Mauvais garçon(s)

du 5 au 16 octobre 2009

Mauvais garçon(s)

Une bande d’amis se retrouve pour l’anniversaire de l’un d’entre eux. Mais un homme va s’inviter à la fête et va bientôt perturber la douceur de cette soirée, qui de la jovialité va basculer vers le drame humain.
  • Comédie dramatique

Une bande d’amis s’apprêtent à fêter l’anniversaire de l’un d’entre eux - l’extravagant Ambroise, amateur de thé et d'herbes en tout genre. La fête se tient chez le mélancolique Samson, encore en deuil de son ami Jules. Tous sont au rendez-vous - Timothy, un fleuriste aux espoirs fanés poussé à la retraite, Abdel, un jeune maghrébin en recherche de repères et d'amour, Pascal, un businessman stressé aux moeurs mystérieuses, et son ami, Morgan, le petit con immature de la bande, ainsi que Justino, petit nouveau mais qui n'est pas là par hasard.

Alors que tous attendent l’arrivée de l’invité d’honneur, Nicolas, un ancien ami de Samson et inconnu des autres, arrive sur ces entrefaites. Ce dernier, va bientôt perturber la douceur de cette soirée, qui de la jovialité va basculer vers le drame humain. Un jeu dangereux de confessions intimes va se mettre en place et les tensions à l’intérieur du groupe vont éclater. Aucun ne sera épargné. Aucun n’en sortira indemne ...

  • Notes de l'auteur

« Avec Mauvais Garçon(s) j’ai voulu avant tout faire une véritable comédie dramatique, avec une première partie drôle et légère, suivie d’une seconde partie tragique et sombre, un moment d’hilarités avant une mise en abîme.

Une pièce qui cumule les genres et les formes d’écriture, se jouant ainsi du spectateur par une mise en contraste de styles divers : contemporain sur les monologues du début, comique qui frôle le boulevard sur certains dialogues au milieu de la pièce et un genre plus sombre qui frôle le thriller psychologique.

Je voulais un humour acide, des personnages profonds et singuliers, des situations scabreuses et mesurées, de manière à aborder de façon originale des sujets universels qui ont en commun cette valeur de nous dépeindre une condition humaine.

C’est une pièce introspective de l’homme, sur l’homme d’aujourd’hui … Sur l’intimité des hommes, sur leur fragilité, sur leur virilité, leur féminité même – et surtout sur leurs secrets, leurs failles, leurs blessures d’enfants, sur ce qui les construit individuellement et conditionne ainsi leurs préférences, leur nature profonde. Un constat sur cet homme occidental de ce début du XXIe siècle.

Une nature humaine, avec tout ce qu’elle a d’attachante mais aussi de profondément méchante et/ou de pathétique (narcissisme, égocentrisme, individualisme, …). L’homosexualité est très présente dans cette pièce, car selon moi elle est une extension possible représentante de l’individu masculin, un prisme intéressant par lequel on peut observer justement l’Homme. En forçant le trait, on peut apporter du relief à la dramaturgie, et aussi aborder des sujets plus compliqués qui sont la part sombre de la condition homosexuelle : l’incapacité à reproduire le schéma familial, la stérilité sociale, l’homoparentalité biologiquement impossible, la marginalité de l’individu face à la masse normalisant mais aussi à la religion, la cellule complice mais fragile du couple masculin, pédophilie/pédérastie, homosexualité infantilisé,…

Beaucoup d’idées de fond donc, qui nous rappellent que l’homme reste un individu mortel et prisonnier de sa condition humaine, des thématiques profondes mais qui passent en filigrane de façon à laisser aussi la part belle au divertissement qui fait des Mauvais Garçon(s) une pièce au style populaire, véritable comédie dramatique, ce genre hybride est efficace si il est poussé à son maximum de part et d’autre. »

Sélection d’avis du public

Mauvais garçon(s) Le 8 octobre 2009 à 14h03

Quel talent Samuel ! Une écriture au plus juste pour servir une intrigue qui vous embarque inéluctablement. Quels talents, les comédiens ! On se prend d'affection pour chacun au fil de l'histoire et les fêlures nous concernent tous. Je reverrai à la reprise de cette pièce l'an prochain avec beaucoup de plaisir, et vous ?

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Mauvais garçon(s) Le 8 octobre 2009 à 14h03

Quel talent Samuel ! Une écriture au plus juste pour servir une intrigue qui vous embarque inéluctablement. Quels talents, les comédiens ! On se prend d'affection pour chacun au fil de l'histoire et les fêlures nous concernent tous. Je reverrai à la reprise de cette pièce l'an prochain avec beaucoup de plaisir, et vous ?

Informations pratiques

Vingtième Théâtre

7, rue des Plâtrières 75020 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Ménilmontant
  • Bus : Henri Chevreau à 66 m, Julien Lacroix à 190 m, Pyrénées - Ménilmontant à 392 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Vingtième Théâtre
7, rue des Plâtrières 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le vendredi 16 octobre 2009

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Spectacle terminé depuis le vendredi 16 octobre 2009