Les quatre morts de Marie

du 4 au 21 avril 2007
1h30

Les quatre morts de Marie

"Vous criez, vous courez, vous pleurez, vous embrassez, vous sauvez, vous espérez. C’est ça la vie Marie. La vie passe, et quelques illusions aussi, mais pas toutes. Attention Marie, parfois vous rêvez, parfois vous ne rêvez pas. Où est la limite ?"
  • Prologue

« Je m’appelle Marie, je vais mourir devant vous. Je vous en prie, regardez-moi. Regardez mes mains, mon ventre, mon cou, mon dos, pendant que je ne vous vois pas. Regardez mes épaules qui tremblent quand je n’y crois plus, ma poitrine qui se soulève quand je m’emporte. Regardez les plis de ma peau, en dessous de ma peau, mes os, l’inclinaison de ma tête, les mouvements de ma bouche, mes petits gestes secrets, le blanc de mes yeux. Je vous en prie, regardez-moi, enveloppez-moi, soufflez sur moi. Je vais mourir devant vous. Je m’appelle Marie. Quatre fois. »

Marie, Prologue, Les quatre morts de Marie

Distribution en alternance.

  • Marie, Quatrième tableau

« Si quelqu’un m’avait regardée depuis le début, le début de ma vie, disons une personne attentive qui remarque tout, même les petits détails, si cette personne devait raconter maintenant ce qu’elle a vu, qu’est-ce que ça donnerait ? Est-ce qu’on dirait de son récit : c’est un fouillis, un amas de chocs, de brûlures, de phrases bizarres. Ou bien au contraire, est-ce qu’on verrait une image à travers le désordre, comme un tableau, avec des ombres, des lumières, au loin des enfants qui jouent, sur les côtés quelques cadavres, à l’avant-plan une femme en mouvement, on dirait qu’elle vient vers nous, qu’elle va sortir du cadre et quoi d’autre ? des arbres, de l’eau, beaucoup d’eau, peut-être une cruche, sur sa tête, fêlée, et l’eau s’écoule doucement sur ses cheveux, son visage et jusque dans son corsage. Et on reculerait de quelques pas, pour la vue d’ensemble, et on finirait par voir un mouvement, un souffle, un sens… »

  • Lettre à Marie

Qui êtes vous Marie ? Qui êtes vous Mary Simpson ? De quel univers venez vous ? D’un cerveau ? D’une mémoire, d’un rêve, d’un songe, d ’une autre rive ?

Qui ne peut pas vous aimer Marie, vous qui nous infligez cette terrible phrase : « Moi, Marie, je mourrai jamais… », et pourtant…

Vous criez, vous courez, vous pleurez, vous embrassez, vous sauvez, vous espérez. Est-ce que vous méritez cette terrible sentence que vous assène votre mère et est-ce à vous d’entreprendre le sauvetage de votre père ?

Oui, c’est ça la vie Marie. La vie passe, et quelques illusions aussi, mais pas toutes. Posons-nous la question Marie. Votre chemin qui se termine sur votre barque, dans un extrême sentiment de solitude, était-il inscrit comme cela ? Attention Marie, parfois vous rêvez, parfois vous ne rêvez pas. Où est la limite ? Nous ne savons pas trop…

De l’amour, il y en a, il y en a sur votre chemin. Est-ce que vous l’avez attrapé ? Et surtout est-ce que tous ces êtres vous ont aimée, vous, Marie ? Est-ce que votre mère ne vous a pas mis en garde ? Attention aux rencontres, attention au destin, attention à être la Mary Simpson de sa vie...

Vous savez, Marie, le théâtre nous permet de rire si fort et aussi de pleurer en vous observant sous sa lumière. Y a-t-il une petite fille plus attachante que vous ? L’espoir, le formidable appétit de vie que vous avez, qu’en avez-vous fait ?

Tout cela ne peut pas finir dans une barque ou un camion, Marie. Retrouvez les clés, et sauvez vous, ceci n’est qu’un rêve, Marie…

François Ha Van

Par la Compagnie le Vélo Volé. Distribution en alternance.

  • La presse

"Sur cette douleur enfantine qui ne cicatrise pas, Carole Fréchette, a bâti un texte qui envoie une décharge d'émotions. La mise en scène de François Ha Van fait la part belle à l'onirisme qui hante la pièce. Mais c'est sur Céline Jorrion que cristallise notre attention. Elle est une Marie des plus justes et des plus émouvantes. (...) Entre rires et larmes, elle fait en permanence vaciller le spectateur et porte à bout de bras toute la beauté de l'enfance." Dimitri Denorme, Pariscope, semaine du 18 au 24 avril 2007

Sélection d’avis du public

Les quatre morts de Marie Le 1° décembre 2008 à 19h00

ABSOLUMENT GENIAL, une pièce où Fréchette est toujours égale à elle même, profonde, poetique, touchante, et vous n'en ressortez pas indemne. Quant aux acteurs, ils ont été envoutés par Carole, et Dieu sait pourtant que ce n'est pas facile du Fréchette sur scène. Chapeau bas aux acteurs et bien sûr au metteur en scene !!! Courrez y vite, c'est si rare une pièce qui vous prend aux tripes comme ça. Vous ne serez plus la même personne après !! Moi, je vais y retourner très très bientôt, après avoir pris le temps de lire la pièce le lendemain....

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Les quatre morts de Marie Le 1° décembre 2008 à 19h00

ABSOLUMENT GENIAL, une pièce où Fréchette est toujours égale à elle même, profonde, poetique, touchante, et vous n'en ressortez pas indemne. Quant aux acteurs, ils ont été envoutés par Carole, et Dieu sait pourtant que ce n'est pas facile du Fréchette sur scène. Chapeau bas aux acteurs et bien sûr au metteur en scene !!! Courrez y vite, c'est si rare une pièce qui vous prend aux tripes comme ça. Vous ne serez plus la même personne après !! Moi, je vais y retourner très très bientôt, après avoir pris le temps de lire la pièce le lendemain....

Informations pratiques

Théâtre de l'Opprimé

78, rue du Charolais 75012 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Salle climatisée
  • Métro : Reuilly - Diderot à 510 m, Dugommier à 683 m, Gare de Lyon à 728 m
  • RER : Gare de Lyon à 470 m
  • Bus : Charles Bossut à 73 m, Rambouillet à 177 m, Gare de Bercy à 350 m, Hôpital Saint-Antoine à 393 m, Paris Gare de Lyon à 395 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre de l'Opprimé
78, rue du Charolais 75012 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 21 avril 2007

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