Ma mère m'a fait les poussières

Cette pièce traite magnifiquement, sans pathos, avec la légèreté de la vie, d’un sujet délicat : la disparition progressive d’un être cher dans les limbes de l’Alzheimer. Adapté du roman Psaumes Balbutiés de l’écrivain flamand Erwin Mortier, le texte est d’une poignante beauté.

Rédigé sous forme de fragments, de psaumes, il forme de manière simple, une mélodie. Celle du bonheur recherché entre un fils et sa mère.

Des moments de stupeur qui claquent comme des éclairs de lucidité ou d’extinction. Des moments drôles où le fils, mais aussi la mère, l’infirmière, la sœur, l’amie partagent ces trébuchements, ces chutes, ces instants cocasses, où personne n’est étranger à la douleur mais où tous l’acceptent en décidant de vivre au-dessus. Et rire encore.