec la réalité. Désaxé par elle, enchaîné et repoussé à la fois, le paysan ne peut être que victime ou fabulateur : son discours superpose nécessairement une dimension imaginaire à une dimension réelle.

La disproportion entre ces deux dimensions, entre l’exiguïté de l’action et l’ampleur d’un discours qui peut atteindre à l’hallucination, reflète la disproportion entre l’histoire dérisoire des personnages et la richesse de leur tempérament, à qui les mots offrent de se défouler. Le théâtre manifeste ce déséquilibre, et c’est en cela qu’il propose une étude profonde du personnage. Le paysan échappe sans cesse à l’action pour accommoder son passé, transformer le présent et se construire un avenir qui lui convienne. Les célèbres monologues de Ruzante ne sont pas seulement le produit technique de ses extraordinaires qualités d’acteur ; ils surgissent de cette nécessité psychologique, du besoin qu’a le paysan d’arracher à la réalité, par la parole, une chance de « durer », de survivre.

La démarche de ce théâtre est tellement rigoureuse que l’auteur finit par dépasser son premier dessein ; le rire que le paysan suscite devient un défi lancé de la scène à un public d’aristocrates ; car si le comique illustre toutes les lâchetés du paysan, il en éclaire aussi les motivations. C’est par là que le rire se charge d’ombre et de malaise. Il n’est plus seulement libérateur mais accusateur. Peu à peu le « comique » de Ruzante tend à révéler, d’une manière insistante et comme malgré lui, un malentendu entre l’auteur et le public, car il brise en fait « la convention » du spectacle comique. En représentant, grossie et exaspérée, une réalité que le public ignore, ce théâtre dénonce des problèmes urgents et met en cause un ordre social.

Mario Baratto, in Théâtre Populaire n°196, L’Arche Éditeur

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  • De quelle guerre revient Ruzante ?

Si Ruzante évoque souvent des ennemis parlant français, allemand et espagnol, c’est que nous sommes alors au cœur des guerres d’Italie menées entre 1494 et 1559 : elles opposent en un premier temps les rois de France Charles III et Louis XII qui veulent faire valoir leurs droits sur le royaume de Naples : au treizième siècle, il appartenait au frère de Louis IX. Le conflit s’élargit, et en 1508 (l’époque qui nous concerne ici), en vue de conquérir les possessions italiennes de Venise, se forme la ligue de Cambrai regroupant l’empereur Maximilien Ier, archiduc d’Autriche, Louis XII roi de France, Ferdinand II d’Espagne et le pape Jules II. L’écrasement des Vénitiens par l’armée française se produit le 14 mai 1509, à Agnadello. L’armée française est, entre autres, conduite par le chevalier Pierre de Bayard.

Dans Retour de guerre, le personnage Ruzante dit à son ami Menato : « Je suis allé jusqu’à Ghiaradadda, où eut lieu un combat qui coûta la vie à tant des nôtres ! Ah ! on ne voyait plus que du ciel et des ossements de cadavres. » Lui déserta, et il nous raconte qu’il courut de Cremone à Brescia, et de là à Peschiara et à Venise. « Le trajet est exact, précise Alfred Mortier, le premier à avoir traduit en français les œuvres complètes de Ruzante, parues en 1925, et la bataille est célèbre : c’est, je pense, celle d’Agnadello, dans la Ghiara d’Adda, livrée le 14 mai 1509 par l’ardent et imprudent Barthélémy d’Alvian aux troupes françaises de Louis XII. »

La bataille d’Agnadel fut une fameuse « boucherie », comme le furent en général toutes les batailles de Louis XII. L’armée française, renforcée par six mille suisses, comportait près de quarante mille hommes placés sous le commandement du roi en personne et du maréchal de la Trémoille ; celle de Venise sous celui de Bartholomeo d’Alviano. Louis XII avança en ravageant toutes les cités et châteaux qui refusaient de se soumettre. Le 11 mai, l’armée française était sur les bords de l’Adda, l’armée vénitienne face à elle. Le 12 au matin, Louis XII fit lever le camp. Rivolta fut prise puis pillée et brûlée. Le 13, le camp français s’installa dans les ruines de la ville pour couper la route de Crémone et de Créma aux Vénitiens. Le 14, le roi était au lieu-dit d’Agnadel qui devait être aussi le lieu de la bataille. C’était un jour de pluie. La tuerie fut terrible. On parle de huit à dix mille morts vénitiens et seulement de quatre cents français. Cette bataille traumatisa la Toscane. Beolco-Ruzante (il n’avait alors que 13 ans) s’y réfère souvent.

