Peut-être elle pourrait danser d'abord… / Self(ish)-Portrait

du 20 au 21 novembre 2003

Peut-être elle pourrait danser d'abord… / Self(ish)-Portrait

Dans Self(ish)-Portrait, le travail solitaire de João Fiadeiro explore différentes formes d'autoportraits étrangement fragmentaires ou puissamment déconstruits. Au-delà du narcissisme, une sorte de méditation sur l'être et l'agir. Dans Peut-être elle pourrait danser d'abord et penser ensuite, Vera Mantero cherche l'origine du mouvement, sa vitalité et ses impulsions. Ces artistes sont deux figures emblématiques de la nouvelle danse portugaise.

Peut-être elle pourrait danser d'abord et penser ensuite
Self(ish)-Portrait

Croire en la vie d'abord pourrait être l'origine du solo improvisé de Vera Mantero. Figure emblématique de la nouvelle danse portugaise, la chorégraphe n'évolue pas dans les certitudes mais préfère inscrire ses questionnements sur l'art et son langage aux endroits les plus inattendus. Peinture vivante interrogeant le nu et l'évolution des arts plastiques dans le solo Olympia, cherchant l'origine du mouvement, sa vitalité et ses impulsions dans Peut-être elle pourrait danser d'abord et penser ensuite.

La poésie est au coeur du travail de Vera Mantero. Puissante, organique, elle se cristallise dans les gestes, les images et les textes qui affleurent dans les différentes pièces de la chorégraphe. Sans doute parce qu'elle voit la vie “comme un phénomène terriblement riche et compliqué” et son travail “comme une lutte contre l'appauvrissement de l'esprit”.

Irène Filiberti

Pour Vera Mantero, la danse n’est pas un fait acquis ; moins elle l’acquiert, plus elle s’en approche ; elle utilise la danse et le spectacle pour comprendre ce qu’elle a besoin de comprendre ; elle voit de moins en moins de sens dans un performer spécialisé (un danseur ou un acteur ou un chanteur ou un musicien) et de plus en plus de sens dans un performer spécialisé dans le tout ; elle voit la vie comme un phénomène terriblement riche et compliqué et le travail comme une lutte contre l’appauvrissement de l’esprit, le sien et celui des autres, lutte qu’elle considère fondamentale à ce point de l’histoire.

Dire la danse
" Je crois que tous mes spectacles sont nés par hasard. Beaucoup trop par hasard. J'aimerais être un peu plus méthodique. Mais pour être méthodique, je pense qu'il est nécessaire de croire, et j'ai beaucoup de mal à croire. L'art, la création sont parmi les choses qui m'intéressent le plus dans la vie ; mais il semble qu'à chaque fois que je commence quelque chose dans ce domaine, j'arrête immédiatement d'y croire. Et j'arrête finalement de croire en la vie elle-même, et dans toutes les autres choses et ainsi de suite.

Ma relation à la danse s'articule autour des questions suivantes : que veut dire la danse ? que puis-je dire avec la danse ? qu'est-ce que je dis lorsque je danse ?
Je ne voulais pas faire ce spectacle. Heureusement, quelqu'un (Bruno Verbergt) a mis une scène à ma disposition et m'a dit d'y faire ce dont j'avais besoin. Et c'est ce que j'ai fait.

Peut-être elle pourrait danser d’abord et penser ensuite est né de toutes ces choses que je viens de dire. "

Vera Mantero

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Comment l'être et son organisme résistent-ils à la violence de l'évolution des technologies, à ses nouveaux phéno- mènes de reproduction. Le solo I am sitting in a room different from the one you are in now (1997) expérimente cette perspective avec le corps, les mots, les fréquences sonores et la répétition. Une forme de présence dont les images sans cesse se morcellent.

João Fiadeiro, son auteur, est l'un des chorégraphes performers portugais les plus éclectiques. Le développement de son travail, en partie issu du contact-improvisation, s'organise autour de nombreux projets qui interrogent la perception du public autant que l'impossible partage de la subjectivité. Images d'un soi, qui se représente ou s'absente dans différents solos.

Comme dans Self(ish)-portrait, pièce créée en 1995, ce travail solitaire explore différentes formes d'autoportraits étrangement fragmentaires ou puissamment déconstruits. Au-delà du narcissisme, une sorte de méditation sur l'être et l'agir.

Irène Filiberti

Musique originale Miguel Azguime avec les voix de Perceu Azevedo et Georges Charbonnnier (dans un entretien avec Marcel Duchamp)

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Théâtre de la Bastille

76, rue de la Roquette 75011 Paris

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  • Bus : Commandant Lamy à 2 m, Basfroi à 243 m, Charonne - Keller à 244 m, Voltaire - Léon Blum à 384 m
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Spectacle terminé depuis le vendredi 21 novembre 2003

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