C'est une histoire d'amour.
Elle et Lui.
Une histoire racontée par leur enfant, Agathe.
Une histoire d’amour extra-ordinaire !
C’est beau, Ça gratte, ça pique, ça brûle aussi.
Ce spectacle est une ode à la vie, truffée d'amour, de poésie, d'humour et de liberté !
« Une pièce qui bouleverse. Les acteurs sont merveilleux, ils donnent une énergie et un souffle : ça chante, ça danse, ça rit. Très vite, on vit avec ce couple, on aime avec eux et on partage leur peine sans tomber dans le pathos. À voir ! » RTL
« Un spectacle d'acteurs qui vous troublera, vous touchera, et dont vous ne sortirez pas indemnes. Une émotion et une sensibilité à couper le souffle. » Théâtres et Spectacles de Paris
« À la manière de Boris Vian dans l’Écume des jours, Laure Loaëc écrit une pièce sensible, poétique, mêlant humour, drame et surréalisme. La prestation des comédiens mérite de vifs applaudissements, tant leurs cris et leurs larmes nous touchent. La question du destin, de la fatalité face à la maladie et l’épreuve au sein du couple amènent une belle réflexion. C’est une bien jolie histoire, triste, poignante, remarquablement bien mis en scène que l’on ne peut que recommander. » La Grande Parade
« L'auteur a écrit un texte sensible sur la perte de l'enfant. » Télérama Sorit
« Une mise en scène très originale. » Sorties à Paris
« Un texte drôle, intense et poignant qui va nous raconter une histoire d’amour peu ordinaire, de celles que l’on ne peut inventer, de celles qui forcément ont un ancrage dans une réalité vécue. La mise en scène révèle un parti pris très judicieux qui génère une vraie poésie sur le plateau. Les comédiens sont dotés d'un réel talent. Un moment que je vous recommande vivement ! » De la cour au jardin
« Ce spectacle chamboule, remue, émeut mais surtout enchanté par ce qu’il nous dit de la vie. » L'Œil d'Olivier
« Entre rires et pleurs, entre espoir et désespoir, les émotions jaillissent et ricochent. Si la vie offre une infinité de possibilités entre 0 et 1, comme souligne l’auteure, les « Noces de corail » est une des portes d’entrée pour les entrevoir. » Prestaplume
- Note d'intention de l'auteure
L’écriture de cette pièce a pour origine une réflexion sur le couple : un couple, aussi solide soit-il, peut-il résister à l’épreuve la plus difficile d’une vie, à savoir la maladie de son enfant ?
La pièce est centrée sur le trio familial (Lui, Elle et l’enfant), et en particulier sur le couple. La maladie est l’élément tragique qui va permettre de sonder Lui et Elle, de les étudier sous toutes leurs coutures, de les passer au crible en tant qu’individus et en tant que couple. On les voit évoluer ensemble et séparément, frappés par une épreuve qui les secoue tous les deux.
L’enfant se positionne à la fois en narrateur et acteur de sa propre histoire ; il interpelle ses parents et les oblige à se poser des questions. La maladie est poétique pour ne pas recourir à un vocabulaire trop médical ; la métaphore du corail donne un souffle fantaisiste et évite de stigmatiser une maladie en particulier. Le monde extérieur est représenté uniquement par le milieu médical : l’infirmier 1, l’infirmer 2 et le médecin gravitent en permanence autour de la famille et sont autant d’interlocuteurs différents auxquels il faut se confronter. La référence à l’antibiose est le fil rouge de la pièce. Ce mécanisme, qui est ici défini comme le contraire de la symbiose, doit permettre au corail d’arrêter de se répandre et donc de sauver l’enfant ; ironiquement, c’est par ce même mécanisme que vont s’éloigner Lui et Elle, en se grignotant petit à petit l’un l’autre. Ils s’éloignent progressivement, la communication devient difficile et les mots ne sonnent plus juste. L’enfant se met à jouer le rôle de confident, alors que c’est a priori lui qui devrait être protégé ; il amène ses parents à réfléchir sur eux-mêmes et à s’acheminer vers la rupture. La rupture ne doit être attribuée ni à l’un ni à l’autre. Elle n’est pas déclenchée par un évènement particulier, elle s’installe de manière insidieuse et devient finalement naturelle. Il n’y a pas de cris, pas d’insultes, ils se séparent parce qu’ils n’ont pas pu faire autrement. Parce qu’il y a des douleurs qu’on ne peut vivre que seuls.
La séparation n’est pas un échec dès lors qu’ils réussiront à se reconstruire l’un et l’autre, même si cela doit être l’un sans l’autre. Leur individualité dépasse leur couple ; la rupture s’est imposée à eux et ce qui compte le plus maintenant, c’est la façon dont chacun va se relever après la mort de l’enfant. On espère qu’après avoir traversé cette épreuve terriblement douloureuse, ils réussiront à vivre encore plus intensément entre chaque seconde.
Le texte, qui surfe sur l’humour, la fantaisie et la poésie, s’accompagnera d’une mise en scène décalée afin d’éviter de tomber dans le pathos. Il y aura beaucoup de rythme, mais le spectateur devra pouvoir « souffler » entre certaines scènes, notamment pour que l’émotion puisse s’installer. La danse et le piano joueront un rôle important dans la mise en scène. Les personnages feront des allers-retours réguliers entre la scène et le public (l’enfant en particulier). La métaphore du corail sera représentée visuellement sur le plateau et enfermera progressivement le couple dans un piège.
Laure Loäec
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