Un texte coup de poing de l’auteure afro-caribéenne Véronique Kanor, l’interprétation magistrale du comédien guyannais Serge Abatucci. Un spectacle fort, dérangeant.
Jouer ça… L’histoire d’un jeune shooté, shooté à Nasser, qui fait l’école militaire, recrute en douce des révolutionnaires et prend le pouvoir, propre-carré, à 27 ans, jouer cet homme-là qui devient le chef d’état que les Occidentaux regardent avec amusement, au début en tous cas : il fait pousser des prairies dans le désert, met son peuple à l’aise, bons salaires, éducation pour tous, santé gratuite… Bref, il redistribue le pétrole et puis : vlan, il dérape ! Et le monde tremble. Il ne faudra pas trop insister sur le pourquoi il dérape. L’Occident n’aime pas qu’on lui dise de quoi il est comptable.
« Moi, Kadhafi explore avec justesse l’ambivalence de l’ingérence occidentale sur les sociétés antillaises et africaines. Un texte fort et nécessaire. » Louise Chevillard – La Terrasse
« Tranchant, poétique, hétérodoxe, le texte de Véronique Kanor, sans jamais sombrer dans la complaisance pour le dictateur assassiné, assume un regard non occidental qui fait résonner des colères ancestrales. (…) Le talentueux Serge Abatucci luimême est intimement traversé par cette histoire : il en arpente toutes les émotions. » Rosa Moussaoui – L’Humanité
« A mesure que ce tourment enfle, la performance de Serge Abatucci devient plus physique, plus rageuse. Le spectateur retient son souffle, hypnotisé par cette danse macabre qui est aussi la nôtre » Alexis Campion – Le Journal du Dimanche
Texte intense et subtil pour un comédien habité par son rôle.
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Texte intense et subtil pour un comédien habité par son rôle.
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