Orchestre National d'Île de France - Chère Russie

Paris 8e
le 22 mai 2010
1h35

Orchestre National d'Île de France - Chère Russie

Tchaïkovski, dans son Concerto pour violon, se situe à l’intersection de deux univers : bien que profondément russe, il reste très attaché à certaines références occidentales et se distingue ainsi de ses concitoyens Borodine et Moussorgski. Ces derniers, tous deux membres du Groupe des cinq, sont plus sensibles à une musique nationale, fondée sur les traditions populaires russes, esthétique qui se dévoile aussi bien dans les Danses Polovstiennes de Borodine que dans les Tableaux d’une Exposition de Moussorgski.
  • La musique russe : du romantisme à l’élan national

Contrairement au style allemand, la musique russe se satisfait de l’enchaînement de tableaux. On pourrait même dire que c’est dans cet enchaînement d’éléments fortement contrastés que réside sa force, son relief, sa saveur. Les Danses polovtsiennes répondent à cette logique, juxtaposant la Danse des jeunes filles, la Danse des hommes, la Danse collective et la Danse des garçons. Âpres et sauvages, ces pages ont scellé, en 1879, ce qui a fondé l’identité russe aux yeux de l’Occident : la virtuosité, la brillance et l’intensité des timbres.

Pour sa part, le Concerto pour violon ne fait rien d’autre qu’enchaîner des « états affectifs » très différents, comme le fait Tchaïkovski dans toutes ses oeuvres.

Enfin, les Tableaux d’une Exposition de Moussorgski prolongent cette démarche jusqu’à l’extrême : le compositeur prend appui sur une exposition bien réelle ( celle des oeuvres du peintre Victor Hartmann en 1873 ) pour « peindre musicalement » une série de scènes aux caractères éminemment contrastés ( Gnomus, Vecchio Castello, Tuileries, Bydlo, Ballet des poussins dans leur coque… ).

Le résultat en est proprement saisissant : aucune oeuvre n’a réussi, avec autant de brio, à rendre avec force ce que l’oeil aurait pu voir. Plus encore : la force suggestive de ces pages musicales dépasse largement les simples peintures d’origine, conférantà la musique un pouvoir quasi magique et hypnotique.

  • Programme

Alexandre Borodine : Le Prince Igor – Danses polovtsiennes
Piotr IlyitchTchaïkovski : Concerto pour violon en ré majeur op. 35
Modest Moussorgski : Tableaux d’une Exposition (orchestration Ravel)

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

Salle Pleyel

252 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Salle climatisée Vestiaire
  • Métro : Ternes à 251 m
  • Bus : Hoche - Saint-Honoré à 17 m, Ternes à 187 m, Balzac à 273 m, Courcelles à 280 m, Charles de Gaulle - Etoile à 318 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Salle Pleyel
252 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 22 mai 2010

Pourraient aussi vous intéresser

- 31%
Colette, l'indomptable

Théâtre Montmartre Galabru

L'Oiseau paradis

Paradis Latin

- 30%
Les Funambules - Elles

Gaîté Montparnasse

Spectacle terminé depuis le samedi 22 mai 2010