Des années plus tard, lorsqu’il écrira et jouera Retour de guerre, il sera sur scène ce Ruzante, anonyme fantassin, déserteur halluciné dévoré par la peur, miles gloriosus qui ignore évidemment qu’en face de lui, sur le même champ de bataille, se trouve le plus illustre soldat du temps dont toute la France est si fière, un petit noble sans peur et sans reproche : Bayard.

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  • La presse

" On rit du grotesque des situations mais ce rire est jaune et les coups de bâtons finissent par faire mal. La mise en scène, évitant tout effet appuyé, se révèle d'une indicible légèreté. Loin de toute démonstration, on est dans l'ordre de la vie qui court, fébrile, fragile, portée par le jeu d'un quatuor de comédiens virtuoses. " La Croix

" Un écho extrêmement contemporain. La Tribune. D'une cruauté rare, Retour de guerre et Bilora exhibent le pauvre comme un animal peu taillé pour le monde. Intense. " La Provence

" Il arrive parfois que des textes résonnent encore. Longtemps après leur écriture. Ceux d'Angelo Beolco appartiennent à cette lignée rare. " La Marseillaise

" Manuel Le Lièvre, déjà remarquable dans une précédente mise en scène de Benoit, est de ces acteurs qui enflamment un plateau par la puissance de leur jeu. Avec lui, Jean-Marie Frin et Marie Vialle donnent aux situations et aux répliques une tension sourde et nuancée. " Les Échos

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Sélection d’avis du public

Retour de guerre / Bilora Le 13 novembre 2005 à 23h03

Vu à Narbonne l'excellente mise en scene de Benoit; La première pièce est beaucoup plus forte sur le plan de l'écriture que la deuxième plus conventionnelle. Une certaine continuité dans la mise en scène et le jeu des acteurs (en particulier chez la femme mariée au notable qui fait resurgir le côté vulgaire du premier personnage) crée un lien entre les deux pièces qui pousse à la confusion, certains spectateurs ont cru qu'il s'agissait d'une seule pièce; Ruzante etait-il particulièrement macho? Sa peinture de la femme est déprimante. C'est un être vil, interessé, sans coeur et sans morale. Ou est-il seulement représentatif de son époque? Bravo et merci

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Retour de guerre / Bilora Le 13 novembre 2005 à 23h03

Vu à Narbonne l'excellente mise en scene de Benoit; La première pièce est beaucoup plus forte sur le plan de l'écriture que la deuxième plus conventionnelle. Une certaine continuité dans la mise en scène et le jeu des acteurs (en particulier chez la femme mariée au notable qui fait resurgir le côté vulgaire du premier personnage) crée un lien entre les deux pièces qui pousse à la confusion, certains spectateurs ont cru qu'il s'agissait d'une seule pièce; Ruzante etait-il particulièrement macho? Sa peinture de la femme est déprimante. C'est un être vil, interessé, sans coeur et sans morale. Ou est-il seulement représentatif de son époque? Bravo et merci

Informations pratiques

Théâtre de la Commune

2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers

Bar Grand Paris Librairie/boutique Restaurant Seine-Saint-Denis Vestiaire
  • Métro : Mairie d'Aubervilliers à 395 m
  • Bus : André Karman à 73 m, Mairie d'Aubervilliers à 297 m, Paul Bert à 357 m
  • Voiture : par la Porte d'Aubervilliers ou de La Villette - puis direction Aubervilliers centre

    Navette retour : le Théâtre de la Commune met à votre disposition une navette retour gratuite du mardi au samedi - dans la limite des places disponibles. Elle dessert les stations Porte de la Villette, Stalingrad, Gare de l'Est et Châtelet.

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Plan d’accès

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2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers
Spectacle terminé depuis le samedi 4 février 2006

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