Elle n’a pas fait exprès. On l’accuse quand même. La situation d’injustice où elle se noie, la culpabilité où on la plonge, la honte où elle se morfond, vont faire d’elle une méchante fille. Bientôt, il est possible qu’elle shoote dans les coupelles des mendiantes, mais cette fois, elle le fera exprès, et de plus en plus, avec rage.
Méchante fille devenue, elle ne craindra plus les jugements ni les accusations, à quoi bon ? Puisque le monde tout entier semble basé sur l’injustice.
La bête immonde, en elle féconde, va croître et se déployer «gentiment».
« Pierre Notte donne ici le meilleur de son talent (…) Antonio Interlandi incarne la fillette avec une telle grâce, une telle cruauté et tant de véhémence qu'on a parfois l'impression que la foudre traverse son corps. » Jacques Nerson, L'Obs
« Un comédien remarquable. » Le Masque et la plume
« Le flambant Mauvaise Petite Fille Blonde fait sensation. » Alexis Campion, Le Journal du Dimanche
« C’est drôle, acide et ça fait peur. » Gérald Rossi, L'Humanité
« On vous laisse découvrir le très doué Antonio Interlandi. Léger et grave, il vous fera sourire et vous bouleversera. » Armelle Héliot, Le Journal d'Armelle Héliot
« Pierre Notte, auteur de talent, a signé là une œuvre tout à fait percutante. » Jean-Noël Grando, La Provence
« Un texte fort, interprété avec malice par l’épatant Antonio Interlandi. » Marie-Céline Nivière, L'Œil d'Olivier
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