Morts sans sépultures

Paris 13e
du 26 janvier au 5 mars 2000

Morts sans sépultures

CLASSIQUE Terminé

Durant la guerre de quarante, cinq résistants sont arrêtés par la milice. Ils attendent de passer à l’interrogatoire… Les séances de torture commencent. A l’arrivée de Jean, leur chef, l’enjeu change. Les résistants ont maintenant quelque chose à cacher…

Résumé
Note d'intention du metteur en scène
Note d'intention des comédiens

Résumé

Durant la guerre de quarante, cinq résistants sont arrêtés par la milice. Ils attendent de passer à l’interrogatoire… Les séances de torture commencent. A l’arrivée de Jean, leur chef, l’enjeu change. Les résistants ont maintenant quelque chose à cacher…

Note d'intention du metteur en scène

Morts sans sépulture est avant tout une projet de comédiens. Comédiens engagés dans leurs vies, dans leurs choix, dans leurs envies de " textes à messages ". Au départ, je devais uniquement intervenir sur la direction d’acteurs. Et puis, les commandes c’est toujours un peu délicat…

Je connaissais déjà Gérard et Philippe pour les avoir vu jouer dans Socrate, j’ai découvert les autres au fil des répétitions. J’ai été surprise par leur foi dans cette histoire, surprise par leur disponibilité, surprise par la force de la pièce. Finalement, il a paru évident qu’ils avaient envie de travailler avec moi, et que j’avais envie de travailler avec eux…Et que tous ensemble nous avions envie de travailler sur Sartre.

Dès lors, nous avons fait des choix.

Le premier a été de travailler sur l’âme humaine et ses rouages. Creuser l’humanité et la cruauté, le passage tellement simple de bourreaux à victimes, de résistants à miliciens. Le parti pris difficile a été de faire que les miliciens et les résistants soient joués par les mêmes comédiens. Le texte s’y prête, le surréalisme aussi.

Le deuxième choix a été de balancer entre le réalisme historique et l’intemporalité. De rendre le quotidien et d’emmener le monstrueux. La pièce nous a guidés et les deux espaces ont trouvé leur raison d’être entre le grenier et la salle de torture. Les objets, masques, changements à vue ont apporté le surréalisme cher à l’auteur de Morts sans sépulture.

J’ai retrouvé Patrice Montero-Valle. Il a travaillé sur la reconstitution historique pour le son, et sur le côté fantastique pour les lumières.

Il ne restait plus " que " le message philosophique : l’être humain poussé à ses extrémités les plus tortueuses peut-il garder espoir, sauver le reste de la vie en dépit de ses erreurs et de ses incohérences ? Les résistants de la guerre de quarante nous ont montré que oui en inversant le cours de l’histoire. Sartre leur rend hommage. Il ne nous décrit pas des héros, mais simplement des personnes en accord avec leur conscience, des messieurs tout le monde, s’efforçant de garder leur intégrité.

Aujourd’hui, il ne me reste plus qu’à remercier cette équipe de comédiens. J’avais presque oublié Sartre, j’ai redécouvert un auteur ; de plus je me suis retrouvée projetée à l’intérieur de moi-même. Il est si facile de juger tant d’années plus tard, ou pour nous restituer dans le présent à des kilomètres de distance. J’ai rangé mon orgueil comme Henri, et comme Sorbier je me suis dit : " J’imagine que je me sauverai par la modestie, je me dirai plus que qu’une minute à tenir. "

Et vous ?

Marie-Clair Peretti
Metteur en scène

Note d'intention des comédiens

Morts sans sépulture est une pièce que nous avions envie de voir jouer, nous sommes comédiens alors…

Nous étions soucieux, au-delà du contexte historique, d’amener la situation à une forme d’intemporalité, la guerre, le militantisme, la réclusion et la torture étant toujours d’actualité.

Cette pièce est le fruit d’un travail collectif. Marie-Clair PERETTI est d’abord intervenue sur la direction d’acteurs. Sa sensibilité et son expérience personnelle l’ont au fur et à mesure des séances de travail amenée à être notre " femme de la situation ", notre metteur en scène.

Dans ce huis clos, les sentiments humains sont disséqués : l’amitié, l’amour, l’idéalisme, la foi, s’opposent à la peur, l’angoisse ; l’orgueil et la douleur.

Où se situe mon humanité et dans quel contexte trouverait-elle ses limites ?

Les comédiens.

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Cinq Diamants
10, rue des Cinq Diamants 75013 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 5 mars 2000

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Spectacle terminé depuis le dimanche 5 mars 2000