João Fiadeiro

João Fiadeiro

João Fiadeiro est né à Paris en 1965. Fils de parents exilés politiques, il séjourne à Alger, à El Salvador et au Brésil avant de s'installer au Portugal en 1972.

  • Formation

Son premier contact avec la danse se produit en 1982 avec Rui Horta avant de commencer, en 1983, sa formation avec les cours pour professionnels du Ballet Gulbenkian. En 1984, il commence une formation spécifique en danse classique et moderne entre Lisbonne et New York qui dure quatre années, intercalant des périodes durant lesquelles il est interprète pour la Compagnie de Danse de Lisbonne. En 1988, il obtient une bourse d'études pour les cours d'été du festival Jacob's Pillow aux Etats-Unis et entre en contact avec les pionniers du mouvement post-moderniste américain, comme Trisha Brown, Steve Paxton ou David Gordon, qui l'influencent profondément. Cette même année, il est invité à intégrer l'ensemble du Ballet Gulbenkian où il rencontre Vera Mantero et Franscisco Camacho avec lesquels il fonde Pós d'Arte, un forum de débats et de réflexions artistiques. En 1989, il découvre les méthodologies de composition du chorégraphe belge Wim Vandekeybus, ainsi que la technique de "contact-improvisation" enseignée alors par Dieter Heitkamp et Howard Sonnenklar à Berlin, qui deviennent deux références très présentes dans ses premiers travaux.

  • Chorégraphies

Il débute son activité chorégraphique en 1989, avec Plan pour identifier le centre pour le XIIe Studio Chorégraphique du Ballet Gulbenkian.
Depuis, il a créé des pièces chorégraphiques à la demande de nombreuses institutions et écoles, parmi lesquelles le Ballet Gulbenkian, l'École de danse du conservatoire de Lisbonne, la compagnie CêDêCê de Setúbal et le Centre national de danse contemporaine à Angers.

Pour la compagnie RE.AL, fondée entre-temps pour produire ses propres spectacles, il crée les chorégraphies suivantes : 
Portrait de la mémoire en tant que poids mort
(1990), Solo pour deux interprètes (1991), Solos (1992), Ce que je pense qu'il pense que je pense (spectacle présenté au Théâtre de la Bastille en 1992), Blanc sale (1993), Récents désirs mutilés (spectacle présenté au Théâtre de la Bastille en 1994), Amour ou Sexe (1995), Self(ish)-Portrait (1995), Le Désir ardent doit être accompagné d'une ferme volonté (1996), Vies Silencieuses (1997), I am sitting in a room different from the one you are in now (1997), Mindfield (1998), …et inversement (1998), Ce que je suis, je ne l'étais pas seul (2000), Aicnêtsixe (2001), Existência (2002).

  • Mises en scène

En mai 2000, il dirige En attendant Godot de Samuel Beckett, sa première mise en scène.
En octobre 2001, il met en scène Psychose 4.48 de Sarah Kane.

João Fiadeiro est professeur auxiliaire à la Faculté de Motricité humaine de l'Université Technique de Lisbonne.

Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.

De 1999 à hier - João Fiadeiro

Olympia / I am sitting in a room different from the one you are in now

Théâtre de la Bastille, Paris

du 23 au 24 nov. 2003
MUSIQUE & DANSE Terminé
  • De : Vera Mantero, João Fiadeiro
  • Avec : Vera Mantero, João Fiadeiro
Le solo Olympia est une peinture vivante interrogeant le nu et l'évolution des arts plastiques. Le solo I am sitting in a room different from the one you are in now expérimente cette perspective avec le corps, les mots, les fréquences sonores et la répétition. Vera Mantero et João Fiadeiro sont deux figures emblématiques de la nouvelle danse portugaise.
Peut-être elle pourrait danser d'abord… / Self(ish)-Portrait

Théâtre de la Bastille, Paris

du 20 au 21 nov. 2003
MUSIQUE & DANSE Terminé
  • De : Vera Mantero, João Fiadeiro
  • Avec : Vera Mantero, João Fiadeiro
Dans Self(ish)-Portrait, le travail solitaire de João Fiadeiro explore différentes formes d'autoportraits étrangement fragmentaires ou puissamment déconstruits. Au-delà du narcissisme, une sorte de méditation sur l'être et l'agir. Dans Peut-être elle pourrait danser d'abord et penser ensuite, Vera Mantero cherche l'origine du mouvement, sa vitalité et ses impulsions. Ces artistes sont deux figures emblématiques de la nouvelle danse portugaise.