Mirth

du 25 au 27 avril 2003

Mirth

Mirth est une contemplation sur la nécessité d'avancer. Sans cesse pousser son chemin vers l'avant, en s'éloignant du passé et vers un futur espéré - en passant par la joie de l'instant présent.
Un langage de mouvement formel, dépouillé de tout ce qui n'est pas nécessaire, les concepts de temps et d'espace, et les projections de la vidéaste allemande Anna Saup convergent pour créer une dramaturgie de l'abstrait.

Présentation
Avant Mirth
Mirth - structure

La nouvelle création d’Arco Renz/Kobalt Works est une contemplation sur la nécessité d'avancer. Sans cesse pousser son chemin vers l'avant, en s'éloignant du passé et vers un futur espéré - en passant par la joie de l'instant présent : Mirth.

Un langage de mouvement formel, dépouillé de tout ce qui n'est pas nécessaire, les concepts de temps et d'espace, et les projections de la vidéaste allemande Anna Saup convergent pour créer une dramaturgie de l'abstrait.

Le processus artistique est un processus linéaire unique. Il ne peut être interrompu. Il n'est que développement, progression. Comme dans toute performance, il ne peut y avoir qu'un "go", jamais de "stop". C'est dans ce sens même que Mirth est la continuation de Think Me Thickness.

Mirth développe un certain nombre d'aspects clés qui étaient déjà importants dans Think Me Thickness, dans le solo .states. et dans les premières réalisations d'Arco Renz : ces aspects peuvent être définis sous le concept de Dramaturgie Abstraite. 

Par ailleurs, Mirth intègre dans le processus d’élaboration chorégraphique une artiste de la vidéo, Anna Saup ; le multimédia et l’effet qu’a ce dernier sur la présence humaine est un élément essentiel de l’oeuvre.

Sous le langage formel du mouvement qui "omet tout ce qui est superflu", Mirth repose sur un thème. Mirth contemple le "besoin d'avancer". à l'instar de Sisyphe dans le mythe, l'on avance encore et encore, s'éloignant du passé et s'acheminant vers un avenir prometteur - tout en jouissant du bonheur du moment présent qu'est Mirth.

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Mirth fait partie d'un cycle de cinq chorégraphies. 

Le trio Fragment d'Attente IV/3 (1997) est le premier extrait de ce cycle créé à PARTS. Il est fondé sur un état "d'attente". Cette chorégraphie explore "l'attente" comme état physique mais aussi comme état d'esprit, ces deux aspects étant d'ailleurs inextricablement liés.

Dans ELEA:SPHINGEIN.pièce de chambre (1998), trois danseurs revêtent des identités mythologiques et confrontent leurs désirs personnels dans le contexte de leurs mythes respectifs. 

Happy Zode (2000) est l'histoire d'une rencontre, de ma rencontre avec Sharon Zuckerman. Une histoire faite de détails et racontée comme un enchaînement d'épisodes, comme une succession de détails quotidiens qui rendent une relation possible ou impossible. 

Think Me Thickness (2001) pose une question en vivant une présence humaine qui évolue au travers des paramètres essentiels de la danse : comment transformer, dans l'esprit des gens, les images individuelles et collectives concrètes de l'identité en uneexpression corporelle non-narrative qui façonne l'espace et le temps ; un peu comme si l'on voulait transformer les paroles en musique.

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Mirth est une succession de quatre tableaux autour du thème de la "progression", du cheminement vers l'avant. Chacune des quatre parties présente une structure chorégraphique stricte, au sein de laquelle le groupe évolue. Dans chacun des quatre tableaux, une relation différente entre le multimédia environnant et la présence humaine se dessine. Les structures limitent délibérément la liberté de l'individu, obligeant les artistes à avancer sans cesse malgré cette force qui résiste et s'oppose à eux. Une telle opposition crée une friction dramatique entre le désir et ses limites. 

Les quatre parties de l'œuvre agissent à la manière de forces en opposition extrême qui modulent l'espace et le temps. Clairement séparés les uns des autres, ces quatre tableaux présentent des concepts opposés de temps, d'espace et d'énergie physique. En outre, l'espace vide entre chaque bloc est tout aussi important que le bloc lui-même. C'est le silence qui fait la musique. L'immobilité qui crée le mouvement. L'obscurité qui fait jaillir la lumière.
En utilisant la simplicité, Mirth envisage l'espace poétique que peut ouvrir la suggestion et traduit la complexité d'un sujet donné en un langage artistique simple.

Il est important de mentionner que je ne considère en aucun cas cette simplicité comme un manque d'étoffe. Bien au contraire, il s'agit d'un condensé, d'une concentration sur l'essentiel. L'essentiel d'un spectacle est l'expérience. Faire l'expérience du moment présent. Ceci est très simple. Mirth explore la complexité de ce qui est simple.

Arco Renz

vidéo : Anna Saup, Anne Niemetz.

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Spectacle terminé depuis le dimanche 27 avril 2003

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